Cinq mamans de célébrités nous racontent la notoriété de leur fille
On ne connaît rien d’elles, même pas leur prénom. Discrètes, attentionnées et aimantes, elles vivent dans l’ombre de leur enfant sans intervenir. Leur credo ? Soutenir et encourager leur progéniture dans leur choix atypique.
Il serait le cordon ombilical le plus difficile à couper d’entre tous. Patricia Delahaie, coach de vie, spécialiste des rapports humains et auteure de La relation mère-fille. Les 3 clés de l’apaisement (*), insiste sur l’importance, dans ce duo féminin, de toujours s’ajuster, s’accommoder, s’accorder l’une à l’autre, tout au long de l’existence. La clé d’une relation épanouie, équilibrée, et d’un lien authentique. D’autant plus dans le cas où la fille devient célèbre. » Le risque que ce lien se modifie existe, même s’il n’est pas fatal. Dans des cas extrêmes, certaines mamans peuvent jalouser leur enfant ou tirer une gloire personnelle de leur carrière par procuration, en disant » c’est moi qui l’ai fait ! » « , explique Patrick Traube, psychologue et psychothérapeute. S’il n’y a pas de recette miracle pour vivre la célébrité, naissante ou non, de sa progéniture, certaines attitudes sont à bannir ou, au contraire, à encourager. » Le déni, l’indifférence ou, pire encore, la dépréciation du mérite sont des réactions malsaines. A contrario, j’invite à communiquer la fierté éprouvée vis-à-vis de son enfant, à reconnaître sa capacité personnelle, le travail réalisé pour parvenir au succès et les qualités humaines mobilisées (persévérance, courage…), tout en lui rappelant qu’il ne doit pas son succès à lui seul, mais aussi aux ouvreurs de portes, qui étaient là au bon moment et auxquels il doit une gratitude infinie « , précise l’expert.
Diane Drory, psychologue spécialisée dans l’enfance, rappelle à quel point il est préférable de ne pas s’immiscer dans les désirs de sa descendance. » De toute façon, on ne choisit pas ces envies, elles s’imposent à nous. Ce sont elles qui nous commandent et nous mobilisent. Mais attention, ne pas se mêler ne signifie pas se désintéresser. Le rêve doit être entendu, accueilli, soutenu et, le cas échéant, interrogé « , insiste Patrick Traube, qui ajoute qu’il ne faut pas non plus tomber dans la caricature et devenir un » porte-rêve » parental, voire tout abandonner pour se consacrer à la gloire naissante de ses chéris. Et l’imaginaire collectif de se souvenir du petit Jordi, gamin star à 4 ans, dont le père avait décidé de prendre la carrière en main, avant que le bébé le plus célèbre du monde ne retombe dans l’oubli… » L’enfant risque de culpabiliser de ne pas être à la hauteur de l’attente parentale. Si beaucoup de fillettes ou d’adolescentes aspirent à devenir chanteuses ou actrices, les soutenir dans leur projet est évidemment important. A condition que cela reste leur rêve à elle, pas celui d’une famille tout entière « , conclut Diane Drory. Cinq mamans de personnalités belges nous ont raconté la notoriété de leur fille, avec un même leitmotiv : respecter leur choix, être à leurs côtés… et ne pas se prendre la tête.
Elvire, maman de Virginie Hocq, comédienne et humoriste h2>
» Bébé déjà, Virginie était rigolote. Elle souriait tout le temps et était de nature très gaie, je ne sais pas si c’était un signe. Son papa était comédien dans un théâtre amateur et quand nous allions le voir, elle aimait beaucoup cet univers particulier, le contact avec les autres… elle adorait aussi répéter des blagues par coeur, même si elle ne les comprenait pas, à peine âgée de 4 ans ; faire rire l’emballait déjà. Idem dans les réunions de famille ou à des spectacles scolaires : elle raffolait de monter sur scène, parler en public, chanter… C’est à 8 ans qu’elle a eu un déclic, en présentant toutes les classes de son école à la place de la directrice. » Plus tard, je veux faire du théâtre ! « , nous a-t-elle annoncé le jour même. La réaction de son père a été directe : » OK, termine ton Coca, et c’est tout. » (rires). On pensait évidemment qu’elle changerait d’avis. Pourtant, non ! A 8 ans, on l’a donc inscrite à un cours de déclamation, puis au théâtre. J’ai très vite senti qu’il ne s’agissait pas d’un simple hobby, mais d’une réelle passion, d’un vrai don, elle n’avait pas du tout peur de ce qui l’attendait. Quand elle nous a informés qu’elle étudierait au Conservatoire pour en faire un métier, j’ai évidemment eu quelques craintes : le boulot est difficile, percer en Belgique n’est pas évident et c’est un univers à part. Mais je lui ai fait confiance, comme son papa, d’ailleurs.
