BRUXELLES – LUC TUYMANS À BOZAR (1.)

C’est chez nous que ça se passe, mais le retentissement de cette manifestation dépassera à coup sûr les frontières. Après une longue tournée aux Etats-Unis la Rétrospective de Luc Tuymans (1958), le plus célèbre des peintres belges vivants, ne fera effectivement qu’un arrêt en Europe.

Du 18 février au 8 mai. www.bozar.be

LONDRES – GABRIEL OROZCO, À LA TATE MODERN (2.)

Pour ceux qui auraient manqué le large panorama que le Centre Pompidou vient d’offrir sur l’£uvre protéiforme et hautement expérimentale de l’artiste mexicain Garbiel Orozco (1962), la Tate Modern remet le couvert.

Du 19 janvier au 25 avril. www.tate.org.uk

PARIS – ODILON REDON AU GRAND PALAIS (3.).

Après Picasso, Turner et Monet, le Grand Palais redonne une poignée de quarts d’heure de célébrité à Odilon Redon (1840-1916). Peintre du mystère et du subconscient avant l’heure, il vécut la dernière expo impressionniste et mourut l’année de création de Dada. Toute une époque.

Du 23 mars au 20 juin. www.rmn.fr

AERNOUT MIK AU JEU DE PAUME (4.)

Le Jeu de Paume revient sur dix ans d’installations vidéo créées par Aernout Mik (1972). Le travail visuel de ce plasticien néerlandais qui représenta son pays à la Biennale de Venise en 2007 mêle en un subtil équilibre interrogations plastiques et politiques.

Du 1er mars au 8 mai. www.jeudepaume.org

VIENNE – ROY LICHTENSTEIN À L’ALBERTINA (5.)

L’Albertina s’arrête sur un tournant méconnu dans la carrière pop de Roy Lichtenstein (1923 -1977). Connu pour ses peintures cartoonesques évoquant l’Amérique côté Ouest, il réalise entre 1961 et 1968 une série de dessins et de peintures en noir et blanc.

Du 28 janvier au 15 mai. www.albertina.at

MADRID – CHARDIN, AU PRADO (6.)

C’est de loin l’un des peintres les plus délicats qu’ait connus cette Terre. Jean Siméon Chardin (1699-1779), ses natures mortes, sa lumière pastel et ses scènes de genre inouïes de sensibilité sont au Prado de Madrid, un excellent prétexte pour un city-trip au printemps dans une des villes les plus excitantes d’Espagne.

Du 28 février au 28 mai. www.museodelprado.es

VENISE – LE VORTICISME, À LA FONDATION PEGGY GUGGENHEIM (7.)

L’antenne vénitienne de l’empire culturel Guggenheim s’arrête sur un épisode rarement évoqué de l’histoire de l’art moderne. Vers 1913, une série d’artistes britanniques (Wyndham Lewis, David Bomberg…) créent le Vorticisme, un art abstrait, dopé par l’énergie et l’intensité des courbes, réponse british au futurisme italien et au cubisme français.

Du 29 janvier au 15 mai. www.guggenheim-venice.it

BAUDOUIN GALLER

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