Nicolas Balmet

Edito | Alors admiration

Nicolas Balmet Journaliste

Il s’appelle Denis Van Weynbergh, mais il y a peu de chances pour que vous connaissiez son nom. Sauf si vous vous intéressez à l’actualité sportive de très près. Sauf si vous éprouvez une véritable adoration pour les héros belges. Sauf si vous avez décidé de suivre le Vendée Globe jusqu’au bout du bout. L’ultime concurrent de la compétition, c’est lui: un valeureux skipper qui a certes démarré en même temps que les autres, le 10 novembre 2024, mais qui, à l’heure de rédiger ces lignes, risque de ne pas finir la course à la date limite fixée par l’organisation, à savoir le 7 mars.

Vous avez sûrement eu l’épilogue. Ce n’est pas mon cas au moment où j’écris ici, et je me contente donc d’admirer. Admirer l’exploit. Admirer la témérité. Admirer l’humilité. Admirer je-ne-sais-quoi que je n’aurai sans doute jamais, tant il m’est impossible de m’imaginer en train de naviguer en pleine mer, seul, pendant quatre mois, face aux vagues et aux nuits, aux vents et aux tourments intérieurs. Je n’ai pas honte de le dire: ce serait au-delà de mes forces.

Dans ces pages, un peu plus loin, on vous suggère des itinéraires pour faire du vélo électrique en toute sérénité et grimper des sommets sans trop d’effort. Pour ça, je signe demain, ça m’ira très bien. Pourquoi, dans un même monde, y a-t-il à la fois des Denis Van Weynbergh et des gens comme moi? Je ne sais pas. Vraiment, je ne sais pas. Peut-être pour donner du sens au mot «admiration», tout simplement?  

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