Les Belges, moins friands des croisières que le reste des Européens

Le nombre de vacanciers qui optent pour une croisière progresse d’année en année, à 28,5 millions dans le monde en 2018, soit une hausse de 6,7%. Le rythme est plus faible en Belgique et au Luxembourg, où 31.600 passagers ont effectué une réservation lors du premier semestre de l’année, ce qui représente une croissance de 1,7% par rapport au six premiers mois de 2018, ressort-il mardi des chiffres de la fédération sectorielle internationale Clia.

Dans le monde, la barre des 30 millions de croisiéristes devrait être franchie en 2019. Une hausse de l’activité qui inquiète au niveau environnemental.

« Les navires sont de plus en plus équipés de systèmes ‘EGCS’, soit des filtres qui éliminent 98% des émissions de soufre et 50% de particules fines. A l’heure actuelle, 68% des bateaux en sont équipés », affirme Nikos Mertzanidis, manager en affaires européennes de Clia. Les carburants alternatifs seraient également plus utilisés par les armateurs. « 44% des nouveaux navires peuvent voguer au gaz naturel liquéfié (GNL). Le problème est d’en trouver en Europe », poursuit M. Mertzanidis.

L’alimentation électrique à quai est une autre piste à explorer, mais peu de ports sont équipés de l’infrastructure nécessaire. Sur le continent, il n’y en a actuellement que deux: Hambourg en Allemagne et Kristiansand en Norvège. Dans le cas des navires de croisière, ce système est totalement différent de celui des cargos, précise Nikos Mertzanidis.

Selon la fédération, le secteur a déjà investi 20 milliards d’euros afin de réduire sa lourde empreinte environnementale.

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