Cette pittoresque ville wallonne réside entre falaises et eau. En grimpant quelques mètres, Dinant s’éveille sous nos yeux grâce à ses panoramas impressionnants: citadelle, collégiale, maisons étroites adossées à la roche… Voici tout ce qu’il ne faut surtout pas y louper!
JOUR 1
10h30
Premier arrêt au Château Bon Baron. Un domaine viticole qui voit le jour au début des années 2000 grâce à un couple de Hollandais: Jeannette et Piotr Van der Steen qui plantent leurs vignes autour du château situé dans la vallée de la Meuse. Le domaine dispose de plusieurs vignobles, et donc d’un bel éventail de cépages. Pour découvrir les lieux et leurs nectars, rien de mieux qu’une visite et une dégustation menées par Jeannette, une passionnée de vin et une passionnante vigneronne. 41, rue de la Voie cuivrée.
12h30
Après cette mise en bouche, direction le restaurant La Broche, niché en plein cœur de Dinant, dans une maison de ville typique. On pousse la porte pour leur formule lunch démocratique (29 euros) mais qui n’en est pas moins savoureuse. La carte change régulièrement en fonction des saisons. Au menu? Des classiques qui ne déçoivent pas. 22, rue Grande.
14 heures
La gardienne de la Meuse surplombe la ville et offre un panorama dont on ne se lasse pas. La Citadelle est située 100 mètres au-dessus de l’eau. Un téléphérique y amène les curieux, mais les sportifs peuvent gravir les 408 marches qui relient la ville à la forteresse. Sa fonction et son architecture ont évolué au fil des siècles, mais durant la Première Guerre mondiale, la citadelle servait de post militaire. Pour découvrir son histoire, on s’octroie une visite immersive grâce à l’HistoPad (dispo dès ce 20 juin). Ensuite, on ne néglige pas l’option détente en s’accordant un verre en terrasse, avec la plus belle vue des alentours, à la cafétéria Les Canons, en haut de la citadelle. Une plaine de jeux est également accessible. En descendant, on passe par la Collégiale Notre-Dame, ses vitraux colorés valent le détour. 1, chemin de la Citadelle.
16 heures
La tradition s’invite dans ce citytrip lorsqu’on pousse la porte de la pâtisserie Jacobs. Depuis 1860, cette famille produit, de père en fils, la couque de Dinant. Un biscuit à base de farine de froment, de miel et de sucre. Sa particularité? Une cuisson dans des moules en bois sculptés à la main, à très haute température pour que le miel caramélise. En refroidissant, le biscuit durcit. La légende raconte que certains y ont laissé leurs dents… Petite astuce: la couque ne se croque pas mais se suce. L’établissement Jacobs organise des visites de groupe et dispose d’un salon de dégustation. La déco y est rétro classique avec une pointe d’Art déco. 147, rue Grande, à Dinant.
17h30
Dinant est la ville natale d’Adolphe Sax, l’inventeur du saxophone. Tout le génie de ce créateur et musicien est retracé à la Maison de Monsieur Sax, dans l’immeuble où il est né. Au-delà de l’homme, qui était aussi soliste, acousticien, compositeur et chef d’orchestre, c’est le saxophone et tous les instruments de cette famille qui sont mis à l’honneur. Un lieu culturel entièrement gratuit. On pense à se prendre en photo sur le banc devant la maison avec le célèbre musicien. 37, rue Sax.
19 heures
La couque de Dinant ne fait plus effet, il est temps de s’attabler au Jardin de Fiorine. Ce restaurant a pris ses quartiers dans une maison de maître à la décoration contemporaine. Et si les températures sont douces, on prend place sur leur terrasse dans leur jardin, le long du halage, face à la Meuse. Le cadre annonce une belle soirée et le menu «plaisir» (dès 39 euros) qui se décline en différentes formules le confirme. Il peut également être accompagné d’une sélection de vins maisons (25 euros). Mais la carte cache également quelques pépites belges, dont des vins provenant du château de Bioul (à Anhée). Le chef Jean-Luc Henroteaux propose une cuisine française du terroir avec une touche de modernité. Le service agréable complète une soirée déjà parfaite. 3, rue Georges Cousot.
22h30
Pour tomber dans les bras de Morphée, on pose ses valises à l’hôtel La Merveilleuse by Infiniti Resorts, un ancien couvent, datant du XIXe siècle, au style néogothique. Ce complexe est situé sur la colline avec une vue magnifique sur le centre-ville. Des chambres de toutes tailles sont disponibles, ainsi que des studios ou même un appartement familial. Le lieu est plein d’âme et authentique: les portes grincent, les fenêtres sont voûtées, des vitraux s’immiscent ci et là. Avec une réservation, un ticket pour une boisson au bar de l’hôtel est offert. L’occasion de clôturer une belle journée dans la verrière de l’établissement. Endroit où est aussi servi le petit déjeuner bien fourni et sans fausse note. Le personnel d’une gentillesse infinie répondra à toutes vos questions. 23, charreau des Capucins.
JOUR 2
11 heures
Les valises sont bouclées. Direction la Maison Leffe. Le musée sur l’histoire de cette bière est situé au sein de l’hôtel La Merveilleuse, dans la chapelle de l’ancien convent. Bien que la Leffe appartienne aujourd’hui à AB InBev et soit brassée à Louvain, ses racines sont bel et bien dinantaises: elle a vu le jour ici il y a huit siècles. Durant la visite, les sens sont en éveil avec des expériences interactives, mais surtout grâce au point final qui est une dégustation.
14 heures
Avant de reprendre la route, si le soleil brille, le foodtruck Leffe sera garé sur la terrasse. L’occasion de profiter une dernière fois du panorama en s’accompagnant de petits snacks gourmands.