Renseignements. Ambassade de la République de Corée : 173-175, chaussée de La Hulpe, à 1170 Bruxelles. Tél. : 02-662 23 03.

Formalités. Un passeport, valable encore six mois après le retour. Le séjour ne doit pas excéder 90 jours.

Office du tourisme : pas d’antenne en Belgique, on se reportera donc au bureau parisien, 33, avenue du Maine, BP 169 à 75755 Paris Cedex 15. Tél. : + 33-1-45 38 71 23.

Téléphoner. 00 + 82 + l’indicatif de la ville (Kyôngju : 561) + numéro du correspondant.

Monnaie. Le won est la devise coréenne.

Voyager. Prix à titre indicatif et à certaines dates du vol Bruxelles-Séoul (via Paris, Francfort ou Londres) : de 35 000 F à 45 000 F. Compagnies aériennes : Air France, Lufthansa, Japan Airlines, Korean Air…

Pour aller à Kyôngju : par avion, Séoul-Taegu (50 minutes) puis 1 heure de bus jusqu’à Kyôngju ; par train express Saemaûl-ho, Séoul-Kyôngju en 4 heures 30; par car rapide, Séoul-Kyôngju en 4 heures 15.

Voyagistes : peu de voyagistes programment la Corée du Sud. On trouve plus fréquemment des  » packages  » proposant une découverte du pays dans la foulée d’un voyage au Japon. Nouvelles Frontières vend ainsi un circuit de trois semaines à cheval sur les deux destinations. Environ 100 000 F par personne.

Se loger. Trois possibilités : les hôtels de luxe appartenant à de grandes chaînes internationales, regroupées autour du lac de Pomun ; les yôgyan, auberges coréennes offrant des chambres à l’occidentale ou à la coréenne (matelas et couettes posés sur l’andôl, sol chauffé par hypocauste) ; ou le logement chez l’habitant (minbak). A réserver, le New Pagoda Spa Hotel (à partir de 1 200 F la chambre de luxe, 05-61 746 77 33), pour ses bains publics, avec sauna, massages (énergiques) et gommages. Attention, rarement proposé dans les hôtels, le petit déjeuner n’est jamais compris. Le site Internet en français de l’Office national du tourisme coréen, particulièrement riche, offre un service très efficace de réservation : www.coreertourisme.asso.fr.

Se restaurer. Les restaurants sont innombrables et, pour la plupart, ne servent qu’une catégorie de plats. Il y a des  » maisons de nouilles  » et des  » maisons de poisson « . Pour les indécis, néanmoins, le buffet  » à volonté  » du Grand Buffet Restaurant sur Sôsôngno à Kyôngju, offre, pour le prix modique de 240 F, un aperçu très correct de la cuisine coréenne, dont la diversité est trop souvent réduite à son célèbre barbecue (pulgogi). Dans un joli décor, surtout pour les salles en ondôl, avec tables basses et coussins, le Pomun Garden (05-61-745 70 80) sert un repas complet traditionnel copieux et raffiné (hanjongsik, à partir de 540 F). La serveuse posera au centre de la table une multitude de petits plats à partager : kimch’i, l’incontournable chou pimenté et saumuré, base de l’alimentation, légumes, algues, champignons, viande ainsi que, devant chaque convive, deux bols à usage individuel, riz et soupe.

A noter, dans le hameau à l’entrée du chemin qui mène au temple de Haein, l’accueil gentil et généreux du Masan Siktang (05-99-932 72 71, comptez 240 F). Tenter aussi, pour ses effets revigorants, la soupe de poulet au ginseng (samgyet’ang), oser les nouilles froides au piment (bibim naengmyôn), ou le ragoût de poisson-chat pêché dans le lac de Pomun et aux abords des temples. Goûter les plats végétariens : racines de campanules fondantes, moelleux suave de la gelée de glands, frondes de fougères poivrées ou saveur âcre des herbes sauvages (sanch’ae namul).

Lire.  » Corée « , Petit Futé;  » Korea Travel Survival Kit « , Lonely Planet ;  » En Corée « , Guides bleus, Hachette ;  » Corée, montagnes, chamanes et gratte-ciel « , J.Morillot, Autrement ;  » Tempête au pays du Matin calme « , J.Piel, Piquier ; et, chez Actes Sud et Picquier, nombreux romans coréens. J.M.

Pages réalisées par les Guides Gallimard

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content