Un tout grand cru. La cinquième édition du Fashion Weekend fut une réussite. Au programme : beaucoup de talent, de créativité et d’émotion. Et un vainqueur : le Thaïlandais Ek Thongprasert, de l’Académie d’Anvers, Petit Prince de la mode. Compte rendu en images d’une soirée ultrafashion.

Mission accomplie ! La cinquième édition du Fashion Weekend a tenu toutes ses promesses. Et attiré la toute grande foule. Pas moins de 1 500 VIP, parmi lesquels quelques éminences comme le prince Laurent, les ministres Marie Arena et Fadila Laanan ou encore Elio Di Rupo, président du PS, avaient rallié, le 18 octobre dernier, les sous-sols fraîchement restaurés du site de Tour et Taxis, à Bruxelles. Une assistance compacte et métissée venue assister à cette compétition événement consacrée à la jeune création et organisée par le tandem Weekend Le Vif/L’Express-Weekend Knack. Comme dans les soirées d’apparat, les convives étaient accueillis dans un patio planté de colonnes avant de rejoindre l’immense salle principale pour le show. Dans une ambiance intimiste un peu mystérieuse, la crème des jeunes stylistes issus des trois meilleures écoles de mode européennes (La Cambre à Bruxelles, l’Académie d’Anvers et Central Saint Martins College of Art and Design à Londres), du Festival international de la Mode à Hyères (France) et, nouveauté, du Festival ITS# de Trieste (Italie), a offert un spectacle d’une qualité exceptionnelle. Créativité, talent et raffinement s’étaient donné rendez-vous ce soir-là sous les anciens entrepôts bruxellois. Les douze finalistes ont donné une leçon de mode tantôt chatoyante (Julien Dosséna), tantôt japonisante (Amandine Labidoire), tantôt florale (Peter Bertsch). Le tout sous l’£il aiguisé d’un jury de professionnels emmené par un Lappo Elkann (propriétaire du label de mode  » II  » et petit-fils du légendaire patron de Fiat Giovanni Agnelli) visiblement ravi. C’est finalement Ek Thongprasert, Thaïlandais de 26 ans et étudiant de 4e année à l’Académie d’Anvers, qui a remporté le Premier Prix d’une valeur de 10 000 euros. Sa collection inspirée de l’univers du Petit Prince met en scène des couples masqués revêtus de manteaux surdimensionnés aux imprimés géométriques. Après cette démonstration éclatante, le public était invité à emprunter les galeries de ce royaume souterrain pour rejoindre un espace loft, transformé pour l’occasion en club post-industriel. Sous une avalanche de beats servis hot par Cosy Mozzy et sa bande du Dirty Dancing, les modeux, jet-setters et noctambules, unis dans la fête, firent trembler les fondations de la vénérable institution jusqu’au bout de la nuit. Une mélodie en sous-sol en mode majeur…

L.R.

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