Les contrefaçons de cosmétiques de plus en plus fréquentes

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Stagiaire

Phénomène bien connu sur les marchés américain et asiatique, la contrefaçon des cosmétiques devient de plus en plus fréquente en Europe.

De l’arsenic dans votre rouge à lèvres ou des substances cancérigènes dans votre parfum ? C’est tout à fait possible si vous achetez des produits cosmétiques et des parfums de contrefaçon. Dans un communiqué de presse, le FBI déclare que la hausse fulgurante des ventes de produits de beauté dangereux est en partie liée à Internet, qui permet à n’importe qui de vendre ses produits.

Selon une étude de La Febea, la Fédération française des entreprises de la beauté, 10% des contrefaçons sont des cosmétiques « La contrefaçon n’a plus rien d’artisanal« , explique pour sa part Delphine Sarfati-Sobreira, directrice de l’Union des fabricants (Unifab). « On a affaire à de véritables réseaux de criminalité organisée. Ils ont les moyens d’investir dans des machines perfectionnées (des imprimantes 3D à plus de 500 000 euros) capables de reproduire les packagings des articles de marques. »

Le 4 novembre, en France, la Gendarmerie Nationale a organisé une intervention massive dans les points de vente de la société Equivalenza. La marque aux 650 boutiques était soupçonnée de contrefaçon. L’enseigne qui vient de s’implanter en France commercialise ses propres parfums en les associant, sous un numéro de code, à des parfums de grande marque, technique, appelée « tableau de concordance » ou « tableau d’équivalence », illégale, selon la fédération.

A Shanghai, la start-up Made for Goods a développé un service utilisant des QR codes pour sécuriser les produits mis en vente. Ce nouveau système permettrait également de personnaliser la communication au client, notamment en l’informant des dates de péremption.

En Belgique, plus de 114 400 contrefaçons de parfums et cosmétiques ont été confisqués en 2011. En 2013 ses chiffres ont quadruplé avec plus de 484 000 de produits saisis. Depuis le 1er septembre 2012, une cellule « cybersquad » a été mise en place au sein de la Douane belge. « Cette cellule dépend du service des recherches et lutte contre toutes les formes de fraude sur internet pour lesquelles la douane est compétente. Ceci comprend entre autres l’achat de marchandises illégales sur internet telles que les marchandises contrefaites et les médicaments contrefaits, entre autres », explique le Service Public Général section Economique.

Voici quelques trucs et astuces pour vous aider à repérer les marchandises des contrefaçon :

  • prix anormalement bas
  • qualité et finition médiocres du produit
  • lieu de vente inhabituel, vente à la sauvette
  • fautes d’orthographe sur les emballages et les notices.

Audrey Pantano (Stag.)

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