On a testé l’art thérapie énergétique pour les femmes

© Mélissandre Saladin / sdp
Florence Mendez

Une bonne technique pour « refaire son stock d’amour propre »…

« Qu’est-ce qu’elle est encore allée nous chercher, celle-là? » Je vous l’accorde, ces temps-ci, je suis pas mal orientée développement personnel et trucs ésotériques. Promis, la prochaine fois, je vous fais un Cash test « je suis trop heureux, comment faire pour me sentir misérable » (pour ça mesdames, ne cherchez pas trop loin, je peux vous renseigner mon ex). Quoi qu’il en soit, cette semaine, je vous emmène dans le monde de la thérapie par l’art. J’ai rejoint un groupe composé d’une dizaine de femmes et nous avons commencé par méditer, afin d’établir un climat de confiance et de bienveillance. Une fois passé mon fou rire, je tente de me concentrer et de me débarrasser de ma crainte de perturber le calme ambiant et le sérieux des autres participantes (surtout ne pas péter). Pendant que nous méditons, Mélissandre, qui dirige l’atelier, nous prodigue des soins énergétiques, auxquels je ne crois pas, mais ça ne peut pas faire de mal. Nous entamons ensuite un exercice de visualisation, qui nous transporte dans notre lieu préféré, qu’il soit réel ou non, équipées d’un sac à dos. Suit alors le premier moment d’émotion, il nous faut imaginer une personne importante venir à notre rencontre et nous enjoindre de vider ce sac, que nous portons, qui symbolise les angoisses et les blessures. Et c’est à cet instant que nous nous mettons à danser, en vrai, et chaque mouvement contribue à nous débarrasser de nos peurs.

C’est complètement mon truc, c’est dynamique, concret et surtout libérateur. La danse finie, nous passons à la partie inspirée, elle, de l’hopopo… l’opnono… oh puis, merde, le truc venu des îles, là. L’Ho’oponopono, voilà, c’est ça! Avec des marqueurs de couleur, nous nous inscrivons sur le corps les principes de la méthode, « je t’aime », « je suis désolée », « pardonne-moi » ou encore « merci ». Nous nous réconcilions avec notre enveloppe, souvent jugée durement ou maltraitée. Nous terminons ensuite avec le « bain du bonheur » (rien de salace, désolée), où nous venons murmurer à l’oreille d’une femme au centre du cercle un compliment, une phrase gentille, ou même quelque chose de drôle mais toujours bienveillant. Reste à prendre une décision, sauter le pas et faire ce que nous avons toujours voulu en rapport avec notre corps : arrêter de fumer, faire cette opération ou ce tatouage dont nous rêvons… n’importe quoi, donc, du moment que cela nous fasse du bien. J’ai pour ma part été convaincue. A l’heure où les femmes croulent sous les injonctions liées à leur physique et en souffrent beaucoup pour la plupart, il est bon de remettre les pendules à l’heure et de refaire son stock d’amour propre, quitte à se sentir un peu ridicule les premières minutes. Si le fait de faire ça en groupe est trop difficile, bonne nouvelle, cela existe aussi en séance individuelle.

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