Au Mexique, les Catrinas au secours de la tradition du Jour des morts (en images)

© AFP

L’AFP a posé son studio pour immortaliser quelques-uns des meilleurs costumes lors d’un défilé qui a réuni des milliers de personnes à Mexico passées entre les mains d’experts du body paint. L’organisatrice de cette manifestation Jessica Esquivias, tout de noir vêtue, portait un imposant collier de perles et sa coiffure était ornée de fleurs rouges et blanches.

C’est la cinquième année que ce défilé est organisé. Il cherche à défendre les traditions mexicaines face à la déferlante de déguisements de sorcières, de monstres et vampires d’Halloween dans les magasins du pays. Les organisateurs ont alors fait appel à des experts de la peinture corporelle et mis en place un concours du meilleur costume.

Donovan Sanchez, grand gaillard musclé et tatoué, portait une coiffe de chef indien aux plumes bleutées, assorti à son visage aux tons azur.

L’Allemande Anna Miller, qui a suivi son fiancé mexicain, a choisi un style un peu plus sobre en s’inspirant de la coiffure de Frida Kahlo, la célèbre peintre mexicaine.

A l’origine, la Catrina est née au début du XXe siècle de la main de l’artiste mexicain José Guadalupe Posada, qui la dessinait dans les journaux locaux pour dénoncer les injustices sous Porfirio Diaz, qui gouverna le pays sans partage avant d’être chassé du pouvoir par la révolution de 1910.

La Catrina avait été baptisée par M. Posada « La calavera garbanzera » (Le squelette vendeur de pois-chiche), en référence aux vendeuses de l’époque qui se donnaient des grands airs et s’habillaient à l’européenne, pour tenter de dissimuler leur origine indigène et modeste.

Cette image, reprise par des artistes comme le peintre Diego Rivera, est depuis devenue un des symboles de la culture populaire mexicaine.

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