D’année en année, on voyait son potentiel se développer, nous étions sereins, comme tout notre entourage, car elle était clairement douée. En sortant de scène, elle est tellement rayonnante qu’il n’y a aucun doute : elle a ça dans le sang ! Bien sûr, je suis parfois un peu tracassée par son horaire énergivore, alors qu’elle est maman, par exemple. Mais avec le recul, je suis persuadée que son père et moi avons bien fait de la laisser faire. Virginie m’impressionne énormément, c’est une femme très volontaire. Je n’ai pas participé directement à son ascension, mais je la soutiens à ma façon depuis toujours et encore aujourd’hui, en gardant sa fille, notamment, très gaie et marrante aussi… Qui sait (rires) ? «
(*) La relation mère-fille. Les 3 clés de l’apaisement, par Patricia Delahaie, Leduc. S Editions. p>
Bernadette, maman de Stéphanie Thunus, chef étoilée h2>
» Qui aurait pensé que Stéphanie, qui ne mangeait quasi rien avant l’âge de 3 ans, deviendrait chef étoilée ? Son rapport à la nourriture ne présageait rien de tel, elle n’était pas particulièrement gourmande. J’ai toujours beaucoup travaillé dans notre ferme et vers l’âge de 11 ans, elle préparait les repas pour m’aider, mais jamais elle n’innovait, elle faisait simplement ce que je lui demandais. Quand elle a eu 14 ans, nous sommes partis pour la première fois en vacances, j’avais choisi un très bel endroit… ça a été le déclic ! » C’est la cuisine que je veux faire ! « , elle n’en démordait pas. J’y croyais moyennement, mais elle a ensuite mûri sa réflexion pendant deux ans et n’a pas changé d’avis. Moi-même, je ne suis pas très douée en la matière, on ne peut donc pas dire que je l’aie influencée. La fête de Noël est devenue » son » jour : chaque année, elle mettait les petits plats dans les grands et prenait toute la préparation du repas festif en main, son talent était indéniable. Pendant sa formation, puis dès ses débuts comme professionnelle, j’ai été impressionnée par sa grande détermination et son courage, c’est un métier très dur. Quand elle a eu son étoile à 31 ans seulement, j’étais ébahie par la vitesse à laquelle elle perçait.
Avec le recul, je la vois terriblement épanouie, vraiment dans son élément et je ne regrette pas de l’avoir laissée faire. Il ne s’agissait nullement d’un caprice ou d’un coup de tête, mais d’une évidence. Quand elle a annoncé que c’était à Seneffe qu’elle souhaitait installer son restaurant, Au Gré du Vent, j’avoue que j’avais la larme à l’oeil, tant j’étais contente ! Elle avait 28 ans, nous l’avons soutenue afin qu’elle puisse construire son restaurant, non sans quelques craintes. Mon père avait d’ailleurs très peur de la viabilité d’une cuisine de standing ici et que le public ne suive pas. Je n’ai pas contribué à sa réussite, j’ai simplement donné un coup de pouce, avec son papa, afin qu’elle ait un ballon d’oxygène pour démarrer. Mais nous sommes des gens de la terre, nous sommes lucides, l’étoile ne nous a pas fait attraper la grosse tête, c’est l’aboutissement d’un travail colossal, sans compter qu’elle va accoucher d’un troisième enfant. Franchement, c’est époustouflant. J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour ma fille ! »
Elvire, maman de Virginie Hocq, comédienne et humoriste h2>
» Bébé déjà, Virginie était rigolote. Elle souriait tout le temps et était de nature très gaie, je ne sais pas si c’était un signe. Son papa était comédien dans un théâtre amateur et quand nous allions le voir, elle aimait beaucoup cet univers particulier, le contact avec les autres… elle adorait aussi répéter des blagues par coeur, même si elle ne les comprenait pas, à peine âgée de 4 ans ; faire rire l’emballait déjà. Idem dans les réunions de famille ou à des spectacles scolaires : elle raffolait de monter sur scène, parler en public, chanter… C’est à 8 ans qu’elle a eu un déclic, en présentant toutes les classes de son école à la place de la directrice. » Plus tard, je veux faire du théâtre ! « , nous a-t-elle annoncé le jour même. La réaction de son père a été directe : » OK, termine ton Coca, et c’est tout. » (rires). On pensait évidemment qu’elle changerait d’avis. Pourtant, non ! A 8 ans, on l’a donc inscrite à un cours de déclamation, puis au théâtre. J’ai très vite senti qu’il ne s’agissait pas d’un simple hobby, mais d’une réelle passion, d’un vrai don, elle n’avait pas du tout peur de ce qui l’attendait. Quand elle nous a informés qu’elle étudierait au Conservatoire pour en faire un métier, j’ai évidemment eu quelques craintes : le boulot est difficile, percer en Belgique n’est pas évident et c’est un univers à part. Mais je lui ai fait confiance, comme son papa, d’ailleurs.
