Catherine Pleeck

UN ÉVÉNEMENT ADOS ADMIS. Cela fait des lustres que votre adolescent (qui ne veut pas passer pour le dernier des ringards) vous tanne pour partir en vacances aux States ou à Londres. L’objectif premier ? Faire le plein de fringues Abercrombie & Fitch. Vous ne savez pas de quoi il retourne exactement, mais vous vous dites que ça fait cher le tissu. Bonne nouvelle, cette griffe américaine vient d’ouvrir sa première boutique à Bruxelles, au 20-21, boulevard de Waterloo. Récap’ à l’usage des parents qui se veulent branchés.

UNE MARQUE ADORÉE ET MYTHIQUE. Il y a plus de cent ans (c’était en 1892, exactement) que David Abercrombie et Ezra Fitch se sont associés pour proposer du matériel de camping et des armes de chasse, à destination de la clientèle huppée de la côte est. Après une faillite en 1976, A & F est reprise par une société texane spécialisée dans la vente d’articles de chasse par correspondance, avant que le groupe The Limited – qui possède déjà Victoria’s Secret – ne l’acquière, pour la transformer en label adulé des 18-22 ans. Avec un chiffre d’affaires de 2,65 milliards d’euros et une croissance des ventes en magasin de 7 %, la stratégie est plus que gagnante…

UN LOGO SUR LE DOS. Sur 3 000 m2 répartis sur trois étages, la nouvelle enseigne vous fera découvrir un nombre incalculable de polos, tee-shirts et sweats à capuche, mais aussi des jeans larges façon vintage, vestes, chemises, robes… Du cool, du classique casual, du logo – le petit élan est le symbole de la griffe, mais sachez que votre progéniture adore plus que tout quand les lettres Abercrombie & Fitch barrent son vêtement (au plus grand, au mieux).

UNE HISTOIRE D’ABDOS DÉVOILÉS. Cependant, se renipper n’est pas la priorité, quand on se rend dans une boutique  » Aber « .  » Nous offrons bien plus qu’un produit de qualité, détaille Eric Cerny, Head of Investor Relations chez Abercrombie. Nous proposons une expérience unique de vente, qui sollicite presque tous les sens du client : la vue, l’ouïe, l’odorat et le toucher.  » Concrètement, les fans de la marque se retrouvent plongés dans l’obscurité. La musique donne à plein tube, tandis que des effluves de parfum chatouillent les narines. Mais le clou du spectacle réside indiscutablement dans les models, nom donné par l’enseigne aux beaux gosses qui accueillent les clients. Recrutés sur les campus universitaires, dans des bars ou dans la rue, ces jeunes éphèbes, que la griffe souhaite également énergiques, sympas et heureux, se promènent torse nu, muscles saillants et tongs aux pieds. Bien évidemment, ils ne refusent jamais d’être pris en photo. Résultat, le tee-shirt acheté n’est en somme qu’un souvenir de ce moment inoubliable. Vous avez dit marketing ?

CATHERINE PLEECK

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