Renseignements.

Ambassade du Vietnam, 1, boulevard Général Jacques, à 1050 Bruxelles. Tél. : 02 374 79 61.

Le Vietnam n’a pas d’office de tourisme officiel en Belgique. On peut s’adresser à Paris au bureau d’information du Vietnam : 69, rue de la Glacière, à 75013 Paris. Tél. : + 33 8 26 000 926.

Formalités.

Un passeport en cours de validité et un visa de tourisme sont obligatoires. Le visa est valable de 1 à 3 mois selon la requête.

Y aller.

Seule la compagnie Vietnam Airlines effectue des vols sans escale Paris-Hanoi. Pour rejoindre Hoi An, un vol intérieur est assuré par la même compagnie de Hanoi à Da Nang (Hoi An se situe à une trentaine de kilomètres de cette ville).

Saison idéale.

La saison la plus agréable est la  » saison sèche et froide « , de novembre à mars, l’été combinant la pluie aux fortes chaleurs.

A voir, à faire.

Le pont japonais et sa belle architecture fin xviie, en dos d’âne. Il abrite un temple qui servait de salle de justice lors des conflits sino-japonais. Il relie le 155, Tran Phu au 1, Nguyen Thi Minh Khai.

Dénicher au hasard d’une promenade en ville l’immense hangar de la soie où l’on peut se faire copier de belles blouses ou des vestes vietnamiennes dans des tissus délicats (il vaut mieux venir avec un modèle).

Le marché central de Hoi An, qui donne sur le port. Un véritable livre d’images sur la culture des Vietnamiens au quotidien. Y aller vers 6 heures du matin pour voir l’arrivée des bateaux.

La maison commune de la congrégation chinoise du Fujian. Consacrée à la déesse protectrice des pêcheurs Thien Hau, elle abrite une rare maquette votive de bateau (face au 35, Tran Phu).

La maison chapelle de la famille Tran, pour son étonnant lieu de culte (autel des ancêtres avec reliques dans des boîtes de collection de céramiques). 21, Le Loi.

Le musée d’Histoire et de la Culture, pour suivre l’intéressante histoire de Hoi An et décoder les grandes influences qui ont marqué sa culture métissée. 7, Nguyen Hué.

Le musée de la Céramique pour découvrir l’histoire des belles céramiques locales et quelques trésors des fonds des mers, et aussi des dessins représentant des détails d’architecture des maisons anciennes. Du premier étage, vue superbe sur les toits de la ville. 80, Tran Phu.

Pour visiter les maisons historiques, il faut acheter au bureau de vente des billets touristiques (37, Tran Phu – 78, Le Loi – 5, Hoang Dieu), un pass de cinq coupons qui vous donne le choix entre une entrée dans un monument historique, une maison traditionnelle ou un musée de la ville. Les fonds ainsi récoltés sont affectés à la rénovation des bâtiments. Certaines entrées de maisons sont gratuites, d’autres payantes en dollars (on entre tout de même dans l’intimité des familles et les maisons le valent souvent, au vu des éclairantes explications fournies par les guides !), mais cela n’empêche pas de laisser un pourboire ! Deux maisons historiques remarquables : la maison de Diep Dong Nguyen, qui date de la fin du xixe siècle. Les casiers en verre de ce dispensaire de médecine servaient à stocker les plantes médicinales. Le propriétaire fait maintenant visiter, à l’étage, sa collection de photos et d’objets anciens. 80, Nguyen Thai Hoc.

Et la maison Tan Ky, très bien conservée, aux influences architecturales japonaises et chinoises. A l’arrière de la maison, deux poulies permettaient de hisser dans le grenier des marchandises transportées sur la rivière. 101, Nguyen Thai hoc.

Au nord de la ville, dans le village de Tho Cam, la plus ancienne pagode, Chuc Thank, pour ses bouddhas, ses beaux objets rituels et un émouvant cimetière. Pour s’y rendre, on longe des paysages de rizières de carte postale avec les buffles tirant la charrue et les femmes pliant sous le poids de leurs palanches remplies à ras bord.

Se loger.

Hôtel Victoria. Entre mer de Chine et rivière, un hôtel inspiré d’un village de pêcheurs, à l’ambiance sereine et délicieuse à une encablure (en bateau, side-car ou par le bus historique de l’hôtel) de Hoi An et de sa vie touristique. Cua Dai Beach. Internet : www.victoriahotels-asia.com

Life Resort. Dans une belle architecture coloniale, on bénéficie des soins très haut de gamme du spa (piscine à débordements, superbe tente où sont prodigués les massages…) et des terrasses avec vue sur le fleuve. 1, Pham Hong Thai. Internet : www.life-resorts.com

Guest House Vinh Hung 1. Dormir sous une moustiquaire à cinquante mètres du port, dans une authentique maison historique décorée de meubles anciens et d’un beau lit à baldaquin. 143, Tran Phu. Internet : www.hunghotels.com

Se restaurer.

Restaurant de l’Hôtel Victoria. De délicieux buffets à thèmes (fruits de mer, vietnamiens, marché d’Hoi An..) et une cuisine occidentalisée si on le désire, à quelques pas de la plage.

Nam Long. Une succession de jardins et de terrasses qui descendent sur le fleuve, pour déguster une cuisine vietnamienne très fine. 103, Cua Dai. Internet : www.namlong-hoian@vnn.vn

Bale Well. Le type même de l’excellent restaurant de rue – minuscules tables, tabourets sur le macadam et cuisine délicieusement parfumée et croustillante de brochettes et herbes fraîches, servies sur des sets en papier journal. 45/51, Tran Hung Dao (une ruelle qui part de Phan Chu Trinh).

Tam Tam Café. Ici, selon son humeur, on prend ses repas sur la terrasse exiguë qui surplombe la rue dans la belle salle au carrelage d’Indochine qui abrite l’autel des ancêtres, ou près du bar dans une ambiance très masculine et coloniale. 110, Nguyen Thai Hoc. E-mail : tamtam.ha@dng.vnn.vn

Sa Long Lounge. Un coiffeur a installé son fauteuil rétro au premier étage de ce bar cher aux expatriés, avec son beau cadre de maison historique où se déroulent aussi des cours de cuisine. 102, Nguyen Thai Hoc.

Brother’s Café. Après un tour au marché, une pause sous les palmiers et les bananiers, au bord de la rivière, dans l’agréable jardin tropical d’une maison coloniale. 27-29, Phan Boi Chau. Internet : www.brothercafehoian.com

Resto Than. Pour la beauté de la terrasse couverte de glycine et du décor de bois sombre de cette maison ancienne qui donne sur le port. Au choix, on peut y déguster le fameux caolau, des crevettes sautées de toutes les manières, ou prendre un simple cappuccino. 76, Bach Dang.

A lire.

Les guides Evasion et du Routard aux éditions Hachette et le Lonely Planet  » Vietnam « . Le petit livret que vous remet La Maison de l’Indochine avant votre départ fournit une bibliographie exhaustive et les incontournables lieux culturels, de shopping et gastronomiques dans les régions visitées, très sélectifs et, après test, particulièrement exacts !

En littérature, goûter les toujours excellentes sélections littéraires de la collection  » Le goût de…  » avec le petit dernier  » Le goût du Vietnam  » d’Anne-Marie Cousin, éditions Mercure de France, puis plongez-vous dans les livres d’Ana Moï, et dans  » Ao Dai  » de Xuan Phuong,  » Le Chagrin de la guerre de Boa Ninh « ,  » Un c£ur pur  » de Hoang Ngoc Phach, et bien sûr,  » Un Américian bien tranquille  » de Graham Green (collection 10/18).

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