D’année en année, on voyait son potentiel se développer, nous étions sereins, comme tout notre entourage, car elle était clairement douée. En sortant de scène, elle est tellement rayonnante qu’il n’y a aucun doute : elle a ça dans le sang ! Bien sûr, je suis parfois un peu tracassée par son horaire énergivore, alors qu’elle est maman, par exemple. Mais avec le recul, je suis persuadée que son père et moi avons bien fait de la laisser faire. Virginie m’impressionne énormément, c’est une femme très volontaire. Je n’ai pas participé directement à son ascension, mais je la soutiens à ma façon depuis toujours et encore aujourd’hui, en gardant sa fille, notamment, très gaie et marrante aussi… Qui sait (rires) ? «
Bernadette, maman de Stéphanie Thunus, chef étoilée h2>
Audrey, maman d’Aisling D’Hooghe, gardienne de but de hockey en 1ère division h2>
» Chez les Jamaïcains, l’activité physique fait partie de la vie quotidienne de tous, il s’agit d’une échappatoire salutaire. Pour moi, c’est donc naturel de la pratiquer. Quand Aisling a eu 3 ans, j’ai pensé qu’elle était prédisposée pour le sport, comme sa soeur, d’ailleurs : elle avait une musculature puissante, un vrai potentiel. Vers 6 ans, elle a fait du tennis et du judo, dès 8 ans, elle jouait au ballon rond avec des garçons plus âgés. A 10 ans à peine, elle avait d’ailleurs déclaré à son papa qu’elle deviendrait footballeuse ! On a préféré couper court : Aisling est atteinte de sclérose en plaques, cette discipline à haut niveau aurait trop sollicité son corps. On l’a donc dirigée vers le hockey, qu’elle continuait, parallèlement au tennis. Son père, qui l’accompagnait aux entraînements et la coachait un peu, me disait à quel point elle était excellente, et moi, je pensais qu’il exagérait (rires)… mais il ne se trompait pas, la Fédération l’a repérée et l’a prise par la main. Tout s’est enchaîné. A 15 ans, on peut dire qu’elle a choisi définitivement le hockey et que le hockey l’a choisie ! J’ai toujours été impressionnée par sa volonté, qui la pousse à se dépasser, à être la meilleure.
Comme maman, et toujours dans la mentalité jamaïcaine, je suis persuadée que sport et études ne font qu’un. J’ai donc veillé à ce qu’Aisling étudie après ses humanités. Elle a commencé une formation pour devenir kiné, mais l’école a refusé qu’elle continue, son taux d’absence était trop important, pour les travaux pratiques, notamment, le hockey prenant quasiment toute la place. Je le regrette : comme parent, je suis évidemment inquiète quant à l’avenir de mon enfant, avoir un diplôme en poche aurait été une valeur ajoutée et une façon de pouvoir se retourner, en cas d’accident ou de reconversion, quand elle sera plus âgée. Ce manque de moyens scolaires pour les sportifs de haut niveau en Belgique est aberrant ! Cela dit, avec le recul, je suis évidemment heureuse que ma fille vive sa passion comme gardienne de but à Waterloo. Je suis contente d’avoir décelé chez elle, comme chez sa soeur, un réel potentiel ! «
Bernadette, maman de Stéphanie Thunus, chef étoilée h2>
» Qui aurait pensé que Stéphanie, qui ne mangeait quasi rien avant l’âge de 3 ans, deviendrait chef étoilée ? Son rapport à la nourriture ne présageait rien de tel, elle n’était pas particulièrement gourmande. J’ai toujours beaucoup travaillé dans notre ferme et vers l’âge de 11 ans, elle préparait les repas pour m’aider, mais jamais elle n’innovait, elle faisait simplement ce que je lui demandais. Quand elle a eu 14 ans, nous sommes partis pour la première fois en vacances, j’avais choisi un très bel endroit… ça a été le déclic ! » C’est la cuisine que je veux faire ! « , elle n’en démordait pas. J’y croyais moyennement, mais elle a ensuite mûri sa réflexion pendant deux ans et n’a pas changé d’avis. Moi-même, je ne suis pas très douée en la matière, on ne peut donc pas dire que je l’aie influencée. La fête de Noël est devenue » son » jour : chaque année, elle mettait les petits plats dans les grands et prenait toute la préparation du repas festif en main, son talent était indéniable. Pendant sa formation, puis dès ses débuts comme professionnelle, j’ai été impressionnée par sa grande détermination et son courage, c’est un métier très dur. Quand elle a eu son étoile à 31 ans seulement, j’étais ébahie par la vitesse à laquelle elle perçait.
