Pardonnez ce titre d’édito un poil racoleur, mais pour une fois, on peut se le permettre. Car figurez-vous que nous avons mené une enquête, une vraie, sur le retour des toisons pubiennes dans ce monde où l’épilation définitive a peut-être été jugée un peu trop vite comme… définitive.
Bien sûr, il n’y a pas de hasard, on vous parle de tout cela pile-poil à cette époque de l’année où l’on est bien contents d’avoir une collection de plaids. Mais justement, cette fois, on peut remercier les prédicteurs de tendances: c’est à découvert que l’on affrontera la saison, avec une soyeuse et luxuriante protection naturelle qui, heureusement, ne rase en rien le plaisir de se préparer un bon lait au miel devant un film de Noël – le mot est lâché, désolé, c’est sorti tout seul.
Mais si nous avons consulté quelques poiléontologues, nous avons aussi eu vent d’une exposition qui confirme le retour fracassant du costume d’Eve sans retouche. C’est au Mucem de Marseille que ça se passe, sous le nom de Paradis naturistes. Le programme, à découvrir jusqu’au 9 décembre, est limpide: on s’immerge dans l’histoire du naturisme en s’interrogeant sur le rejet des diktats, la soif de liberté absolue et l’éternelle conquête de son propre corps.
Mais là où l’expo va clairement à rebrousse-poil, c’est dans sa façon d’inviter ses visiteurs à parcourir les allées du musée complètement nu(e)s durant certaines sessions. Un conseil: revendez vite votre collection de plaids sur Vinted avant qu’elle ne soit démodée (poil au pied).
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