Quand il est lâché dans la nature, en 1997, le Freelander est un des tout premiers SUV (Sport Utility Vehicle) compact à viser le haut de gamme. Avec ses airs d’aventurier sportif, ce Land Rover de classe impose son style et sa loi sur un segment qu’il dominera pendant cinq ans. Le constructeur américano-britannique lui a, à présent, trouvé un successeur qu’il dévoilera au prochain Mondial de l’Automobile de Paris qui se tiendra du 30 septembre au 15 octobre prochain. Le Freelander 2 est attendu chez nous en janvier 2007. Plus que jamais deux voitures en une, il se profile tout à la fois comme un 4×4 et une grande routière. Les valeurs sûres, mécaniques et technologiques du modèle précédent sont conservées jalousement. La traction intégrale permanente connue sous l’appellation  » système Terrain Response  » est un brevet Land Rover et le toit à décrochement (cassure du toit derrière les places arrière) une marque de fabrique. Pas question d’y toucher donc, pas plus qu’à l’angle d’approche de ce type de véhicule (l’angle d’attaque en face d’une difficulté, comme une colline par exemple) qui nécessite des porte-à-faux courts et des roues proches des pare-chocs.

Mais comment améliorer les performances et les attraits d’un bolide de cette trempe, comment le rendre plus agile en tout-terrain et bonifier son comportement sur la route ? La réponse est dans un cocktail de technique et de design concocté par les ingénieurs et les dessinateurs qui ont, notamment, revu l’habitacle autant que la carrosserie.  » Le nouveau Freelander 2 a été conçu pour inspirer confiance au conducteur et procurer du confort aux passagers dans toutes sortes de conditions et de surfaces, qu’il s’agisse de conduire de manière sportive sur la route ou de patauger dans la boue en usage tout-terrain, s’enflamme l’ingénieur en chef Mike Cross. Un habitué des berlines traditionnelles doit y trouver son compte de plaisir tout comme le spécialiste expérimenté du 4×4. » Cela sonne comme un leitmotiv que cherche à concrétiser, entre autres, une savante alchimie faite de lignes géométriques à la Discovery, un modèle 4×4 du groupe, et de surfaces plus fluides et douces conférant un caractère de berline. Sophistiqué et simple :  » Il est plus facile d’être joueur de foot professionnel que designer automobile « , professe Earl Beckles, chef du design extérieur chez Land Rover, qui n’en croit pas moins que le résultat  » dégage une harmonie générale « . Quelques emprunts aux Range Rover et aux Discovery, la roue de secours désormais à l’intérieur (sous le plancher), un poste de conduite baptisé  » command view  » donnant l’impression d’être bien protégé de l’extérieur, de grandes surfaces vitrées, une console de commandes avec écran multifonctions, la position surélevée des passagers arrière qui leur permet de voir par-dessus les occupants des sièges avant, une planche de bord moins plastifiée : le Freelander 2, de 5 cm plus long que son prédécesseur, ne manque pas d’atouts et veut séduire par son design fluide et franchement élégant. Sa cible ?  » Nos clients sont des gens décidés, sportifs, qui font ce qu’ils disent, actifs et volontaires « , nous confie Earl Beckles. Démarrage bientôt. Sans clé de contact : elle est remplacée par un bouton  » Start engine « . Ingénieux.

Haut de gamme

* Moteurs disponibles : 2,2 l diesel TD4 de 160 chevaux et 3, l essence de 232 chevaux.

* Boîte : automatique ou manuelle, 6 vitesses.

* Accélération : de à 100 km/h en 8,9 secondes.

* Technologies : antipatinage électronique (ETC), contrôle dynamique de stabilité (DSC), contrôle d’adhérence en descente (HDC), contrôle sur pentes raides (Gradient Release Control), répartition électronique du freinage (EBD), aide au freinage d’urgence (EBA), contrôle du freinage en virage (CBC).

* Sécurité : 7 airbags.

* Phares : résistants aux chocs et à l’humidité grâce à une membrane Gore-Tex.

* Coffre : 755 litres au lieu de 546 litres pour le Freelander 1.

* Equipements : système de navigation par satellite avec DVD et écran tactile couleur haute définition ; essuie-glaces activés par la pluie.

Yves Merens

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