En images: les pyramides du Soudan, joyaux méconnus… sans doute plus pour longtemps
Alors qu’il possède plus de pyramides que sa voisine l’Égypte, le Soudan n’a attiré qu’environ 700.000 touristes en 2018, contre environ 10 millions pour sa voisine du nord. Une « désaffection touristique » qui pourrait très vite n’être plus qu’un vieux souvenir, tant le gouvernement semble décidé à prendre les mesures pour attirer les visiteurs. Et leurs devises…
Les conflits et les crises sous le règne d’Omar el-Bechir, le contrôle drastique quant à la délivrance de visas et le manque d’infrastructures hôtelières et routières une fois sortis de Khartoum, ont fait du Soudan une destination touristique peu amène.
Mais du changement dans ce domaine pourrait bien avoir lieu : Bechir a perdu le pouvoir en avril dernier suite à un coup d’État, et le nouveau gouvernement civil de transition a directement décidé d’assouplir les règles en matière d’obtention de visas, afin d’attirer davantage de visiteurs – et leur monnaie forte – sur des sites comme celui des Pyramides royales de Méroé. Car comme il était coutume en Égypte, la dynastie nubienne des Kouch, qui régnait dans la région il y a quelque 2.500 ans, enterrait les membres de la famille royale dans des tombes pyramidales.
Près de ces pyramides se trouvent aussi une série de temples et leurs dessins d’époque d’animaux, la ville antique de Naga, mais aussi d’autres pyramides situées à Jebel Barka, plus au nord du pays. Un patrimoine culturel qui ne manquera sans doute pas d’attirer très vite son public de touristes.
Alors qu’il possède plus de pyramides que sa voisine l’Égypte, le Soudan n’a attiré qu’environ 700.000 touristes en 2018, contre environ 10 millions pour sa voisine du nord. Une » désaffection touristique » qui pourrait bien rapidement ne plus être.
Les conflits et les crises sous le règne d’Omar el-Bechir, le contrôle drastique quant à la délivrance de visas et le manque d’infrastructures hôtelières et routières une fois sortis de Khartoum, ont fait du Soudan une destination touristique peu amène.
Mais du changement dans ce domaine pourrait bien avoir lieu : Bechir a perdu le pouvoir en avril dernier suite à un coup d’État, et le nouveau gouvernement civil de transition a directement décidé d’assouplir les règles en matière d’obtention de visas, afin d’attirer davantage de visiteurs – et leur monnaie forte – sur des sites comme celui des Pyramides royales de Méroé. Car comme il était coutume en Égypte, la dynastie nubienne des Kouch, qui régnait dans la région il y a quelque 2.500 ans, enterrait les membres de la famille royale dans des tombes pyramidales. Près de ces pyramides se trouvent aussi une série de temples et leurs dessins d’époque d’animaux, la ville antique de Naga, mais aussi d’autres pyramides situées à Jebel Barka, plus au nord du pays. Un patrimoine culturel qui ne manquera sans doute pas d’attirer très vite son public de touristes.
Le nouveau gouvernement a déjà commencé à assouplir le système des visas, notamment en supprimant l’obligation d’obtenir un permis pour voyager en dehors de Khartoum, a déclaré Graham Abdel-Qadir, sous-secrétaire du ministère de l’Information, de la Culture et du Tourisme. « Il y a déjà eu une augmentation du nombre de touristes en octobre et en novembre grâce au nouveau système »
Des sables désertiques rampants entourent les cimetières royaux des pyramides de Méroé à Begrawiya, dans l’État du Nil, au Soudan.
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Les touristes soudanais arrivent aussi. « Nous avons accueilli trois bus de Soudanais exclusivement hier « , a déclaré Mahmoud Suleiman, responsable du site.
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A Méroé, grâce à l’argent du Qatar et à l’expertise allemande, un centre d’accueil destiné à informer les touristes a été mis en place, pour expliquer l’histoire du Soudan et des pyramides.
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