Château Marmont, le mythique hôtel des stars à Los Angeles, devient encore plus exclusif

© BELGA
Aurélie Wehrlin Journaliste

Havre de paix et terrain de jeu des stars depuis près d’un siècle, l’hôtel de luxe Château Marmont où se croisent célébrités tapageuses des années 80 et acteurs de l’âge d’or d’Hollywood, va se muer en établissement privé.

C’est dans cet hôtel néogothique, perché sur les hauteurs de Sunset Boulevard que Jean Harlow et Clark Gable ont vécu une passion torride, James Dean a décroché son rôle dans « la Fureur de vivre » s’introduisant dans la chambre du réalisateur Nicholas Ray et l’acteur John Belushi est mort tragiquement d’une overdose.

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La résidence de sept étages est aussi connue pour ses fêtes huppées mémorables, de la soirée d’anniversaire de Leonardo DiCaprio pour ses 21 printemps en 1995 à celle orchestrée par le couple Beyoncé et Jay-Z après la cérémonie des Oscars en 2020.

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Si l’établissement s’enorgueillit de trier ses clients sur le volet, protégeant leurs secrets envers et contre tout, il s’apprête à devenir encore plus exclusif, a expliqué son propriétaire, Andre Balazs, à l’AFP.

Le Château Marmont deviendra cette année un hôtel privé proposant un ensemble de services, notamment une salle à manger privée, du personnel dédié, et un espace de stockage à long terme à une poignée de membres détenteurs de parts dans l’hôtel.

« C’est comparable à un super yacht… Vous ne pouvez proposer ce type de services – et avoir des gens sur le pont – que s’ils sont soigneusement sélectionnés », explique M. Balazs, qui fut un temps le fiancé de l’actrice américaine Uma Thurman.

Avec ce projet, le nouveau Château Marmont opère un retour aux sources. Achevée en 1929, la résidence a été conçue comme un complexe d’appartements haut-de-gamme, inspirée du château français d’Amboise dans la vallée de la Loire.

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Le Château Marmont, qui mixe chambres avec cuisine et salon et bungalows, vise une clientèle d’élites artistiques et riches « essentiellement nomades » lassée des hôtels de luxe traditionnels, selon M. Balazs.

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