Adeline Blondieau accuse Johnny Hallyday de l’avoir violée alors qu’elle était mineure

Adeline Blondieau (alors appelée Adeline Hallyday) et son époux d'alors, Johnny Hallyday, au Festival de Cannes en 1992 © Georges Biard / Wikicommons
Stagiaire

L’actrice française Adeline Blondieau, qui a été mariée deux fois avec Johnny Hallyday, a accusé mardi en pleine audience le chanteur, qu’elle poursuit en diffamation, de l’avoir « violée » quand elle était adolescente.

« Il m’a violée quand j’avais 14 ans, 15 ans, chez mes parents », a-t-elle affirmé devant le tribunal correctionnel de Paris, accusant celui qu’elle a épousé pour la première fois en 1990, à l’âge de 19 ans.

Elle a tenu ces propos alors que le tribunal se penchait sur un passage d’une biographie de Johnny qu’elle attaque, dans lequel le chanteur affirme: « Elle débarquait chaque nuit pour jouer avec le feu que j’étais (…) Elle est venue une nuit et m’a dit: ça y est tu sais, j’ai 18 ans, épouse-moi. Au lieu de lui mettre une claque et de l’envoyer dans sa chambre, j’ai laissé faire et je me suis fait prendre au piège ».

Selon Mme Blondieau, à une époque où Johnny habitait chez son père, c’est lui qui venait « tous les soirs quand il était saoûl ». « Il a abusé de moi. On n’en a jamais parlé lui et moi », a-t-elle poursuivi, il s’agissait « d’un secret très violent, mais qui nous liait aussi d’une certaine façon ».

Dans sa plaidoirie, l’avocat de la star absente à l’audience, Me Arnaud Albou, a estimé que « nous ne pourrons jamais savoir qui dit la vérité », soulignant qu’Adeline Blondieau n’a jamais déposé plainte pour ces faits, qu’elle n’avait jamais évoqués jusqu’alors. Les faits dénoncés ne peuvent a priori pas donner lieu à des poursuites, en raison du délai de prescription. Et les propos d’Adeline Blondieau ne peuvent pas faire l’objet d’éventuelles poursuites en diffamation de la part du chanteur car ils ont été tenus en audience devant le tribunal.

La comédienne de la série télévisée française « Sous le soleil » a lancé cette révélation devant le tribunal qui examinait sa plainte en diffamation contre Johnny Hallyday et l’écrivain Amanda Sthers, co-auteurs du livre « Dans mes yeux », paru en février 2013, et les éditions Plon. Ils doivent répondre de trois passages de l’ouvrage. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 3 novembre.

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