Avec le recul, je la vois terriblement épanouie, vraiment dans son élément et je ne regrette pas de l’avoir laissée faire. Il ne s’agissait nullement d’un caprice ou d’un coup de tête, mais d’une évidence. Quand elle a annoncé que c’était à Seneffe qu’elle souhaitait installer son restaurant, Au Gré du Vent, j’avoue que j’avais la larme à l’oeil, tant j’étais contente ! Elle avait 28 ans, nous l’avons soutenue afin qu’elle puisse construire son restaurant, non sans quelques craintes. Mon père avait d’ailleurs très peur de la viabilité d’une cuisine de standing ici et que le public ne suive pas. Je n’ai pas contribué à sa réussite, j’ai simplement donné un coup de pouce, avec son papa, afin qu’elle ait un ballon d’oxygène pour démarrer. Mais nous sommes des gens de la terre, nous sommes lucides, l’étoile ne nous a pas fait attraper la grosse tête, c’est l’aboutissement d’un travail colossal, sans compter qu’elle va accoucher d’un troisième enfant. Franchement, c’est époustouflant. J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour ma fille ! »
Elvire, maman de Virginie Hocq, comédienne et humoriste h2>
» Bébé déjà, Virginie était rigolote. Elle souriait tout le temps et était de nature très gaie, je ne sais pas si c’était un signe. Son papa était comédien dans un théâtre amateur et quand nous allions le voir, elle aimait beaucoup cet univers particulier, le contact avec les autres… elle adorait aussi répéter des blagues par coeur, même si elle ne les comprenait pas, à peine âgée de 4 ans ; faire rire l’emballait déjà. Idem dans les réunions de famille ou à des spectacles scolaires : elle raffolait de monter sur scène, parler en public, chanter… C’est à 8 ans qu’elle a eu un déclic, en présentant toutes les classes de son école à la place de la directrice. » Plus tard, je veux faire du théâtre ! « , nous a-t-elle annoncé le jour même. La réaction de son père a été directe : » OK, termine ton Coca, et c’est tout. » (rires). On pensait évidemment qu’elle changerait d’avis. Pourtant, non ! A 8 ans, on l’a donc inscrite à un cours de déclamation, puis au théâtre. J’ai très vite senti qu’il ne s’agissait pas d’un simple hobby, mais d’une réelle passion, d’un vrai don, elle n’avait pas du tout peur de ce qui l’attendait. Quand elle nous a informés qu’elle étudierait au Conservatoire pour en faire un métier, j’ai évidemment eu quelques craintes : le boulot est difficile, percer en Belgique n’est pas évident et c’est un univers à part. Mais je lui ai fait confiance, comme son papa, d’ailleurs.
D’année en année, on voyait son potentiel se développer, nous étions sereins, comme tout notre entourage, car elle était clairement douée. En sortant de scène, elle est tellement rayonnante qu’il n’y a aucun doute : elle a ça dans le sang ! Bien sûr, je suis parfois un peu tracassée par son horaire énergivore, alors qu’elle est maman, par exemple. Mais avec le recul, je suis persuadée que son père et moi avons bien fait de la laisser faire. Virginie m’impressionne énormément, c’est une femme très volontaire. Je n’ai pas participé directement à son ascension, mais je la soutiens à ma façon depuis toujours et encore aujourd’hui, en gardant sa fille, notamment, très gaie et marrante aussi… Qui sait (rires) ? «
Audrey, maman d’Aisling D’Hooghe, gardienne de but de hockey en 1ère division h2>
Françoise, maman de Julie Compagnon, chanteuse h2>
» Petite fille, Julie chantait tout le temps et partout. Moi-même, j’aime beaucoup la variété française. Elle a été bercée par France Gall, Daniel Balavoine et d’autres artistes qu’on écoutait au même titre que ses Disney. Malgré cette passion, elle a pourtant entrepris des études d’histoire-géo pour devenir prof et allait au karaoké dès qu’elle le pouvait. Le cap décisif a été sa rencontre avec son copain musicien, vers 2009. Elle a commencé à faire des scènes ouvertes et a été repérée par un membre de l’équipe de la comédie musicale Hairspray, où elle a eu le second rôle. Elle a donc commencé sur le tard, à 27 ans, et tout s’est enchaîné, avec sa participation à The Voice, où elle est allée jusqu’en demi-finale. Elle a arrêté d’enseigner et a tout quitté pour la musique. Moi, j’étais vraiment contente, j’adore Julie comme chanteuse. Je sais et je sens qu’elle est réellement faite pour ça, je la suis et l’épaule, même quand la presse a été un peu dure et qu’elle a été confrontée aux critiques. Je la rassurais et la soutenais dans son choix. J’ai été très étonnée de son parcours fulgurant, elle ne cesse d’entreprendre, c’est une battante, une grande bosseuse. Comme mère, je suis un peu inquiète pour son avenir, d’autant qu’elle est maman et que tout mener de front n’est pas simple, mais je suis là pour m’occuper de sa fille.
