Auteur, avec trois autres artistes, des  » Contes érotico-urbains  » présentés au théâtre de Poche, Isabelle Wéry se réjouit de ce spectacle festif, diversifié dans son écriture, ancré dans la ville et… un brin grivois.

Du 13 au 31 décembre, théâtre de Poche, à 1000 Bruxelles. Tél. : 02 649 17 27.

Qu’est-ce qui vous a motivée à prendre part à ce projet ?

Les  » Contes urbains  » existaient déjà, j’avais pu voir les deux premières éditions et j’avais beaucoup aimé. Lorsque Roland Mahauden, le directeur du théâtre de Poche, m’a proposé d’écrire pour le spectacle de cette année, j’ai été ravie. Nous sommes quatre auteurs, Elisa Brune ( » En voiture, Simone « ), Thomas Gunzig ( » Point Org « ), Laurent Van Wetter ( » Programme Odyssea « ) et moi ( » Coït volaille « ) a avoir collaboré avec quatre metteurs en scène et quatre comédiens pour monter cette pièce. Les quatre contes seront reliés entre eux par un fil conducteur mais chacun véhicule une émotion, une atmosphère, une écriture propre. C’est cette richesse qui m’a plu dans le projet.

L’un des axes de ce spectacle est le côté urbain…

Nous avons tous écrit des histoires ancrées dans la ville, en particulier à Bruxelles. Ce climat, que j’adore, m’a beaucoup aidé pour l’écriture. A cela s’ajoute la dimension de fêtes de fin d’années, malgré le  » cachet  » du théâtre de Poche qui veut rester ancré dans les réalités quotidiennes et donc pas forcément roses. C’est comme si tous ces personnages vivaient dans une même maison : Bruxelles !

… l’autre est la dimension érotique.

J’ai joué dans  » Les Monologues du vagin  » et cela m’a ouvert les yeux sur une thématique qui fait partie de la vie de tous, qui est l’épicentre de chacun mais qui reste malheureusement trop taboue. Le théâtre peut être un bon moyen pour parler de la sexualité. C’est un sujet vaste, trop souvent traité de façon vulgaire. Ici, on explore toute une palette de sentiments et de situations. Un homme accro à Internet, une femme qui parle de la jouissance féminine, un ministère qui fait une enquête façon  » Big Brother  » sur les m£urs érotiques de chacun. Quant à moi, partant d’un constat réel et alarmant, le nombre de suicides chez les garçons adolescents, par amour souvent, j’ai imaginé un garçon seul, un soir de Noël, rêvant à la jeune fille dont il est amoureux. Une étudiante en sciences et spécialisée en dissection des volatiles…

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