Ils s’appellent «Gros», même s’ils pèsent 40 kg tout mouillés, et tapent la discute en ligne en jouant à Fortnite. Elles s’envoient des Snaps et sont en PLS si leur bestah ne leur répond pas dans la minute (entendez position latérale de sécurité et best friend).
Les amitiés que tissent nos jeunes peuvent nous sembler complexes, à l’heure où les codes du vivre-ensemble sont bouleversés par Insta & cie. Mais faut-il s’en inquiéter? «Ce sont juste les modalités d’entretien du lien social qui ont évolué», explique la sociologue Claire Balleys dans le journal Le Monde qui s’est penché cet été sur «Les métamorphoses de l’amitié».
Et de voir un avantage à ce «continuum» qui permet d’entretenir la flamme, même à distance, avant d’ajouter que «sur les plates-formes, l’amitié est rendue visible et publique par des traces très tangibles». Ce qui n’est pas forcément un mal, tant que tout se passe bien évidemment (lire notre article sur les amitiés toxiques).
Certes, les lignes ont bougé en matière de camaraderie, mais finalement, qu’est-ce que ça change? L’amitié reste une valeur indispensable à notre bien-être et c’est surtout cela qu’il faut garder à l’œil. Sur ce, je vous laisse. J’ai déjà soixante photos de la fête d’hier soir sur mon WhatsApp à aller liker, avant de retrouver tout le monde IRL (in real life).
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