On connaissait déjà la charge mentale. Celle qui fait que les femmes continuent à en faire plus que les hommes dans le ménage en termes de planification quotidienne. On en sait déjà un peu moins sur sa petite sœur, la charge émotionnelle. Un poids invisible sur leurs épaules qui les incite à toujours prendre soin de leur famille et à s’assurer que tout le monde va bien… parfois au détriment de leur propre épanouissement.
«Je suis mère avant d’être une femme. Mon langage d’amour à moi, c’est que personne ne manque de rien, mais j’en ai perdu le sens de ma liberté», témoigne Linda, 46 ans, dans l’article que nous consacrons à ce sujet…
A ces deux frangines encombrantes, vient encore s’ajouter la petite cousine, la charge morale et environnementale, bien lourde également à porter! Nombre d’études montrent en effet que l’intérêt pour la préservation de la planète reste genré et que la transition écologique des foyers est le plus souvent une initiative féminine. C’est ce que dénonçait déjà en 2020 la Youtubeuse Coline, pourtant militante et végane, dans une vidéo intitulée «J’en ai marre d’être écolo»: « Je suis passée par une phase de ras-le-bol écologique, du genre à en avoir marre de jeter mes épluchures dans le compost, à en avoir marre de me sentir coupable de préférer les couches jetables aux couches lavables, à être fatiguée de cuisiner bio et de saison plutôt que d’acheter une pizza surgelée. Et en même temps, je le vivais super mal. J’avais l’impression d’être une mauvaise personne », déplorait-elle à l’époque dans le magazine français Socialter.
Une troisième pierre donc dans l’encombrant sac à dos des mamans qu’il serait cependant aisé de lui enlever, en accomplissant, chacun à son échelle, de petits gestes pour une vie plus verte. En voilà une bonne résolution pour la fête des mères…
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