De Pharrell Williams, on connaît tous Happy, hymne à la joie version pop vu 55 millions de fois sur YouTube, et ce fameux Get Lucky interprété avec Daft Punk. On sait aussi qu’il est capable de faire tourner la machine à hits pour les autres, de Britney Spears à Madonna en passant par Justin Timberlake, Shakira, Beyoncé ou Kanye West, ce qui fait de lui l’un des producteurs les plus en vue. Qu’il a développé ses propres labels de vêtements et de baskets, travaillé ponctuellement avec plusieurs griffes prestigieuses – Vuitton, Moncler… Et que faire danser des actrices en robes du soir lors de la remise des Oscars, cérémonie pourtant plus coutumière des attitudes compassées que des déhanchements décomplexés, ne lui fait pas peur.

Bref, ce gars-là à pas mal de casquettes et ça lui réussit, même si dans son cas c’est plutôt de chapeaux qu’il s’agit. Mais pas n’importe lesquels : les couvre-chefs qu’il ne quitte plus sont signés Vivienne Westwood, collection World’s End, 1984. Du recyclage de luxe, en somme, et c’est là que le golden boy de la musique et la créatrice la plus punk de l’histoire de la mode se rejoignent. La conscience green, c’est leur truc. Déjà investisseur de la société Bionic Yarn, spécialisée dans le traitement des déchets polluant les fonds marins, l’Américain vient d’annoncer une collaboration entre celle-ci et la marque de denim G-Star. A la clé, une ligne en vente dès le mois d’août prochain, présentée il y a quelques semaines à New York pendant la Fashion Week.

De son côté, Queen Viv’ n’en est pas à son coup d’essai au rayon écolo : militante anti-fourrure, elle a déjà commercialisé des chaussures en plastique de récup’ et s’est à plusieurs reprises servie de ses défilés pour sensibiliser le grand public aux menaces qui pèsent sur la planète. Pour ce printemps-été, elle a dessiné un tee-shirt Save the Arctic, en soutien à la campagne de Greenpeace centrée sur la protection du pôle Nord. Pour faire passer son message, la rousse flamboyante a sollicité la participation de Chris Martin, le leader de Coldplay, George Clooney et Jerry Hall, entre autres, qui prennent la pose pour le célèbre photographe Andy Gotts, le torse barré d’une mappemonde en coeur. Pour le clip promotionnel des jeans Raw for the Oceans, Pharrell Williams, lui, a préféré mettre en scène de sympathiques poulpes se trémoussant sur Happy. Une cause unique, deux manières de faire le buzz… avec style.

Delphine Kindermans – Rédactrice en chef

La conscience green, c’est leur truc.

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