La compilation Pure FM volume 5 est dans les bacs. Avant de filer l’écouter, voyons ce que le boss de la chaîne a dans le casque. Simples curiosités…

Est-ce qu’une compilation, c’est avouer aux auditeurs :  » Parmi tout ce qu’on vous a fait écouter, voici les seules choses à retenir  » ?

C’est plutôt une façon d’éditorialiser l’année Pure FM, avec des groupes qu’on a fait démarrer sur notre antenne, des singles étonnants ou des trucs qui nous ont semblé incontournables. Donc, c’est surtout :  » Voici ceux qui ont marqué 2014 et qui sont déjà des succès pour 2015.  »

Après trente-cinq années de radio, vous mettriez quoi sur la compil de votre carrière ?

Oh, j’avoue que j’ai une étrange tendance à oublier les mauvais souvenirs comme les bons. Les coups dans le rétro, ce n’est pas mon truc. Et ça me permet de ne jamais penser que  » c’était mieux avant « .

En voiture, vous écoutez…

La radio. C’est mon boulot. Mais pas seulement la mienne, j’écoute aussi Classic 21 ou La Première, pour sortir de mon univers. Plus rarement, par curiosité, je jette une oreille à Contact, NRJ ou Fun, mais j’avoue que j’ai du mal.

Gros coup de déprime. En silence ou en musique ?

En fait, chez moi, c’est souvent la musique qui déclenche la déprime… Plusieurs chansons des Smiths, ou même, bizarrement, certains titres de Michel Delpech… que j’évite donc.

L’artiste que vous adorez, sans oser l’avouer…

J’ai rarement honte de ce que j’écoute. Mais allez… J’aime beaucoup les deux premiers albums d’Alizée.

Avez-vous déjà réclamé un morceau à un DJ lors d’un mariage ?

Non non… Et la dernière fois que je suis allé à un mariage, on m’a demandé de faire le DJ. Mais c’est vrai qu’on est venu me réclamer du U2, et j’ai dû dire non.

Le groupe qui squattait les posters de votre chambre d’ado ?

Michel Fugain et le Big Bazar !

Votre adolescence vous manque ?

Pas du tout. Je ne sais toujours pas ce que je veux faire quand je serai grand. Je reste ouvert aux mêmes possibilités que quand j’avais 17 ans, je n’ai aucune certitude et je sais que rien n’est définitif.

La radio, vous l’abandonneriez pour…

Pour rien ! J’ai un rapport beaucoup trop affectif avec elle. J’aime les idées qu’elle insinue, sa subtilité, ses voix, sa spontanéité et le fait qu’elle n’ait pas besoin de paillettes. Et puis, on peut toujours fermer les yeux, jamais les oreilles…

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PAR NICOLAS BALMET

 » Je n’ai aucune certitude.  »

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