Je crois en elle depuis le début, je ne suis pas surprise qu’elle ait choisi de se consacrer à la chanson. Je pensais que ce serait beaucoup plus facile, mais être artiste est compliqué, surtout en Belgique, il faut être armé, travailler dur, rester réaliste et se blinder. Je n’ai pas joué un grand rôle dans son ascension, si ce n’est que je l’ai toujours aidée moralement. Je suis à 100 % derrière elle, jamais je ne la pousserai à rependre son métier de prof pour la sécurité de l’emploi, par exemple. Elle est bien plus combative que moi, jamais je n’aurais osé faire ce qu’elle a entrepris ! Je l’encourage plus que jamais à foncer, l’idéal serait qu’elle perce en France. Cela dit, si elle avait un jour la notoriété de Stromae, cela m’effraierait un peu pour sa vie privée… «
Audrey, maman d’Aisling D’Hooghe, gardienne de but de hockey en 1ère division h2>
» Chez les Jamaïcains, l’activité physique fait partie de la vie quotidienne de tous, il s’agit d’une échappatoire salutaire. Pour moi, c’est donc naturel de la pratiquer. Quand Aisling a eu 3 ans, j’ai pensé qu’elle était prédisposée pour le sport, comme sa soeur, d’ailleurs : elle avait une musculature puissante, un vrai potentiel. Vers 6 ans, elle a fait du tennis et du judo, dès 8 ans, elle jouait au ballon rond avec des garçons plus âgés. A 10 ans à peine, elle avait d’ailleurs déclaré à son papa qu’elle deviendrait footballeuse ! On a préféré couper court : Aisling est atteinte de sclérose en plaques, cette discipline à haut niveau aurait trop sollicité son corps. On l’a donc dirigée vers le hockey, qu’elle continuait, parallèlement au tennis. Son père, qui l’accompagnait aux entraînements et la coachait un peu, me disait à quel point elle était excellente, et moi, je pensais qu’il exagérait (rires)… mais il ne se trompait pas, la Fédération l’a repérée et l’a prise par la main. Tout s’est enchaîné. A 15 ans, on peut dire qu’elle a choisi définitivement le hockey et que le hockey l’a choisie ! J’ai toujours été impressionnée par sa volonté, qui la pousse à se dépasser, à être la meilleure.
Comme maman, et toujours dans la mentalité jamaïcaine, je suis persuadée que sport et études ne font qu’un. J’ai donc veillé à ce qu’Aisling étudie après ses humanités. Elle a commencé une formation pour devenir kiné, mais l’école a refusé qu’elle continue, son taux d’absence était trop important, pour les travaux pratiques, notamment, le hockey prenant quasiment toute la place. Je le regrette : comme parent, je suis évidemment inquiète quant à l’avenir de mon enfant, avoir un diplôme en poche aurait été une valeur ajoutée et une façon de pouvoir se retourner, en cas d’accident ou de reconversion, quand elle sera plus âgée. Ce manque de moyens scolaires pour les sportifs de haut niveau en Belgique est aberrant ! Cela dit, avec le recul, je suis évidemment heureuse que ma fille vive sa passion comme gardienne de but à Waterloo. Je suis contente d’avoir décelé chez elle, comme chez sa soeur, un réel potentiel ! «
Bernadette, maman de Stéphanie Thunus, chef étoilée h2>
» Qui aurait pensé que Stéphanie, qui ne mangeait quasi rien avant l’âge de 3 ans, deviendrait chef étoilée ? Son rapport à la nourriture ne présageait rien de tel, elle n’était pas particulièrement gourmande. J’ai toujours beaucoup travaillé dans notre ferme et vers l’âge de 11 ans, elle préparait les repas pour m’aider, mais jamais elle n’innovait, elle faisait simplement ce que je lui demandais. Quand elle a eu 14 ans, nous sommes partis pour la première fois en vacances, j’avais choisi un très bel endroit… ça a été le déclic ! » C’est la cuisine que je veux faire ! « , elle n’en démordait pas. J’y croyais moyennement, mais elle a ensuite mûri sa réflexion pendant deux ans et n’a pas changé d’avis. Moi-même, je ne suis pas très douée en la matière, on ne peut donc pas dire que je l’aie influencée. La fête de Noël est devenue » son » jour : chaque année, elle mettait les petits plats dans les grands et prenait toute la préparation du repas festif en main, son talent était indéniable. Pendant sa formation, puis dès ses débuts comme professionnelle, j’ai été impressionnée par sa grande détermination et son courage, c’est un métier très dur. Quand elle a eu son étoile à 31 ans seulement, j’étais ébahie par la vitesse à laquelle elle perçait.
