Pourquoi vous devriez aller skier en Scandinavie cette année

On partirait bien aux sports d'hiver en Scandinavie rien que pour les levers de soleil (ici en Norvège) - Getty Image
On partirait bien aux sports d'hiver en Scandinavie rien que pour le lever de soleil (ici en Norvège) - Getty Image
Kathleen Wuyard-Jadot
Kathleen Wuyard-Jadot Journaliste

Si on vous dit « sports d’hiver », il y a fort à parier que comme nombre de nos compatriotes, vous pensiez immédiatement aux Alpes. Longtemps restées en tête des destinations préférées des Belges, la France, l’Italie et la Suisse ont toutefois du souci à se faire, car la Scandinavie séduit toujours plus d’adeptes de la glisse.

Et on les comprend. C’est que réchauffement climatique oblige, la réservation de vacances de sports d’hiver s’apparente désormais à une loterie dont on ressort parfois aussi déçu que surpris. Finie, ou presque, l’époque où il suffisait de partir au-delà des 1.800 mètres d’altitude entre décembre et mars pour s’assurer des pistes enneigées qui ne demandent qu’à être dévalées. Révolue, celle où on pouvait encore partir à Pâques sans crainte, et goûter au plaisir exquis du ski ou du snowboard en t-shirt manches courtes, réchauffé par un soleil printanier qui ne compromettait pas (trop) le manteau neigeux.

Aujourd’hui, même en partant haut et en plein hiver, il arrive que les premières neiges se fassent attendre, ou que les pistes soient rendues impraticables par un mélange de pluie incessante et de températures trop chaudes pour la saison. Bien sûr, il existe des parades, canons à neige en tête, mais vu l’impact de ces derniers sur l’environnement, on ne peut pas vraiment parler de solution durable. Et puis tous les mordus de glisse vous le diront: la sensation n’est pas la même.

Alors quoi, on réserve quand même, et on se dit qu’au pire, on troquera le ski contre de la rando sous la pluie? Pas si vite. C’est que depuis quelques années, ce qui n’était jusqu’ici qu’une fantaisie réservée à un public privilégié se popularise. La Scandinavie devient en effet une destination de sports d’hiver d’autant plus prisée qu’elle n’a jamais été aussi facile d’accès.

« Une atmosphère magique »

Pour répondre à la demande croissante de nos compatriotes, le voyagiste TUI vient en effet d’annoncer l’élargissement de son offre existante. En plus des liaisons vers Kittilä, en Laponie finlandaise, il lancera dès le 20 décembre des vols directs au départ de Bruxelles vers l’aéroport Scandinavian Mountains, situé à la frontière entre la Suède et la Norvège.

Un positionnement plus que stratégique puisque cette nouvelle destination se trouve à moins d’une heure de route de trois domaines skiables. En l’occurence, Trysil, le plus vaste domaine skiable de Norvège, mais aussi Stöten Suède et Sälen, en Suède.

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« Ce qui distingue la Scandinavie des destinations de sports d’hiver plus classiques, c’est son atmosphère magique et son expérience hivernale unique. En plus du ski (pratiquable de jour comme de nuit), la région propose une multitude d’activités typiques du Grand Nord.

Des excursions en traîneau tirés par des chiens huskys ou par des rennes, ainsi que des balades en motoneige, offrent une réelle valeur ajoutée pour une expérience de voyage inoubliable.

Pendant la période de Noël, la région plonge les visiteurs dans un décor féérique, semblable aux images emblématiques que l’on associe au Père Noël » se réjouit-on du côté de chez TUI.

Où l’on rappelle que contrairement à d’autres destinations de sports d’hiver, la Scandinavie, elle, offre un enneigement garanti de décembre à avril.

Enneigement garanti

Oui, mais prendre l’avion plutôt que la voiture ou le train, ça fait forcément exploser le budget, non? Et bien, pas forcément. « Au-delà des innombrables possibilités de ski et
d’excursions, les visiteurs découvriront une cuisine authentique et saine, à des prix comparables à ceux de la Belgique » assure Niklas Funk, le responsable marketing de Scandinavian Mountains. En ce qui concerne les nouvelles offres de TUI, les formules démarrent à 551.5 euros par personne pour une formule vols + une semaine de logement, ou 79.99 euros seulement pour les vols seuls.

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À titre de comparaison, si vous voulez faire Bruxelles-Avoriaz en train, par exemple, cela vous coûtera entre 200 et 450 euros par personne selon la période. En voiture, compter entre 100 et 150 euros de carburant en moyenne, auquel il s’agit encore d’ajouter le prix des payages.

Pas surprenant, donc, que toujours plus de Belges et autres fous de glisse européens se tournent vers la Scandinavie au moment de choisir leur destination de sports d’hiver.

L’engouement est tel qu’à l’hiver dernier, le CEO de Norwegian Air Geir Karlsen a confié que si la compagnie avait enregistré des chiffres bien supérieurs aux projections de leurs analystes, c’était en partie grâce à la proportion croissante d’Européens choisissant la région pour aller skier. Et contrairement à l’image que peuvent avoir les pays scandinaves dans l’imaginaire collectif, les stations locales ne sont pas plus chères que dans les Alpes. Au contraire, même, la Suède étant réputée parmi ses voisins comme étant une option particulièrement accessible pour goûter aux joies de la neige.

De février à mai, on vous recommande toutefois de mettre plutôt le cap sur Riksgränsen, une station suédoise située au-dessus du cercle arctique, ce qui veut dire qu’il est possible d’y profiter d’une expérience unique: descendre les pistes à la lueur du soleil de minuit – et enchaîner les heures de glisse sans devoir s’arrêter à 17h avec le dernier télésiège.

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Des stations à taille humaine

De son propre aveu « inconditionnel des Alpes », le Britannique Rollo Squire a récemment été tâter de la poudreuse en Norvège, une expérience partagée dans un compte-rendu extrêmement détaillé pour la plateforme Ski Safari. Son verdict, en bref? « J’ai été émerveillé par pratiquement tout ce que la Norvège avait à offrir – même les transferts vers et depuis les stations, au cours desquels nous avons longé des lacs immaculés et n’avons pas pu nous empêcher d’admirer la beauté naturelle, ce qui a fait passer le trajet à toute vitesse ».

Et une de ses camarades de voyage, qui a skié tant en France qu’au Japon ou au Canada de noter qu’en Norvège, à Beitostølen plus précisément, « ce qui m’a frappée, c’est à quel point la station était paisible. Les pistes étaient incroyablement spacieuses, sans foule pour ternir ce charme serein ; la combinaison parfaite pour progresser. C’était du ski sans distractions, ce qui a vraiment renforcé aussi nos liens au sein du groupe ».

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« Les stations compactes remplies d’hébergements au pied des pistes sont ici la norme, ce qui rend les déplacements très simples – que vous alliez à l’école de ski ou que vous sortiez manger un morceau » renchérit-on du côté de chez Crystal Ski. Où l’on note que « les domaines skiables ont également tendance à être plus petits. Ne pas avoir des kilomètres de pistes à parcourir facilite les retrouvailles sur la montagne, ce qui en fait des lieux parfaits pour les familles avec des enfants plus âgés et des adolescents qui souhaitent partir explorer par eux-mêmes ».

La Scandinavie serait-elle donc un paradis pour fan de sports d’hiver? Une seule manière d’en avoir le coeur net: s’y adonner aux joies de la glisse cette année. Et si vous croisez les rennes du Père Noël sur les pistes, quelque chose nous dit que cela vaut tous les Chamois d’or que vous auriez pu décrocher à l’Ecole de Ski français…






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