[à publier cash test] On a testé : un autotest VIH
Vous souhaitez faire le grand saut, partir à l’aventure amoureuse sans protection dans l’intimité la plus totale ? Mais pour s’oser à l’amour avec un grand A, il faut prendre quelques précautions. L’autotest VIH pourrait être THE nouvelle méthode de dépistage. Disponible en pharmacie, son utilisation est des plus facile.
Il suffit, godelureau, foutriquet, mirliflore ! Point ne sachais-tu que je ne fusse plus à prendre ? Approche, Sire Gosling, et mon preux derechef te pourfendra ta race ! Autrement dit, chers lecteurs, je batifole, je conte fleurette, je kiffe la vibe avec mon mec. Car, oui, ça y est, j’ai un mec ! Un tout nouveau, tout beau, tout chaud, rencontré cet été au détour d’un chemin. J’avais juré (mais un peu tard), que l’on ne m’y prendrait plus, et voilà qu’à nouveau je suis sous le charme, comme possédée par une princesse Disney. Mais l’amour, raaah, l’amour ! La romance, les papillons, la tendresse et puis… le sexe ! Safe, of course, c’est pourquoi nous avons attendu trois mois avant de nous passer du préservatif. Il nous fallait tout d’abord franchir l’étape du dépistage, je me suis donc dit que c’était le moment idéal pour essayer un autotest HIV, disponible en pharmacie. Force est de reconnaître que c’est d’une facilité déconcertante. A l’aide d’un autopiqueur (semblable à celui employé par les personnes diabétiques pour contrôler leur glycémie), on prélève une goutte de sang au niveau du doigt. On recueille ensuite celle-ci à l’aide du bâtonnet-test qui, une fois trempé dans le diluant, révélera le résultat, un peu à la manière d’un test de grossesse. C’est le nombre de lignes (1 ou 2) qui vous permettra de connaître votre statut sérologique, à condition bien sûr d’avoir scrupuleusement observé les règles d’utilisation. Pour que le test soit complètement fiable, il est par exemple impératif d’attendre trois mois après le rapport à risque. J’avoue l’avoir essayé » pour du beurre « , dans la mesure où j’avais demandé à mon médecin un bilan sanguin et un frottis au préalable. D’une part, parce que l’autotest ne détecte pas les autres joyeusetés sexuellement transmissibles, d’autre part, parce que je ne me voyais pas affronter une potentielle mauvaise nouvelle sans être accompagnée par un membre du corps médical. J’ai néanmoins conscience qu’il s’agit encore d’un sujet tabou pour certains, aussi est-il intéressant de donner à tout un chacun la possibilité de s’autodépister chez soi. Le prix est relativement élevé (environ 30 euros) et doit, selon moi, le rester, je suis d’avis qu’il faut encourager les gens à se tourner vers des professionnels de la santé. Ce qui doit d’ailleurs être fait de toute urgence en prenant les précautions qui s’imposent si le test s’avère positif. S’il faut bien sûr tout faire pour se protéger du virus et que celui-ci est loin d’être anodin, les traitements actuels permettent à une personne séropositive de ne plus transmettre le VIH une fois la charge virale devenue indétectable grâce aux médicaments. Bi, homo, hétéro, le sida est notre affaire à tous, filez vous faire dépister et, d’ici là, sortez couverts !
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