sophie bruxelles maternité tardive maman à 43 ans
Sophie, maman pour la 3e fois à 43 ans - Pierre -Yves Jortay © Pierre-Yves Jortay

Maternité tardive: Sophie, 43 ans est maman de deux ados et enceinte d’un « bébé surprise »

Kathleen Wuyard-Jadot
Kathleen Wuyard-Jadot Journaliste

Faisant fi du schéma sociétal établi et des limites médicales qui leur étaient encore imposées il y a quelques années, toujours plus de Belges font le pari de la maternité tardive, donnant parfois la vie pour la première fois à l’aube de la cinquantaine. Dont Sophie, 43 ans et enceinte pour la 3e fois 11 ans après la naissance de son dernier enfant.

Sophie: « La première chose qu’on me demande, c’est si le papa du bébé que je porte est le même que celui de mes deux fils, qui ont 11 et 16 ans, et la réponse est oui! (rires) Ce bébé sur le tard n’était pas vraiment prévu, mais dès que notre gynécologue nous a assuré que le fœtus était en parfaite santé et moi aussi, on a pu profiter pleinement de cette belle surprise de la vie ».

« Psychologiquement, j’aborde cette grossesse avec beaucoup plus de zénitude que les premières, même si physiquement, par contre, c’est clair que j’ai plus mal au dos et que mes hanches m’élancent plus qu’à l’époque ».

« Mon cadet est ravi de devenir grand frère, mais mon aîné a eu plus de mal à comprendre la situation. Il a fallu qu’on le rassure et qu’on lui dise que ce bébé ne changeait rien à ses projets pour l’avenir ».

A lire aussi: Avoir 20 ans: La crise du quart de vie, nouvelle crise de la quarantaine?

S’affranchir du qu’en-dira-t-on

« J’appréhendais la réaction des autres, mais finalement, ceux à qui on l’a annoncé sont très contents pour nous, et s’il y en a qui médisent, tant que ça reste dans notre dos, on n’en sait rien et on n’y pense pas! Le seul moment où je me suis sentie jugée, c’est dans les magasins pour bébés, où on m’a parfois regardée d’un drôle d’air avec mon gros ventre et mes cheveux blancs. Mon mari, qui ne fait pourtant pas son âge, avait peur qu’on pense qu’il était le grand-père quand il irait le chercher à l’école, mais on a dépassé ce stade. C’est sûr, le cadet ne nous connaîtra pas aux mêmes stades de notre vie que ses deux frères, mais on est apaisés par rapport à ça ».

A lire aussi: Jeune maman à 50 ans: pourquoi la maternité tardive séduit toujours plus de femmes

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content