En images: 10 bâtiments iconiques à voir à Paris durant les JO
Alors que Paris vibre au rythme des épreuves olympiques, de nombreux visiteurs s’y rendent pour soutenir les athlètes. Mais la ville Lumière regorge de pépites architecturales qui n’attendent qu’à être découvertes. La preuve par 10 !
Et si on s’offrait une bonne dose d’architecture et de design tout en soutenant les sportifs lors des Jeux Olympiques ? C’est que depuis 15 ans, Paris a vu son patrimoine urbain s’enrichir de nombre de projets d’architecture contemporaine qui méritent le détour.
Si l’on manque encore un brin de recul pour parvenir à cadrer l’architecture contemporaine (laquelle est tantôt légère et organique tantôt mastoc et toute en angles) il n’en reste que les bâtiments qui sont sortis de terre ces dernières années dessinent les contours intéressants et délicats de l’architecture de demain.
Envie d’en savoir plus (et de vous faire votre propre idée de ce style)? Suivez-le guide !
1. La Philharmonie de Paris
Inaugurée en 2015, au sein du parc de la Villette, la Philharmonie de Paris se déploie sur une surface de 20.000 mètres carrés. Ce temple de la musique, signé Jean Nouvel, est pensé comme une sorte de colline de métal, recouverte de pavés et traversée par un aileron central qui joue avec les perspectives.
2. La Fondation Louis Vuitton
Bilbao a son Guggenheim, Copenhague ses maisons dansantes, et depuis 2014, Paris a sa fondation Louis Vuitton, conçue par l’architecte américain Frank Gehry.
Ce bâtiment monumental aux allures de navire culmine à près de 46 mètres de haut et déploie ses voiles de verre sur 12.000 mètres carrés.
3. La Fondation Pathé
On file ensuite en plein centre de Paris où l’ancien théâtre des Gobelins s’est offert une cure de jouvence sous le crayon affuté de l’agence Renzo Piano (à qui l’on doit aussi le Centre Pompidou).
Derrière la façade sculptée par Rodin aux alentours de 1869, c’est une immense coque d’aluminium toute en courbes qui a été posée sur un jardin urbain. Si le rez-de-chaussée ainsi que les deux derniers étages sont entièrement vitrés, les trois étages intermédiaires, dédiés au stockage des archives ainsi qu’aux espaces d’expo, sont complètement hermétiques.
4. Le siège du Monde
C’est un joli cadeau d’anniversaire que s’est offert le célèbre quotidien pour ses 75 ans, en 2020 : de nouveaux bureaux. Ces derniers ont été conçus par l’agence norvégienne Snøhetta et le bureau d’architecture français SRA Architectes.
Véritable bâtiment-pont qui s’étale sur 137 mètres de long (et 37m de haut), il domine la gare d’Austerlitz. La structure est habillée de 20.000 éléments de verre – qui peuvent faire penser à des pixels- et offrent divers degrés de transparence ou d’opacité.
5. La Seine Musicale
Nouveau projet pharaonique à l’allure quasi futuriste, la Seine Musicale est sortie de l’eau en 2017.
Conçue par Shigeru Ban (lauréat du Prix Pritzker en 2014) et Jean de Gastines, cette immense boule posée sur l’ile Seguin, dans la Seine, abrite une salle de concerts ainsi qu’un sublime auditorium niché dans sa sphère de verre. Ce dernier, grâce à des panneaux photovoltaïques, suit la course du soleil et tourne tous les quarts d’heure.
6. Le Musée du Quai Branly
Autre projet que l’on doit à Jean Nouvel, le musée du Quai Branly a été inauguré en 2006. Situé en bord de Seine, le bâtiment est comme posé sur des pilotis au cœur d’un immense espace vert.
Dédié aux Arts et Civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, le musée, dont la façade vitrée ornée de sérigraphies et de plantes attire des millions de visiteurs chaque année, est labellisé depuis 2016 Architecture contemporaine remarquable.
7. La Samaritaine
Haut-lieu du shopping chic de la capitale de la Mode, la Samaritaine a fait peau neuve après de longs travaux de rénovation et a dévoilé son nouveau minois en 2021. Associant les époques et les genres, sa façade Art Deco a été restaurée avec soin tandis que sur la rue de Rivoli, c’est une devanture contemporaine qui a été créée.
Véritable prouesse technique et architecturale portée par l’agence Sanaa, ce ne sont pas moins de 343 panneaux de verres courbés et sérigraphié qui ornent ce pan de mur ondulé, dont le plissé ainsi formé n’est pas sans évoquer le tombé délicat d’un voile.
8. La Cité de la Mode et du Design
Véritable fourmilière du secteur artistique, la Cité de la Mode et du Design a vu le jour en 2009. Sous l’impulsion du cabinet parisien Jakob + MacFarlane, le bâtiment, tout en béton, verre et métal, est desservi par une gigantesque passerelle métallique de couleur verte (illuminée une fois la nuit tombée) qui suit les contours de la Seine. Les architectes du projet y signent une « une architecture vivante et organique qui se connecte au tissu urbain environnant. »
Véritable ville dans la ville, la Cité de la Mode et du Design abrite mille-et-une institutions. De l’Institut français de la mode, au club Wanderlust, sans oublier ses restos et bars en terminant ainsi qu’un immense solarium, c’est un véritable hub créatif qui accueille chaque année près d’1 million et demi de visiteurs
9. Le Siège du Parti Communiste Français
C’est une véritable curiosité dans le paysage architectural parisien. Sorte d’OVNI du bâti, l’espace Niemeyer, plus connu pour être l’actuel siège du parti communiste français, est l’un des exemples les plus marquants de l’architecture moderne en France.
Conçue par l’architecte brésilien du même nom en 1971, cette imposante structure repose sur cinq piliers en béton massif, et sa façade est recouverte de verre ondulé, reflétant ainsi le ciel de Paris et ses couleurs.
Et si l’extérieur impressionne, l’intérieur n’est pas en reste et mérite le détour également. Joliment courbé et baigné de lumière naturelle, le bâtiment est une véritable pépite à (re)découvrir sans plus attendre.
10. La résidence Fulton
Enfin, on file dans le 13e arrondissement, en pleine mutation et regorgeant de trésors d’architecture contemporaine insoupçonnés. Comme la résidence Fulton, par exemple. Cet ensemble d’immeubles d’habitation n’a de prime abord, rien de bien exceptionnel.
Pourtant, ses balcons (signés par Bernard Bühler) aux nuances dichroïques et à la découpe asymétrique transforment ses façades et amènent un peu de couleur dans le gris de Paris. Dicho-quoi ? Dichroïque ! Cela veut dire qu’en fonction de votre point de vue ou de l’orientation du soleil, la couleur réfléchie par les balcons change. Elle passe ainsi du jaune au bleu en s’offrant des nuances violettes ou roses.
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