Courts, le nouveau Mook belge des mordus de la petite balle jaune
Les fans de tennis salueront l’arrivée récente en librairie du magazine Courts, premier du genre, qui offre un regard différent sur le monde du tennis, mais aussi sur d’autres sports de raquette comme le padel, la discipline qui monte, ou encore le jokari, jeu vintage solitaire souvent moqué.
Le monde du sport s’offre aussi de beaux projets éditoriaux de ‘slow journalisme’, à contre-courant de l »infobésité’ des résultats sur le vif et des rumeurs aussitôt démenties. En France est déjà édité le magazine de la culture running The Running Heroes Society, qui propose des reportages au long cours sur la course à pied et sa communauté de plus en plus grande.
En Belgique, les fans de tennis salueront l’arrivée récente en librairie du magazine Courts, premier du genre, qui offre un regard différent sur le monde du tennis, mais aussi sur d’autres sports de raquette comme le padel, la discipline qui monte, ou encore le jokari, jeu vintage solitaire souvent moqué.
Ce nouveau MOOK haut de gamme fait la part belle aux grands reportages et longs portraits. On y découvre le profil atypique du Canadien Denis Shapovalov, révélation de la saison 2017, qui détonne par son style suranné et sa maturité d’assumer son revers à une main. « Une combinaison de Nadal et Federer, à 18 ans« , véritable underdog, comme on dit dans le jargon.
On y parle de Mai 68 version terre battue, du prestige du tennis féminin, de cette « espèce de transe » ressentie par certains joueurs auto-hypnotisés par leur propre jeu, des dernières tendances mode, de l’histoire passionnante de la marque française Babolat qui trouve ses origines dans une entreprise lyonnaise spécialisée dans la transformation de boyaux de mouton pour la charcuterie, il y a de cela 140 ans.
Courts a aussi visité l’atelier du peintre attitré de Roland-Garros, Joël blanc, qui capte de son pinceau coloré les tennismen et tenniswomen en pleine action. Ou encore, un article compare Nadal à Mike Tyson, que de prime abord, tout sépare.
La revue séduit aussi par son graphisme des plus réussis. Elle est illustrée de belles photos d’archives – ah ce look d’anthologie d’André Agassi, coupe mulet, short en jean et Nike Air Trainer I aux pieds – et plus actuelles. A mettre entre les mains de tous les mordus de la petite balle jaune, en pleine saison des grands tournois du Grand Chelem.
Courts, Trimestriel – 120 pages – 9 € – disponible sur abonnement via www.courts-mag.com p>
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