7 raisons de planifier sans tarder un citytrip à Genève
Le joyau suisse envisage de devenir, d’ici 2025, l’une des villes les plus vertes d’Europe. Mais rien n’empêche d’aller flâner à Genève dès maintenant.
Ces sept arguments devraient vous convaincre… après avoir convaincu Joël Dicker lui-même d’y plonger les personnages de son dernier roman.
On y est vite, l’air de rien
Etant donné que Genève vise un label « green », soutenons cette initiative en évitant de prendre l’avion pour nous y rendre. Surtout que l’alternative éco-friendly est alléchante : au départ de Bruxelles, un train vous mènera jusqu’au cœur de la ville helvète en moins de six heures. Vous faites quoi pendant le voyage ? D’abord vous planifiez vos activités. Ensuite vous vous plongez dans le tout nouveau roman de Joël Dicker, Un animal sauvage, dont la trame se déroule justement dans cette cité baignant au sud du lac Léman…
On y goûte les meilleurs chocolats du monde
Oui, manger du chocolat en Suisse, c’est un peu cliché. Mais en même temps, il faudrait être sot pour passer à côté du… Choco Pass qui, disponible ici ou à l’office de tourisme, permet de parcourir la ville tout en s’arrêtant dans les meilleures chocolateries locales. La Bonbonnière, Guillaume Bichet, Favarger, Sweetzerland, Du Rhône… Si tous ces noms-là ne vous disent rien, allez donc y présenter votre pass et vous y aurez droit à une assiette de dégustation rien que pour vous, avec des menus adaptés pour les kids. Pour les aigreurs d’estomac ou autres petits désagréments, pas de panique : n’oubliez pas que la Croix-Rouge a été inventée en Suisse, et plus particulièrement par un citoyen originaire de… Genève. Henry Dunant, ça vous dit quelque chose ? Dans le cas contraire, embrayez donc avec la visite du Musée International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et plus vite que ça.
On y prend un petit bain de science
Ouvert il y a seulement quelques mois dans l’antre du fameux Cern (Conseil européen pour la recherche nucléaire), le captivant Portail de la Science a pris ses quartiers dans des bâtiments futuristes dessinés par l’architecte italien Renzo Piano. Au programme : une immersion au tout début du temps, il y a 13,8 milliards d’années, pour comprendre l’évolution de notre cher univers. En bonus : une appli qui permet de créer sa propre étoile et de la propulser dans l’espace en criant « vers l’infini et au-delà ! » (par exemple).
On y dort vachement bien
Et on ne dit pas « vachement bien » parce que la vache est l’un des emblèmes nationaux, nous ne mangeons pas de ce pain-là. Non, il y a de vraies adresses hyper-reposantes à Genève, et pas forcément aux prix exorbitants qu’on pourrait imaginer. On pense au très design Ruby Claire (photo ci-dessus) situé en plein centre (dès 143 euros la nuit en chambre double) ou au très graphique Hôtel D posé à cinq minutes à pieds du lac Léman (dès 155 euros la nuit). Bien sûr, on songe aussi au fabuleux The Woodward ouvert il y a trois ans à deux pas des voiliers de plaisance… mais ce n’est pas le même tarif (environ 1000 euros la nuit).
On y mange divinement (et pas seulement de la fondue)
Envie de manger thaïlandais ? Le restaurant Na Village (photo ci-dessus) est une véritable déclaration d’amour à l’art culinaire thaï, et son jardin exotique est un voyage en soi. En quête d’imparables mets transalpins ? Sachez que Kytaly a été élue « meilleure pizzeria de Suisse » en 2020. Féru de tapas ou de petits plats traditionnels helvétiques ? Rendez-vous sur le Bateau-Lavoir amarré le long du Rhône, pour y déguster de la charcuterie valaisanne, du rösti ou encore une variété de… fondues – vous n’y échapperez pas – dont les recettes varient en fonction de l’humeur du chef. On a aussi envie d’ajouter Rooftop°42 pour sa terrasse avec vue sur les toits de la ville et les cocktails qui s’y préparent à la nuit tombée pour transformer le resto en lieu de fête. Encore un cliché à démonter au passage, d’ailleurs: oui, les Suisses savent festoyer.
On y circule gratuitement
Si vous séjournez au moins une nuit à Genève (ce que vous ferez forcément), votre hôtel vous fournira la Geneva Transport Card qui vous permet d’utiliser gratuitement et sans restriction aucune tous les transports en commun de la ville. On applaudit cette initiative… qui en cache une autre : entre mai et octobre, l’association Genève Roule vous permet de louer un vélo gratuitement (en échange d’une pièce d’identité et d’une caution). Autant dire qu’il n’y aucune raison pour ne pas aller pédaler le long du lac, mais aussi se perdre dans les rues du vieux quartier de Carouge, ou même s’aérer dans les vignobles de Satigny situés en bordure de ville et en ramener une bouteille du traditionnel chasselas qui accompagne la fondue genevoise – encore elle, oui, désolé, c’est une obsession.
On s’y détend face aux montagnes
C’est du côté de Coligny, dans une contrée paisible qu’on appelle aussi Genève-Plage, que se trouve le splendide Bain Bleu et ses 3000 mètres carrés d’espaces aquatiques. A l’intérieur, côté spa, on accepte volontiers un petit massage de fin de journée. A l’extérieur, on profite généreusement des bains bouillonnants et d’une terrasse qui offre une vue imprenable sur les massifs environnants. Après cela, on arrête de s’étonner que le New York Times lui-même vient de classer Genève à la 10e place (sur 52) des meilleure destinations à visiter en 2024…
Plus d’infos: www.geneve.com/fr
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