5 très bonnes raisons d’aller à Fotofever

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

1. Devenir un collectionneur. Derrière le concept de Fotofever initié par Cécile Schall, on trouve l’idée que la photographie s’adresse à tout un chacun et qu’il ne faut pas forcément dépenser des fortunes – certains tirages s’affichant dès 450 euros – pour  » vivre au quotidien avec une oeuvre chez soi « .

L’approche de l’événement se veut fondamentalement démocratique, comme en témoigne l’un de ses slogans :  » L’art se collectionne, mais pas seulement par les plus nantis.  » Fotofever ne dissimule pas son ambition de susciter de nouvelles vocations de collectionneur. Fidèle en cela à une pratique artistique qui s’avère d’un accès plus facile que tant d’autres – minimalisme, conceptualisme… – dans un monde saturé par l’image.

2. Découvrir un panorama unique. La manifestation entend ouvrir les yeux des visiteurs grâce à une sélection unique et originale déployée à travers la présence d’une centaine de galeries et d’éditeurs internationaux. Côté programmation, on notera tout particulièrement des signatures telles que le Français Jean Brice Lemal, le Chinois Liu Bolin, le Brésilien Renato Pasmanik ou le Japonais Macoto Murayama.

3. Voir de la fesse. A chaque édition, la foire photographique met une collection privée à l’honneur. On louera donc le millésime 2013 qui a la bonne idée de se pencher sur les clichés étonnants d’Alexandre Dupouy. La thématique ? De très prometteuses variations autour de la fesse. Le tout pour une exposition qui met en parallèle des images du début du XXe siècle et des prises de vue contemporaine. En guise d’amuse-bouche, la galeriste bruxelloise Emilie Dujat a opéré une sélection de grands formats et de cartes postales intimistes retraçant la démocratisation du genre.

4. Poser son séant et faire le bien. Les organisateurs de l’événement ont demandé à cinq créateurs de customiser un canapé IKEA sur le thème de la fesse. Xavier Lust, Benjamin Spark, Nathalie Dewez, Gerald Watelet et Monsieur Tricot ont répondu présent en livrant leur vision du modèle KLIPPAN qui sera exposée dans le lounge de la foire. Les créations seront vendues ce 7 octobre par la Maison Cornette de Saint Cyr Bruxelles. Le bénéfice de la vente des canapés ? Il sera versé à la Fondation IKEA qui collabore depuis plus de dix ans avec l’Unicef.

5. Suivre de près la photographie contemporaine belge. Bien vu, plutôt que d’apporter la bonne parole de l’extérieur, Fotofever a eu la présence d’esprit de se lier avec les trois institutions majeures du pays. En partenariat avec le musée de la Photographie de Charleroi, la plate-forme exposera une dizaine de signatures révélatrices de la jeune création nationale. Idem pour le FoMu d’Anvers qui débarque avec les dix photographes du projet  » .tiff  » dont les amateurs ont pu apprécier le magazine associé. Last but not least, Bozar mettra à l’honneur les photographies d’architecture moderniste tardive de l’Anversoise Annemie Augustijns.

Fotofever, à Tour&Taxis, 86c, avenue du Port, à 1000 Bruxelles, www.fotofeverartfair.com

Du vendredi 4 au dimanche 6 octobre 2013

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