Le festival Europalia fait honneur cette année au plus grand pays du monde : la Russie. Les scènes s’habillent de rouge et s’apprêtent à vibrer au son des auteurs russes.

Réservations auprès de chaque théâtre. Nombreux surtitrages en français.

Cet automne, place à l’âme russe, à ses tsars, ses épopées, ses grands personnages. Initié en 1969, Europalia, ce festival basé à Bruxelles, siège de l’Europe, accueille la Russie, pour sa 20e édition, avec toujours pour mission de mettre en valeur son patrimoine culturel et pluridisciplinaire. Cette année, les théâtres rendent hommage au pays de Pouchkine, Dostoïevski et Malevitch. Petit tour d’horizon chronologique d’un programme varié.

La Bellone à Bruxelles (21 et 22 novembre), et le Théâtre de Namur (du 23 au 25 novembre), proposent  » Comment j’ai mangé du chien « , théâtre contemporain de et par Yevgueni Grichkovets, que l’on a déjà comparé à Buster Keaton ou Woody Allen. Suit, à Namur toujours (22 et 23 novembre),  » Oncle Vania  » (photo), repris au palais des Beaux-Arts de Bruxelles (le 26 novembre) : tragédie familiale et intrigue amoureuse d’Anton Tchekhov, mise en scène par Lev Dodine. Le Théâtre 140 à Bruxelles (24 et 25 novembre) offre  » La Double Inconstance « , une pièce de Marivaux mise en scène par Dimitri Tcherniakov qui anime ce jeu impitoyable des sentiments avec une passion pour l’esthétique. Le Théâtre de Namur clôture sa sélection (du 29 novembre au 1er décembre) avec une version de  » La Nuit des Rois  » de Shakespeare revu par la troupe Chekhov International Theatre Festival et son metteur en scène Declan Donnellan pour une transposition contemporaine d’un récit classique.

 » Le Bonheur conjugal  » de Léon Tolstoï est, quant à lui, monté au palais des Beaux-Arts de Bruxelles (1er et 2 décembre). Piotr Fomenko s’est lancé dans cette histoire d’une orpheline élevée à la campagne qui épouse un de ses voisins amoureux d’elle et dont les déceptions conjugales s’opposeront aux fastes de la ville où elle va vivre. Le théâtre des Arbalestriers à Mons présente (2 et 3 décembre)  » Captive Spirits  » des frères Presniakov, ou l’histoire joviale et festive de trois personnages célèbres. Tolstoï s’installe également au Théâtre de la Place à Liège (du 6 au 10 décembre) pour  » Guerre et Paix « , une chronique familiale qui se déroule durant les campagnes de Napoléon en Russie au début du xixe siècle. Le Théâtre national à Bruxelles commence avec le  » Boris Godounov  » d’Alexandre Pouchkine, mis en scène par Declan Donnellan (du 7 au 9 décembre) et termine avec la saga  » Les Trois S£urs  » de Tchekhov (14 et 15 décembre).

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content