Avec le recul, je la vois terriblement épanouie, vraiment dans son élément et je ne regrette pas de l’avoir laissée faire. Il ne s’agissait nullement d’un caprice ou d’un coup de tête, mais d’une évidence. Quand elle a annoncé que c’était à Seneffe qu’elle souhaitait installer son restaurant, Au Gré du Vent, j’avoue que j’avais la larme à l’oeil, tant j’étais contente ! Elle avait 28 ans, nous l’avons soutenue afin qu’elle puisse construire son restaurant, non sans quelques craintes. Mon père avait d’ailleurs très peur de la viabilité d’une cuisine de standing ici et que le public ne suive pas. Je n’ai pas contribué à sa réussite, j’ai simplement donné un coup de pouce, avec son papa, afin qu’elle ait un ballon d’oxygène pour démarrer. Mais nous sommes des gens de la terre, nous sommes lucides, l’étoile ne nous a pas fait attraper la grosse tête, c’est l’aboutissement d’un travail colossal, sans compter qu’elle va accoucher d’un troisième enfant. Franchement, c’est époustouflant. J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour ma fille ! »
Elvire, maman de Virginie Hocq, comédienne et humoriste h2>
» Bébé déjà, Virginie était rigolote. Elle souriait tout le temps et était de nature très gaie, je ne sais pas si c’était un signe. Son papa était comédien dans un théâtre amateur et quand nous allions le voir, elle aimait beaucoup cet univers particulier, le contact avec les autres… elle adorait aussi répéter des blagues par coeur, même si elle ne les comprenait pas, à peine âgée de 4 ans ; faire rire l’emballait déjà. Idem dans les réunions de famille ou à des spectacles scolaires : elle raffolait de monter sur scène, parler en public, chanter… C’est à 8 ans qu’elle a eu un déclic, en présentant toutes les classes de son école à la place de la directrice. » Plus tard, je veux faire du théâtre ! « , nous a-t-elle annoncé le jour même. La réaction de son père a été directe : » OK, termine ton Coca, et c’est tout. » (rires). On pensait évidemment qu’elle changerait d’avis. Pourtant, non ! A 8 ans, on l’a donc inscrite à un cours de déclamation, puis au théâtre. J’ai très vite senti qu’il ne s’agissait pas d’un simple hobby, mais d’une réelle passion, d’un vrai don, elle n’avait pas du tout peur de ce qui l’attendait. Quand elle nous a informés qu’elle étudierait au Conservatoire pour en faire un métier, j’ai évidemment eu quelques craintes : le boulot est difficile, percer en Belgique n’est pas évident et c’est un univers à part. Mais je lui ai fait confiance, comme son papa, d’ailleurs.
D’année en année, on voyait son potentiel se développer, nous étions sereins, comme tout notre entourage, car elle était clairement douée. En sortant de scène, elle est tellement rayonnante qu’il n’y a aucun doute : elle a ça dans le sang ! Bien sûr, je suis parfois un peu tracassée par son horaire énergivore, alors qu’elle est maman, par exemple. Mais avec le recul, je suis persuadée que son père et moi avons bien fait de la laisser faire. Virginie m’impressionne énormément, c’est une femme très volontaire. Je n’ai pas participé directement à son ascension, mais je la soutiens à ma façon depuis toujours et encore aujourd’hui, en gardant sa fille, notamment, très gaie et marrante aussi… Qui sait (rires) ? «
Françoise, maman de Julie Compagnon, chanteuse h2>
Elke, maman de Lima Ché, blogueuse mode et influenceuse h2>
» Quand Lima avait 4 ou 5 ans, j’ai eu une sorte de révélation en la regardant. Je me suis dit : » Elle a » ça » en elle ! » Je l’ai prise en photo et j’ai gardé cette conviction au plus profond de moi, sans jamais en parler à personne. Pourtant, dans mon entourage, il arrivait que l’on me conseille d’aller plus loin : beaucoup remarquaient le physique rare de ma fille. Mais même si je percevais clairement qu’elle avait un je-ne-sais-quoi en plus, dont une grâce naturelle, héritée de son père, je n’ai jamais voulu la pousser à quoi que ce soit. J’ai laissé les choses se faire naturellement. Depuis qu’elle était toute petite, je la considérais comme ma poupée. Je me souviens comme si c’était hier de l’ouverture de la première boutique Zara à Bruxelles, en 1995, où je me suis précipitée pour lui acheter une robe ! J’ai toujours adoré habiller mes enfants, tout mon salaire y passait. Lima était ma princesse, je la faisais belle et elle adorait ça. A 13 ans, elle s’est inscrite en cachette à un concours, en écoutant NRJ. J’ai donc assisté, avec mes autres bébés sur les genoux, à son premier podium, où elle a terminé quatrième sur une centaine de candidates. J’étais terriblement fière d’elle ! Un jour, elle m’a dit que si elle perçait dans l’univers de la mode, elle se rebaptiserait Lima, le diminutif de son prénom. Je la laissais faire. J’étais persuadée qu’elle était à la hauteur et qu’elle avait tout pour aller très loin, d’autant qu’elle était passionnée.
