Antoine Clasen, vigneron, « J’adore me balader dans les vignes, ce sont des lieux magiques »
Antoine Clasen est l’arrière-arrière-petit-fils du fondateur de la maison luxembourgeoise Bernard-Massard, fondée en 1921. Directeur passionné, cet artisan de la vigne fait pétiller nos apéros chaque été. Il répond à nos questions sur le vif.
La question qu’on vous pose le plus souvent?
«Quel est votre vin préféré?» On a bien dû me le demander mille fois. Et je réponds toujours que le vin, c’est comme les enfants, on les aime tous pareil. Après, je dois bien avouer mes travers et mes penchants… J’admets avoir une petite préférence pour le riesling et le pinot noir.
Le sport que vous pratiquez… en pensée?
Le rugby. Je n’en ai jamais fait, et je n’ai clairement ni la carrure ni les capacités pour en faire, mais je trouve ce sport épatant et tellement impressionnant. J’aime aussi l’esprit de camaraderie qui s’en dégage. J’en regarde beaucoup, et dans ma tête, je suis au cœur de la mêlée!
L’endroit dont vous n’êtes jamais revenu?
C’est simple… Les vignes du monde entier. Partout, il y règne une ambiance particulière et j’adore m’y promener. Ce sont des lieux magiques.
La personne célèbre avec qui vous aimeriez dîner?
Ernest Hemingway. Il dégage une aura interpellante et j’adore ses livres, qui contiennent une sorte d’ambivalence captivante dont j’aurais aimé parler avec lui.
Le plat qui vous ramène en enfance?
Les escalopes viennoises. Servies avec des frites. Si c’est bien fait, c’est tout bonnement stratosphérique. Et l’air de rien, c’est tout un art de les réussir.
Un métier que vous auriez pu exercer?
Ebéniste. Il y a quelque chose de fascinant dans l’artisanat et dans l’idée de façonner des objets ou des meubles avec ses propres mains. J’ai toujours trouvé le travail du bois très noble, donc je suis assez convaincu que ça m’aurait bien plu de le travailler…
Ce qui vous saoule vraiment?
Honnêtement, très peu de choses. Je suis d’une nature assez souple, donc il faut vraiment y aller pour me sortir de mes gonds. En revanche, le mauvais vin – et la mauvaise bouffe –, en plus de me donner mal à la tête, ça a le don de m’irriter.
L’appli de votre smartphone qui est le plus souvent ouverte?
Mes mails… Ma boîte croule sous les courriers non lus et, malgré tous mes essais pour la soulager, je n’y arrive pas (rires). C’est malheureux, bien sûr, mais j’assume. Sinon, je suis aussi beaucoup sur Instagram, j’aime bien y traîner. Et pour compléter mon trio de tête, je citerais aussi l’appli météo, c’est une véritable obsession, vu ma profession…
Un mot pour vous décrire?
Enthousiaste.
Votre achat le plus bizarre?
Probablement une paire de chaussures jaune canari… J’ai dû les mettre deux fois – au grand dam de mon épouse – avant de me rendre compte qu’elles n’étaient vraiment pas de toute beauté… Elles croupissent au placard en attendant des jours meilleurs. Qui sait, peut-être qu’elles resurgiront soudainement.
Ce que vous aimeriez faire, là, tout de suite?
J’irais bien faire un petit tour dans nos caves pour y goûter un pinot noir que nous faisons vieillir en barrique… C’est encore un prototype mais il s’annonce amusant et il faut le goûter minutieusement pour être sûr de sa qualité. Allez, santé!
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