Bruxelles fait la fête aux chauves-souris, ces alliées de la biodiversité

Small bat hanging on the tree

A l’occasion de la 26e Nuit européenne des chauves-souris organisée par Bruxelles Environnement en collaboration avec Natagora, le public est invité à se familiariser avec ces alliées de la biodiversité lors de cinq événements nocturnes programmés du 20 août au 3 septembre.

De la pipistrelle qui tient dans une boîte d’allumettes à la noctule avec ses 45 cm d’envergure, la Région bruxelloise compte 20 espèces différentes de chauves-souris. Pourquoi vivent-elles la tête en bas ? Comment s’orientent-elles? Quel est leur rôle dans notre écosystème? Les cinq événements répartis en quatre soirées organisées de la mi-août à la mi-septembre par Bruxelles Environnement et Natagora apporteront des réponses à ces questions.

Apprendre à repérer et protéger ces animaux nocturnes

Les citoyens apprendront également à repérer et à protéger ces animaux nocturnes.  A cause des activités humaines, le nombre de chauve-souris est en diminution depuis les années 1950. Elles souffrent de la suppression de leur milieu de vie, de la pollution lumineuse et de l’usage massif des pesticides et des insecticides.

Des chauves-souris cachées dans une charpente. © Getty Images

Cet événement est l’occasion de sensibiliser le public à ces différentes problématiques. Les chauves-souris sont des insecticides naturels capables de manger jusqu’à la moitié de leur poids en insectes durant une nuit. Cela fait d’elles des alliées de la biodiversité qu’il est nécessaire de protéger. Pour cela, des actions en leur faveur sont entreprises par Bruxelles Environnement et Natagora comme l’aménagement de gîtes souterrains inaccessibles au public, le maintien de vieux arbres à cavités en forêt de Soignes ou encore l’installation d’éclairage LED moins gênant pour la faune que les lampadaires traditionnels.

« Chaque citoyen peut également agir à son niveau, notamment en protégeant les gîtes naturels existants, en bannissant l’usage de pesticides et insecticides, et en évitant d’illuminer son jardin la nuit. Le placement de gîtes artificiels peut également être utile.« , indiquent Bruxelles-Environnement et Natagora dans un communiqué commun.

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