Melania en Belgique

© Palais Royal

Toutes ses dames se sont rendus jeudi soir, vers 18h00, au Château de Laeken où ils ont été reçus par la reine Mathilde. La délégation a d’abord visité les serres royales durant une heure, avant de s’attabler pour dîner. Les conjoints ont quitté les lieux vers 20h15. Outre Mme Trump, l’épouse du président français, Brigitte Macron, faisait également partie de la délégation, tout comme Emine Erdogan. Desislava Radeva représentait quant à elle la Bulgarie, Mojca Stropnik, la Slovénie, et Thora Margret Baldvinsdottir, l’Islande. Gauthier Destenay, l’époux du Premier ministre luxembourgeois, était le seul homme de la délégation.

Amélie Derbaudrenghien, compagne de Charles Michel, et Ingrid Schulend-Stoltenberg, épouse du secrétaire général de l’Otan, étaient aussi présentes comme lors de la visite du musée Magritte et de la boutique Delvaux.

A leur arrivée, les dames et M. Destenay ont été accueillis par la reine Mathilde qui les a guidés vers le parc et les serres. Vers 19h00, les invités ont pris la pose pour une photo de famille dans le vestibule.

Le dîner, qui a duré une bonne heure, a ensuite pu commencer avec au menu divers sujets sociaux et de société comme les enfants et l’éducation, deux thèmes chers à la Reine, selon le Palais royal. Vers 20h15, la délégation a quitté le domaine royal, saluant une dernière fois la reine Mathilde, qui portait, comme la veille, une robe du couturier Natan.

Delvaux

Un peu plus tôt dans la journée ces mêmes dames se sont rendues, à l’exception de l’épouse du président américain Melania Trump, dans une boutique Delvaux, située au 27 boulevard de Waterloo à Bruxelles, vers 17h45 jeudi. Delvaux, fleuron du luxe belge, est l’une des plus anciennes maisons de maroquinerie au monde. La boutique « Le 27 » est localisée dans un hôtel de maître et a été entièrement rénovée fin 2016. Des pièces de designers belges du XXe siècle, comme Jules Wabbes ou Pieter De Bruyne, ont été achetées pour être intégrées au décor. Des créations de jeunes artistes belges y sont également exposées.

« Étant donné qu’on est fournisseur de la Cour, qu’on est belge et même plus que belge puisqu’on a été fondé en 1829, il était normal de répondre favorablement à cette demande du pays », affirme l’attachée de presse de la maison Delvaux, Jessica Volpe. « Cette boutique est une rencontre entre le passé et le présent, entre la tradition et l’innovation ». La visite des deux étages de la boutique, agrémentée par les explications de responsables de la marque, s’est déroulée de manière cordiale. A l’issue de la visite, tous les conjoints ont reçu un « petit souvenir » de la marque. Il s’agit de sacs miniatures ornés de motifs belges comme un sachet de frites, une gaufre de Liège ou une représentation de l’Atomium, a précisé le cabinet du Premier ministre.

Le musée Magritte

La visite des épouses et conjoint des chefs d’État et de gouvernement au musée Magritte jeudi après-midi s’est déroulée de manière « très détendue », a commenté à l’issue de celle-ci Michel Draguet, directeur des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique et guide de la délégation. Avant la visite, les invités ont eu une dizaine de minutes pour établir un premier contact, lors d’un cocktail de bienvenue. « Il s’agissait plus d’une promenade » dans le musée, souligne Michel Draguet. Des arrêts ont été marqués devant certaines oeuvres marquantes du parcours de Magritte, comme « L’homme du large », « Les tableaux mots » ou « Le retour ».

Les épouses et conjoint des chefs d’État avaient manifestement envie de découvrir l’oeuvre de Magritte, et « se réjouissaient de visiter le Musée m’a-t-on dit », a ajouté M. Draguet, qui s’est occupé de la visite guidée privée. « Ils ont tous manifesté un véritable intérêt pour la collection. » Le directeur a été questionné à plusieurs reprises, notamment sur « l’endroit où se trouve une certaine peinture avec un chapeau melon et une pomme, qui fait partie d’une collection privée à Los Angeles ». Brigitte Macron, l’épouse du président de la République française, avait déjà visité l’exposition Magritte et « a témoigné de son intérêt pour le surréalisme ». « On la sentait férue. » Quant à Melania Trump, elle connaissait également le peintre, puisque le secrétaire d’État au commerce de Donald Trump est un grand collectionneur de Magritte et est également président des « American friends » du Musée Magritte.

La visite de ce jeudi a permis de mettre en valeur « l’identité culturelle belge » à l’international, se réjouit Michel Draguet. « En exposant Magritte, qui est un des highlights dans le monde, nous contribuons à la diplomatie culturelle. Il était normal de rendre ce service au gouvernement fédéral et de montrer les valeurs de la Belgique, ses traditions. » Il espère également que la médiatisation que vit la capitale ces jours-ci « contribuera à redorer l’image de Bruxelles après les attentats ». Arrivée à 16h10, Melania Trump, largement escortée, a quitté les lieux la première peu avant 17h00, suivie de quelques minutes par les autres invités.

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