Les confidences d’Alix Battard, de son lien à Dries Van Noten à sa passion nostalgique pour les framboises
Passée de la présentation du RTL Info à celle de Place Royale, Alix Battard jongle aujourd’hui entre sa carrière de journaliste et celle d’entrepreneuse. Celle qui a lancé avec une amie la marque de joaillerie daŭre en juin dernier répond à nos questions sur le vif.
La question qu’on vous pose le plus souvent?
“Qui écrit ton journal télévisé?” Beaucoup de gens pensent qu’on a des petites mains qui le font pour nous, alors que justement, l’écriture est la partie la plus intéressante de ce métier. D’ailleurs, j’arrivais vers 7h30 à la rédaction pour présenter le JT de 13 heures!
Le créateur de mode qui vous émeut le plus?
Dries Van Noten. Il y a à la fois une forme de simplicité et de prise de risque dans chacune de ses collections. J’ai eu l’occasion de l’interviewer lors d’une Fashion Week à Paris, c’est un homme très touchant. J’ai grandi avec un papa qui a toujours bien aimé la mode, et qui offrait chaque année à ma maman une belle pièce de Dries Van Noten. C’est assez audacieux d’offrir un vêtement de couturier à sa femme sans qu’elle l’ait essayé au préalable! En ce qui me concerne, pour l’instant, vu le budget que cela représente, ça reste plutôt de l’ordre du fantasme.
La célébrité avec qui vous aimeriez dîner?
Avec Kate Middleton, c’est mon côté un peu royal watcher (rires). Je la trouve fascinante, j’aurais un million de questions à lui poser parce que l’envers du décor des monarchies me passionne… Au passage, j’essayerais de lui refourguer des bijoux de ma collection pour avoir une bonne ambassadrice!
Votre vêtement fétiche?
Ce que j’ai le plus dans mon dressing, ce sont les chemises blanches. Je dois en avoir au moins dix, qui ont toutes quelque chose de légèrement différent – un col un peu plus pointu, une coupe plus ample, un tissu plus satiné… C’est un vêtement qui est chic en toutes circonstances, que ce soit avec un jeans ou une jupe: quand je ne sais pas quoi mettre, je me rabats toujours là-dessus. En chemise, on est toujours bien à l’écran: Claire Chazal en était la preuve.
La chose la plus folle que vous ayez faite?
Arrêter le JT pour me lancer dans l’entrepreneuriat! C’est une sacrée prise de risques: j’avais un métier passionnant, très valorisant, un statut acquis au fil des années… Tenter autre chose était osé, mais je suis contente, parce que je n’ai jamais autant appris que ces derniers mois. Je ne suis certainement pas moins stressée, mais je développe plein de nouvelles compétences qui me titillaient.
Le plat qui vous ramène en enfance?
Plus qu’un plat, je dirais les framboises. J’ai grandi à la campagne à côté de chez mes grand-parents, qui avaient un magnifique potager rempli de framboisiers. J’ai passé mon enfance à aller ramasser, pieds nus, des saladiers entiers de fruits. Du coup, aujourd’hui, quand je mange une framboise fraîchement cueillie, j’ai soudainement 8 ans et je traverse ce jardin que j’ai tant aimé…
Le bijou dont vous ne vous séparez jamais?
J’adorais ma grand-mère, c’était une personne très importante dans ma vie. Elle avait pas mal bijoux, c’est d’ailleurs d’elle que je tiens mon amour de la joaillerie, et ma fille est née la date de son anniversaire, le 9 février, comme un clin d’œil du ciel. Quand elle a été en rémission de son cancer*, mon père m’a offert la bague de fiançailles de ma grand-mère. C’est mon bijou le plus précieux et le plus symbolique.
Un mot pour vous décrire?
Je dirais sociable. Je suis très ouverte aux autres, mais paradoxalement je peux aussi m’énerver assez vite. Chez les guides, mon qualificatif était «bouchon de champagne», parce que j’aime être entourée et je suis joyeuse, mais quand ça pète, ça pète!
Ce que vous aimeriez faire là, tout de suite?
Je pars à l’instant même marcher quelques jours rien qu’avec mon mari en montagne, dans l’Auvergne. Je réjouis de me perdre pendant trois jours sans téléphone, rien qu’à nous deux.
*À l’âge de deux ans et demi, la fille aînée de Laurent Haulotte et Alix Battard, Théodora, a dû lutter contre un cancer du rein. Le couple est également parents d’une petite Georgia, qui venait de naître quand la maladie de sa soeur a été diagnostiquée.
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