Contemplation

Comment se définir quand, comme Vanessa Cao, on est profondément touche-à-tout ? On pourrait commencer par avancer que ses oeuvres sont plurielles mais que rien n’est  » hétéroclite « . Que les textures, les matières ont toujours compté pour la jeune femme venue de l’architecture d’intérieur et du stylisme-modélisme. Qu’elle travaille la parure mais que chez elle, c’est  » de l’ordre de la sculpture « . Que le medium photo fait partie intégrante de son quotidien depuis longtemps, qu’avant, il nourrissait ses recherches graphiques et que, dorénavant, elle ose enfin s’exposer. La plasticienne, qui vit et crée à Liège, installe des dérivés – objets fétiches, pierres, plumes, couronnes – à côté d’une série de clichés grand format qui n’ont rien de prémédité mais tout de l’ode à la nature. En exergue, la citation d’Hokusai :  » Oh, la liberté, la belle liberté quand on va se promener aux champs d’été, en âme seule, dégagée de son corps.  » Et en fil conducteur, son émotion spontanée offerte à la contemplation.