La petite histoire de… la lampe à lave, l’objet psychédélique créé par un comptable

La lampe à lave a une histoire pour le moins surprenante - Getty Images
La lampe à lave a une histoire pour le moins surprenante - Getty Images

Derrière chaque meuble iconique se cache une saga créative. Dont acte avec la lampe à lave, objet culte des ados des 70s aux années 2000, qui fait aujourd’hui un retour remarqué.

Nom : La lampe à lave Astro

Designer : Edward Craven Walker

Première édition : 1963

Il était une fois un comptable qui se rendait dans un pub anglais. Cela pourrait être le début d’une mauvaise blague, mais c’est ainsi que commence l’histoire de la lampe à lave, toujours très populaire aujourd’hui. Ceux qui ont des adolescents à la maison risquent d’ailleurs de la voir débouler en bonne place sur leur liste de cadeaux de Noël, même si cet objet hypnotique a maintenant 60 ans.

Rétroactes. Nous sommes au mitan du siècle dernier. Edward Craven Walker, fiscaliste et entrepreneur britannique qui s’est également fait un nom en produisant des films sur la nature sous-marine, passe à l’époque son temps dans un café du Hampshire. Un jour, un objet étrange attire son attention. Sur la cuisinière derrière le bar, une sorte de shaker à cocktail en verre laisse entrevoir d’étranges liquides bouillonnants. Il s’agit en réalité d’une minuterie : lorsque des taches de cire se forment à la surface, c’est que les œufs sont cuits. Fasciné par l’objet, notre homme imagine alors d’en faire une lampe d’ambiance. Et un certain David George Smith met au point les aspects techniques et chimiques de l’objet.

A la fin des années 60, l’entreprise de Walker produit des millions d’exemplaires de ce modèle Astro chaque année. Grâce à son style psychédélique et groovy, il est très vite adopté par la culture hippie naissante. «Plus besoin de consommer de drogue ! », s’amuse alors Walker.

Depuis, l’icône a fait son apparition dans des séries culte comme Doctor Who et The Avengers. Ringo Starr et David Bowie ont quant à eux été représentés avec elles. Toutefois, symboliser les swinging sixties n’était pas l’ambition initiale du concepteur. Il visait plutôt… un public traditionnel. Aujourd’hui, la colonne colorée et lumineuse se décline dans de nouvelles versions flashy signées Sabine Marcelis, Studio Job, Duran Duran et le photographe Rankin.

Astro 60th Anniversary Collaborations, 
à partir de 150 euros, mathmos.com

D’autres sagas design:
La petite histoire… de la chaise Wishbone CH24
La petite histoire du… Flowerpot de Verner Panton
La petite histoire… du boa pouf de Sabine Marcelis

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content