Parcs à thème: le public est de retour, parfois même en trop grand nombre

Les parcs animaliers ont pu rouvrir leurs portes le 18 juin, suivis deux semaines plus tard par les parcs d’attractions. Un premier coup de sonde auprès de Bellewaerde, Pairi Daiza et Walibi montre que les visiteurs sont bel et bien au rendez-vous.

« Il fait beau, le parc est rempli », se réjouit Filip van Dorpe, porte-parole de Bellewaerde, situé à Ypres en Flandre occidentale. Comme ses concurrents, le parc a dû réduire sa capacité d’accueil afin de respecter les mesures de précaution sanitaire imposées pour contenir la propagation du coronavirus. De 5.000 à 6.000 personnes, soit la moitié des visiteurs, sont autorisées à accéder au site, contre de 10.000 à 12.000 pour un mois de juillet habituel.

En province de Hainaut, Pairi Daiza accueille 30% du chiffre habituel de visiteurs journaliers. Dimanche, le parc a revu à la baisse le nombre de visiteurs acceptés après que certains se sont plaints, sur Twitter, d’allées bondées ne permettant pas de respecter la distanciation physique de rigueur.

https://twitter.com/arno6859/status/1282758307829211143Arnaudhttps://twitter.com/arno6859

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

550rich3153600000Twitterhttps://twitter.com1.0

« C’est dommage de devoir prendre des mesures encore plus strictes pour quelques individus qui ne veulent pas se conformer aux règles établies pour la sécurité de tous », a déploré la porte-parole, Claire Gilissen, assurant que le parc veillait au respect des règles de sécurité.

A Walibi, dans le Brabant wallon, environ la moitié du nombre habituel de visiteurs peut être accueillie au quotidien. Ces parcs ont dû s’adapter au tourisme au temps du coronavirus. Réserver son billet au préalable est par exemple obligatoire ou très fortement recommandé pour gérer l’affluence et éviter les attroupements aux caisses.

Tous les parcs ont adopté à leur manière des techniques pour assurer la sécurité des visiteurs et du personnel. A Bellewaerde, davantage d’agents veillent au respect des règles. Ils sont épaulés par des stewards, qui rappellent les mesures aux visiteurs de façon ludique. Une attention particulière est également portée aux personnes à risque. Le port du masque est obligatoire dans les espaces couverts, comme sur les attractions. Même stratégie à Walibi : le port du masque est obligatoire sur les attractions et dans les espaces couverts, par exemple les boutiques. Les machines sont régulièrement désinfectées, et des stewards sont présents aux entrées et sorties des attractions pour proposer du gel désinfectant aux visiteurs.

A Pairi Daiza, un défi supplémentaire s’ajoute : la sécurité des animaux. Le port du masque est très fortement recommandé, et obligatoire dans les endroits couverts. Une vigilance accrue est demandée à proximité de l’île aux primates et de l’île aux saïmiris (de petits singes), où les visiteurs sont en contact direct avec les animaux, et doivent donc obligatoirement porter un masque, à partir de 3 ans. Le parc animalier tient à protéger ses singes du risque de transmission du virus, précise sa porte-parole. Du gel hydro-alcoolique est également distribué partout. Le parc est par ailleurs équipé d’un système de vidéo-surveillance, qui permet d’observer les rassemblements, où des agents peuvent intervenir immédiatement. Des stewards sont aussi présents aux abords des attractions phares, comme les pandas, pour veiller au respect des distances des sécurité entre les personnes.

« Il arrive qu’on doive faire un rappel à l’ordre », remarque Claire Gilissen. Filip Van Dorpe de Bellewaerde se dit, lui, satisfait du comportement des visiteurs. « Il n’y a pas vraiment eu de problèmes », constate-t-il. Il observe des retours positifs sur les réseaux sociaux, sur la gestion des règles sanitaires. A Walibi, les agents ont dû intervenir pour de rares cas isolés de non-respect des règles, « mais en général, les visiteurs sont responsables », observe Marie-France Adnet, porte-parole du parc d’attractions. Au vu de la prudence des visiteurs, le parc a notamment pu accueillir, progressivement, de plus en plus de personnes par jour, et passer d’un parcours à sens unique à un parcours en double sens.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content