Testé pour vous: la machine qui prédit l’âge de votre peau
Avez-vous l’air plus jeune ou plus âgé que ce qu’indique votre carte d’identité? En 20 minutes, le Skin Screen de Lancôme analyse huit caractéristiques de votre peau et les compare aux résultats moyens d’une personne de votre âge. Le but? Détecter les points à corriger et proposer une routine personnalisée.
Le constat est désormais scientifiquement établi: notre style de vie et en particulier la manière dont nous protégeons notre peau contre les rayonnements UV ont une influence décisive sur le vieillissement cutané. Certes, la génétique intervient aussi mais les facteurs extérieurs – alimentation, hydratation, sommeil, pollution, hygiène, exposition au soleil, le fait de fumer ou de boire de l’alcool… – aussi appelés épigénétique sont responsables à 80% des transformations de notre visage. Une bonne nouvelle quand on y pense puisqu’il est donc possible d’agir et surtout de prévenir. En optant pour une routine de soin parfaitement adaptée aux besoins de la peau.
Lancôme a pour cela développé un outil de diagnostic qui permet à chacun de dresser en 20 minutes un état des lieux de ses forces et de ses faiblesses. De regarder aussi où l’on se situe par rapport à ce à quoi ressemble – en moyenne – une peau de son âge. L’examen est gratuit et totalement indolore. Il ne s’agit bien sûr que d’une analyse cosmétique et non d’un diagnostic médical, à réserver donc aux peaux qui ne présentent pas de soucis majeurs. Direction le stand de Lancôme, dans l’espace beauté de l’Inno, Rue Neuve, à Bruxelles.
La phase de test proprement dite se déroule en deux parties: une conseillère vous installe d’abord face au Skin Screen chargé de prendre les clichés. Pas besoin de bouger la tête: c’est l’appareil à l’allure futuriste qui se déplace en autorotation pour alterner les photos de face ou de profil avec une grande précision – 33° à gauche et à droite exactement. Trois modes d’éclairage sont utilisés afin de mettre en avant différents types de problèmes de peau. Les « défauts » seront visibles sur les photos que l’on vous montrera par la suite. Mais surtout les images seront comparées par une intelligence artificielle à des images similaires provenant des Atlas du vieillissement cutané compilés par la groupe L’Oréal depuis plus de 20 ans. On y documente les signes cliniques du vieillissement chez les hommes et chez les femmes de phototypes différents. Et ce afin d’évaluer et de prévoir le vieillissement général du visage. Dans le cas présent, cela permet de voir où l’on se situe par rapport à une moyenne. Pendant que l’ordinateur travaille, vous complétez un questionnaire général permettant d’identifier vos attentes mais aussi de faire le point sur votre routine beauté actuelle.
Vient ensuite l’étape la plus cruelle: celle où l’on vous confronte à la liste des dégâts éventuels. Ces photos sont loin d’être flatteuses et surtout leur but est de faire ressortir les défauts! Nul besoin de s’alarmer pour autant car ce qui importe surtout c’est de voir ensuite si l’on est plus ou moins dans la norme de son âge et où l’on peut ensuite intervenir pour corriger le tir en fonction de ses priorités personnelles. Pour ma part, je sais que je ne me suis pas suffisamment protégée du soleil jusqu’à la trentaine : pendant mon enfance et le début de ma vie d’adulte tout au plus soupçonnait-on l’existence d’un lien entre une exposition à risque – sans filtre et aux heures les plus chaudes en été – et les cancers cutanés. Nul mention alors de l’impact des rayons au quotidien sur le vieillissement cutané. Je m’attends donc à un état des lieux peu glorieux quand il sera question de détecter des tâches brunes et autre signe d’hyperpigmentation due à l’absorption des rayons UVA par la mélanine des cellules épidermiques. Je sais aussi que pour véritablement corriger ces défauts, un passage chez le dermato pour des traitements plus invasifs qu’une crème – des peelings notamment – serait obligatoire. Je suis plutôt encline, à ce stade, à accepter les conséquences du passé et à miser plutôt sur le prévention pour éviter que cela n’empire.
La machine s’est donc intéressée à ma texture de peau, sa régularité. A la présence de pores visibles, soit ces petits orifices dans lesquels se trouvent nos – indispensables – glandes sudoripares. Elle a aussi mesuré la taille et la profondeur de mes rides. Constaté l’existence de taches rouges – dues à l’acné, les inflammations ou les varicosités. Noté la présence de taches brunes et de traces d’hyperpigmentation. Pronostiqué sur base des réponses au questionnaire le degré d’hydratation de la peau. Et mesuré le relâchement cutané du bas du visage. Au vu des clichés et ma position sur l’échelle d’évaluation de 1 à 100 des 8 paramètres étudiés, je constate que je ne me suis pas trompée.
Sur ces huit critères d’évaluation je suis « dans le rouge » pour trois, dans la moyenne pour quatre et même carrément dans le vert pour un. Sur la nature des problèmes, j’avais plutôt une vision réaliste de l’état de ma peau (voir photo). Je ne suis même pas trop à plaindre du côté des rides et ridules. Je vais donc concentrer mes efforts sur l’hydratation – en prenant également soin de boire plus d’eau – et la fermeté. Ainsi que sur l’éclat du teint. Il va de soi qu’aujourd’hui, je protège bien plus ma peau des rayons du soleil que par le passé. Et ce même lorsque je ne m’expose pas volontairement en été.
Il ne reste plus qu’à passer par la case « routine de soin »: car si le test est gratuit, il a bien sûr pour but de conseiller l’achat de produits de la marque. Libre à chacun bien sûr de choisir dans la liste ce dont il ou elle a besoin. La conseillère me fera d’ailleurs découvrir certains d’entre eux en me les appliquant sur le visage avant de me proposer un léger maquillage. De quoi sortir de là le moral au beau fixe.
En conclusion, je trouverais intéressant de refaire ce test dans quelques mois, histoire de voir s’il y a une amélioration visible. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est sûrement pas réservé aux peaux matures. Car les images permettent de détecter des soucis qui ne sont pas toujours visibles à l’oeil nu comme la formation des taches pigmentaires. Un bon moyen de sensibiliser les ados et jeunes adultes pas toujours enclins à opter pour un soin visage avec SPF ou à se mettre de la crème solaire en été.
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