En 5 MOTS

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Ce 10 mars sortira sur Be TV la seconde saison de la série Baron noir. La comédienne belge y interprète Véronique Bosso, aux côtés de Kad Merad et Anna Mouglalis.

Théâtre

 » J’ai fait mes études de théâtre à Paris, au conservatoire de Levallois, avec un metteur en scène incroyable, Max Naldini. Puis, j’ai continué en Belgique. Le cinéma est arrivé tard. J’ai quitté Bruxelles très jeune, à 17 ans. Je suis d’abord allée à Londres. J’avais envie de partir et de découvrir le monde. En passant à Paris, je me suis retrouvée par hasard à faire une audition dans ce théâtre alors que je ne pensais pas du tout devenir comédienne… c’est un peu par coups de chance et par désoeuvrement que c’est arrivé.  »

POLITIQUE

Baron noir s’inspire du paysage politique français en profonde mutation. Un thème de société qui a tout de suite conquis Astrid Whettnall.  » Il faut dire la vérité. Avant la première saison de la série, je n’étais pas très investie dans le milieu. Je n’y connaissais pas grand-chose. Ce qu’elle m’a apporté, c’est une vraie conscience de l’importance de la politique dans le monde actuel. Je pense qu’il nous faut prendre le pouvoir et la seule manière de le faire, c’est celle-là. Essayer de rassembler le plus grand nombre de personnes, de citoyens, qui ont les mêmes idéaux, les mêmes envies humanistes et collectives.  »

MENTOR

 » C’est grâce au réalisateur belge Vincent Lannoo que j’ai commencé le cinéma. C’est lui qui est venu me chercher pour un tout petit rôle dans son film Vampire, où j’avais à peine une nuit de tournage. Après cela, il a réalisé un très beau long-métrage tourné au Canada, qui s’appelait Little Glory, et là il m’a donné un magnifique second rôle. En 2014, on a fait Au nom du fils ensemble, où j’ai eu l’honneur d’incarner le personnage principal.  »

COLLABORATION

 » Je ne pense pas que j’aurai un jour des projets en tant que réalisatrice. Je suis très heureuse d’être à la place de comédienne, de travailler pour de grands cinéastes, qui vont faire de beaux films, avec des messages intelligents, intéressants et nécessaires. Je préfère être au service de leur talent.  »

RÉCOMPENSES

 » Avant Baron noir, j’avais déjà participé à une mini-série BBC, The Missing, qui avait d’ailleurs été nominée aux Golden Globes. C’était génial. Le réalisateur, Tom Shankland, était super.  » La comédienne a reçu de nombreux prix comme celui de la meilleure actrice au Festival du court métrage de Puteaux pour L’Attrape-rêves, en 2012, une nomination pour le Magritte de la meilleure actrice pour son premier rôle dans Au nom du fils en 2014, et le Magritte de la meilleure actrice pour son interprétation dans La route d’Istanbul, en 2017.

Lire aussi le Focus Vif de cette semaine, en page 48.

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