Review | Culinaire

Le resto de la semaine: Maison, cocon néo-rustique et comfort food à Perbais

satisfaction garantie
satisfaction garantie

Restaurant - Maison

- 46, Grand-Rue, à 1457 Walhain (Perbais)

Genre - Cuisine du marché

Atmosphère - Villageureuse

Addition - Assiettes entre 5 à 18 euros

Sur le web - www.instagram.com/maison.baramanger/?hl=fr

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Après les «Racine(s)», voici venu le temps des «Maison». Depuis quelques mois, les enseignes à se baptiser de cette façon se multiplient. Le mot, faussement banal, dit quelque chose de notre époque: un retour au cocon, à la chaleur domestique, invitant à réinvestir son intérieur pour se protéger d’un monde extérieur trop remuant.

Dans ce contexte, le bar à manger Maison, ouvert à Perbais par Aly Colassin et Éric Danhier, s’impose comme un repaire néo-rustique très charmant. Briques rouges, poêle à pellets, tables d’écoliers et lampions de guinguette composent une atmosphère campagnarde et joyeuse. À l’intérieur, les banquettes garnies de coussins rayés et les photos urbaines aux murs injectent une touche pop qui dynamite l’esprit rural sans le trahir.

Une cuisine qui se cherche et désarme.

À table? Des préparations franches, ludiques, parfois un peu maladroites mais toujours bienveillantes. Les croquettes de mac and cheese pimentées au jalapeño ouvrent le bal façon clin d’œil à la comfort food américaine, croustillantes et fondantes tout à la fois.

Puis arrivent les œufs mollets, nappés de crème de parmesan et escortés de jambon fumé et croûtons − une préparation simple, bien balancée, où le gras et le croustillant se répondent sans lourdeur. Le ceviche de thon, lui, séduit par la fraîcheur de la marinade mais aurait gagné à davantage de peps.

Même impression pour les tacos maison, dont la galette manque de relief, avec ce goût de maïs un peu appuyé qui étouffe les garnitures. En revanche, le «doum-doum chocolat», sorte de Magnum artisanal, et la crème brûlée au rhum signent un joli final bien gourmand.

L’ensemble raconte une cuisine qui se cherche encore mais dont la générosité désarme la critique. Côté verres, le couple joue la carte locale sans sectarisme: spritz du Chant d’Éole et flacons du Brabant wallon. Même le sans-alcool est pensé avec style: soda citron-basilic de l’Atelier Cuarenta, Cola Paola de Liège. Enfin, par beau temps, ne pas manquer la terrasse à l’arrière qui a tout de la parenthèse enchantée.

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