A 97 ans, Iris Apfel se qualifie comme l’ado la plus âgée du monde. Réputée pour son sens du style et ses looks extravagants, l’Américaine publie son autobiographie, malicieusement baptisée ItaliqueIcône malgré moi – rêveries d’une starlette gériatrique.
L’occasion de parcourir la vie de celle qui a cumulé les jobs, que ce soit au quotidien Women’s Wear Daily, pour le designer d’intérieur Elinor Johnson, comme décoratrice à la Maison-Blanche pour le compte de neuf présidents ou à la tête d’Old World Weavers, une société fondée avec son mari adoré, spécialisée dans la confection de textile aux influences vintage. Les conseils, citations et anecdotes sur ses pérégrinations vestimentaires ne manquent pas, comme quand, pas plus haute que trois pommes, elle piquait une crise à sa maman parce que le ruban noué dans ses cheveux n’était pas totalement assorti à sa tenue – elle n’apprendra que plus tard que mieux vaut éviter le » tout coordonné » pour faire mouche. Mention spéciale également pour la large série de photographies issues de ses archives personnelles, qui permettent d’en savoir davantage sur l’histoire de cette icône de la mode, devenue célèbre grâce à une exposition organisée sur elle au Met, à New York, en 2005. Y étaient exposés 80 tenues et une centaine d’accessoires, les signatures des looks d’Iris Apfel, qu’il s’agisse de ses fameuses lunettes rondes ou de ses bijoux portés en accumulation.
Icône malgré moi, rêveries d’une starlette gériatrique, par Iris Apfel, Michel Lafon, 176 pages.
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