Review | Culinaire

Le restaurant de la semaine: La Bonne Chère, adresse bruxelloise propice au tête-à-tête

on y retourne
© Michel Verlinden
on y retourne

Restaurant - La bonne chère

- 19, rue Notre-Seigneur 1000 Bruxelles

Genre - Cuisine française twistée

Atmosphère - Vivons cachés

Addition - Plats entre 36 et 39 euros, Menus à 35,45 et 55 euros

Téléphone - 02 523 75 55

Sur le web - www.labonnechere.be

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Coincé entre la rue Haute et la rue Blaes, à Bruxelles, La Bonne Chère passe facilement sous les radars. C’était déjà le cas de L’Idiot du village, une adresse pour connaisseurs – fréquentée par la famille royale – qui se trouvait auparavant entre ces murs et dans la lignée de laquelle s’inscrit la nouvelle enseigne.

L’extérieur évoque une sorte de pub britannique. A l’intérieur, deux salles intimistes, l’une dans les tons vert anglais, l’autre rouge. Un joli bar en bois, des lustres en cristal, un épais rideau protégeant des courants d’air, ainsi qu’un étrange tableau figurant une femme appuyée contre un arbre, plantent une atmosphère propice au tête-à-tête.

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Derrière l’endroit, quatre associés aux origines variées, de la Moldavie au Venezuela en passant par l’Alsace: Lora Sapco (en salle), Alexandru Sapco (un chef déjà repéré chez Odette en ville), Jean-Jacques Francès (chef lui aussi) et Jérémie Stoecklin (le sommelier que l’on a pu croiser au Wine Bar des Marolles). Quand on souligne le cosmopolitisme de l’équipe, la réponse fuse, évidente: «C’est Bruxelles.» Ensemble et à la faveur d’une carte de 3 entrées, 3 plats et 3 desserts (du moins le midi, le soir étant l’occasion d’un menu unique), le quatuor défend une cuisine française axée sur le produit qui pratique le goût de la surprise gustative.

© Michel Verlinden

On en a pris d’emblée la mesure à la faveur d’un déjeuner digne de mémoire. Celui-ci s’est ouvert sur un uppercut gustatif, à savoir un ceviche de bar (23 euros). Le délicat poisson est servi avec du maïs grillé et du fruit de la Passion. On a adoré l’idée qui consiste à accompagner la préparation d’un verre de «leche de tigre», la marinade dans laquelle a cuit le bar, soit un gimmick rappelant l’Amérique latine.

En plat? Deux filets de sole (36 euros) humectés d’un jus de crevette de grande profondeur. On aime le joli maki de poireau, les deux asperges et la purée tournée qui signent une assiette picturale. Le dessert, lui, est audacieux, mêlant céleri, chocolat et glace à la fève tonka. Le tout pour une harmonie qui tapisse la bouche longtemps. Une expérience rendue totale grâce aux choix du sommelier dont les suggestions de vins nature sans déviance font mouche. Large sélection de gueuzes en bonus.

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