Je n’ai jamais eu peur de ce milieu, je sais que ma fille est très déterminée, mais terre-à-terre, elle n’a pas un caractère influençable. Aujourd’hui, je suis sa plus grande fan (rires), je suis extrêmement fière de son parcours. Personnellement, je n’aurais pas osé. Je suis heureuse qu’elle vive sa passion à fond, même si je suis consciente que si ses followers l’adulent, d’autres la détestent, aussi. C’est un monde compliqué et une fameuse école de vie, mais personne ne pourra jamais casser son rêve. Je ne suis pour rien dans ce qu’elle est devenue, si ce n’est que je l’ai toujours soutenue. Elle s’est vraiment faite toute seule. Elle n’a jamais douté, et moi encore moins : la mode, c’était son destin, c’est écrit en elle, dans son ADN, depuis qu’elle est bébé. «
Françoise, maman de Julie Compagnon, chanteuse h2>
» Petite fille, Julie chantait tout le temps et partout. Moi-même, j’aime beaucoup la variété française. Elle a été bercée par France Gall, Daniel Balavoine et d’autres artistes qu’on écoutait au même titre que ses Disney. Malgré cette passion, elle a pourtant entrepris des études d’histoire-géo pour devenir prof et allait au karaoké dès qu’elle le pouvait. Le cap décisif a été sa rencontre avec son copain musicien, vers 2009. Elle a commencé à faire des scènes ouvertes et a été repérée par un membre de l’équipe de la comédie musicale Hairspray, où elle a eu le second rôle. Elle a donc commencé sur le tard, à 27 ans, et tout s’est enchaîné, avec sa participation à The Voice, où elle est allée jusqu’en demi-finale. Elle a arrêté d’enseigner et a tout quitté pour la musique. Moi, j’étais vraiment contente, j’adore Julie comme chanteuse. Je sais et je sens qu’elle est réellement faite pour ça, je la suis et l’épaule, même quand la presse a été un peu dure et qu’elle a été confrontée aux critiques. Je la rassurais et la soutenais dans son choix. J’ai été très étonnée de son parcours fulgurant, elle ne cesse d’entreprendre, c’est une battante, une grande bosseuse. Comme mère, je suis un peu inquiète pour son avenir, d’autant qu’elle est maman et que tout mener de front n’est pas simple, mais je suis là pour m’occuper de sa fille.
Je crois en elle depuis le début, je ne suis pas surprise qu’elle ait choisi de se consacrer à la chanson. Je pensais que ce serait beaucoup plus facile, mais être artiste est compliqué, surtout en Belgique, il faut être armé, travailler dur, rester réaliste et se blinder. Je n’ai pas joué un grand rôle dans son ascension, si ce n’est que je l’ai toujours aidée moralement. Je suis à 100 % derrière elle, jamais je ne la pousserai à rependre son métier de prof pour la sécurité de l’emploi, par exemple. Elle est bien plus combative que moi, jamais je n’aurais osé faire ce qu’elle a entrepris ! Je l’encourage plus que jamais à foncer, l’idéal serait qu’elle perce en France. Cela dit, si elle avait un jour la notoriété de Stromae, cela m’effraierait un peu pour sa vie privée… «
Audrey, maman d’Aisling D’Hooghe, gardienne de but de hockey en 1ère division h2>
» Chez les Jamaïcains, l’activité physique fait partie de la vie quotidienne de tous, il s’agit d’une échappatoire salutaire. Pour moi, c’est donc naturel de la pratiquer. Quand Aisling a eu 3 ans, j’ai pensé qu’elle était prédisposée pour le sport, comme sa soeur, d’ailleurs : elle avait une musculature puissante, un vrai potentiel. Vers 6 ans, elle a fait du tennis et du judo, dès 8 ans, elle jouait au ballon rond avec des garçons plus âgés. A 10 ans à peine, elle avait d’ailleurs déclaré à son papa qu’elle deviendrait footballeuse ! On a préféré couper court : Aisling est atteinte de sclérose en plaques, cette discipline à haut niveau aurait trop sollicité son corps. On l’a donc dirigée vers le hockey, qu’elle continuait, parallèlement au tennis. Son père, qui l’accompagnait aux entraînements et la coachait un peu, me disait à quel point elle était excellente, et moi, je pensais qu’il exagérait (rires)… mais il ne se trompait pas, la Fédération l’a repérée et l’a prise par la main. Tout s’est enchaîné. A 15 ans, on peut dire qu’elle a choisi définitivement le hockey et que le hockey l’a choisie ! J’ai toujours été impressionnée par sa volonté, qui la pousse à se dépasser, à être la meilleure.
Comme maman, et toujours dans la mentalité jamaïcaine, je suis persuadée que sport et études ne font qu’un. J’ai donc veillé à ce qu’Aisling étudie après ses humanités. Elle a commencé une formation pour devenir kiné, mais l’école a refusé qu’elle continue, son taux d’absence était trop important, pour les travaux pratiques, notamment, le hockey prenant quasiment toute la place. Je le regrette : comme parent, je suis évidemment inquiète quant à l’avenir de mon enfant, avoir un diplôme en poche aurait été une valeur ajoutée et une façon de pouvoir se retourner, en cas d’accident ou de reconversion, quand elle sera plus âgée. Ce manque de moyens scolaires pour les sportifs de haut niveau en Belgique est aberrant ! Cela dit, avec le recul, je suis évidemment heureuse que ma fille vive sa passion comme gardienne de but à Waterloo. Je suis contente d’avoir décelé chez elle, comme chez sa soeur, un réel potentiel ! «
Bernadette, maman de Stéphanie Thunus, chef étoilée h2>
» Qui aurait pensé que Stéphanie, qui ne mangeait quasi rien avant l’âge de 3 ans, deviendrait chef étoilée ? Son rapport à la nourriture ne présageait rien de tel, elle n’était pas particulièrement gourmande. J’ai toujours beaucoup travaillé dans notre ferme et vers l’âge de 11 ans, elle préparait les repas pour m’aider, mais jamais elle n’innovait, elle faisait simplement ce que je lui demandais. Quand elle a eu 14 ans, nous sommes partis pour la première fois en vacances, j’avais choisi un très bel endroit… ça a été le déclic ! » C’est la cuisine que je veux faire ! « , elle n’en démordait pas. J’y croyais moyennement, mais elle a ensuite mûri sa réflexion pendant deux ans et n’a pas changé d’avis. Moi-même, je ne suis pas très douée en la matière, on ne peut donc pas dire que je l’aie influencée. La fête de Noël est devenue » son » jour : chaque année, elle mettait les petits plats dans les grands et prenait toute la préparation du repas festif en main, son talent était indéniable. Pendant sa formation, puis dès ses débuts comme professionnelle, j’ai été impressionnée par sa grande détermination et son courage, c’est un métier très dur. Quand elle a eu son étoile à 31 ans seulement, j’étais ébahie par la vitesse à laquelle elle perçait.
Avec le recul, je la vois terriblement épanouie, vraiment dans son élément et je ne regrette pas de l’avoir laissée faire. Il ne s’agissait nullement d’un caprice ou d’un coup de tête, mais d’une évidence. Quand elle a annoncé que c’était à Seneffe qu’elle souhaitait installer son restaurant, Au Gré du Vent, j’avoue que j’avais la larme à l’oeil, tant j’étais contente ! Elle avait 28 ans, nous l’avons soutenue afin qu’elle puisse construire son restaurant, non sans quelques craintes. Mon père avait d’ailleurs très peur de la viabilité d’une cuisine de standing ici et que le public ne suive pas. Je n’ai pas contribué à sa réussite, j’ai simplement donné un coup de pouce, avec son papa, afin qu’elle ait un ballon d’oxygène pour démarrer. Mais nous sommes des gens de la terre, nous sommes lucides, l’étoile ne nous a pas fait attraper la grosse tête, c’est l’aboutissement d’un travail colossal, sans compter qu’elle va accoucher d’un troisième enfant. Franchement, c’est époustouflant. J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour ma fille ! »
Elvire, maman de Virginie Hocq, comédienne et humoriste h2>
» Bébé déjà, Virginie était rigolote. Elle souriait tout le temps et était de nature très gaie, je ne sais pas si c’était un signe. Son papa était comédien dans un théâtre amateur et quand nous allions le voir, elle aimait beaucoup cet univers particulier, le contact avec les autres… elle adorait aussi répéter des blagues par coeur, même si elle ne les comprenait pas, à peine âgée de 4 ans ; faire rire l’emballait déjà. Idem dans les réunions de famille ou à des spectacles scolaires : elle raffolait de monter sur scène, parler en public, chanter… C’est à 8 ans qu’elle a eu un déclic, en présentant toutes les classes de son école à la place de la directrice. » Plus tard, je veux faire du théâtre ! « , nous a-t-elle annoncé le jour même. La réaction de son père a été directe : » OK, termine ton Coca, et c’est tout. » (rires). On pensait évidemment qu’elle changerait d’avis. Pourtant, non ! A 8 ans, on l’a donc inscrite à un cours de déclamation, puis au théâtre. J’ai très vite senti qu’il ne s’agissait pas d’un simple hobby, mais d’une réelle passion, d’un vrai don, elle n’avait pas du tout peur de ce qui l’attendait. Quand elle nous a informés qu’elle étudierait au Conservatoire pour en faire un métier, j’ai évidemment eu quelques craintes : le boulot est difficile, percer en Belgique n’est pas évident et c’est un univers à part. Mais je lui ai fait confiance, comme son papa, d’ailleurs.
D’année en année, on voyait son potentiel se développer, nous étions sereins, comme tout notre entourage, car elle était clairement douée. En sortant de scène, elle est tellement rayonnante qu’il n’y a aucun doute : elle a ça dans le sang ! Bien sûr, je suis parfois un peu tracassée par son horaire énergivore, alors qu’elle est maman, par exemple. Mais avec le recul, je suis persuadée que son père et moi avons bien fait de la laisser faire. Virginie m’impressionne énormément, c’est une femme très volontaire. Je n’ai pas participé directement à son ascension, mais je la soutiens à ma façon depuis toujours et encore aujourd’hui, en gardant sa fille, notamment, très gaie et marrante aussi… Qui sait (rires) ? «
Elke, maman de Lima Ché, blogueuse mode et influenceuse h2>
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