Mannequin à New York, le Belge Cesar Casier aime les petits plats sains et savoureux, une passion qu’il partage avec Bruno, son papa. A l’occasion de la fête des pères, les deux hommes investissent ensemble la cuisine.

Bruno Casier et son fils Cesar s’entendent très bien. Tous deux apprécient particulièrement la cuisine goûteuse et équilibrée. L’aîné est représentant indépendant en matériel de rangement. En véritable foodie, il planifie ses déplacements professionnels de manière à pouvoir tester de nouveaux restaurants ou revenir dans ses enseignes préférées (Veranda à Anvers, La Paix à Bruxelles, De Vitrine à Gand et Table d’Amis à Courtrai). Son amour pour la gastronomie, il l’a transmis à son fils, Cesar, qui poursuit une carrière de top model à New York. On a pu le voir notamment dans la campagne Armani Exchange ou sur les podiums des plus grands, de Dior à Yves Saint Laurent en passant par John Galliano. Mais la mode n’est pas sa seule vocation. Il adore manger et essaie de faire rimer  » saveur  » avec  » santé « . Le jeune homme partage d’ailleurs ses aventures culinaires sur son blog, www.thecesarsalad.blogspot.com, et a même publié Model Kitchen (chez Dragonetti), un recueil de septante-cinq recettes, dont il signe le food styling, aux côtés de Maël Schamp, une jeune chef belge.

Conçu comme un guide de voyage, ce livre renseigne aussi les adresses favorites de l’auteur dans les métropoles fashion telles que Paris, Milan et New York. On y découvre ses propres recettes, comme la salade César version mannequin, où le parmesan est remplacé par de la poire, et des mets savoureux imaginés par son père. Mais aussi quelques idées glanées chez d’autres top models, parmi lesquels Milla Jovovich, Lily Donaldson, Karlie Kloss et Elise Crombez. On y déniche ainsi des préparations comme le gruau d’avoine aux myrtilles, des jus détox et énergétiques ou de la finger food originale.

Au quotidien, Cesar Casier opte pour une cuisine pauvre en glucides, réservant ces derniers au seul petit-déjeuner. Il se fournit par ailleurs en produits bio chez Whole Foods Market, à New York. Préparant ses petits plats à l’intuition, il fait parfois appel aux conseils de son père via Skype lorsqu’il rencontre l’une ou l’autre difficulté. En général, sa cuisine est simple et rapide. Elle se résume par exemple à un avocat accompagné d’une galette de riz ou une carotte crue trempée dans un peu de houmous. Cesar boit également beaucoup de jus de légumes et de thé vert.

En matière d’alimentation, père et fils ont chacun leurs petites habitudes : Cesar achète tous les jours une noix de coco fraîche dont il ne sirote que le jus, la chair blanche étant trop riche en calories, tandis que Bruno commence sa journée à sa manière, en dégustant une huître avec une gorgée de Tonus Ginseng Imperial Dynasty à la bouteille.

PETITS PLATS RÉGRESSIFS

A l’occasion de la fête des pères, les deux hommes se retrouvent dans la cuisine de Bruno. Bien qu’à l’étroit, les collisions y sont rares et les disputes inexistantes. Logique : chacun est le plus grand fan de l’autre. La maman de Cesar aussi est une très bonne cuisinière, mais c’est le papa qui a vraiment révélé le goût pour la gastronomie au fiston.  » On pourrait dire que ma mère est douée pour la cuisine de tous les jours et que mon père atteint le niveau d’un 2-étoiles « , plaisante-t-il. Il faut dire que Bruno Casier prend sa passion très au sérieux et est un véritable champion : il a ainsi remporté le concours du meilleur waterzoï gantois original et est arrivé en finale à l’émission culinaire de VTM, De Beste Hobbykok van Vlaanderen, en 2013.

Le menu du jour comporte, en entrée, une barbue aux fruits de mer et au bouillon dashi aromatique, et, en plat principal, un vol-au-vent. Cette préparation rappelle à Cesar son enfance et est un bon moyen de rassembler la famille. Comme il se doit, le bouillon est fait maison. En dessert, des scones à la véritable clotted cream et à la confiture dont Cesar raffole, surtout parce qu’ils sont secs et croustillants. Quand il est à Londres pour son travail et qu’il a le temps, il se rend pour le goûter dans un grand hôtel du type Dorchester ou Albion pour y prendre une tasse de camomille accompagnée de scones. C’est l’un de ses péchés mignons. Un autre de ses petits travers est son côté pique-assiette : il adore goûter de tout et chez tout le monde. Même en visite chez des amis, il ouvre le frigo pour picorer un morceau de fromage ou un reste de la veille. Il est aussi accro aux noix et aux fruits secs et ne peut s’empêcher de grignoter du pop-corn au caramel lorsqu’il rentre aux petites heures d’une sortie en ville.

PAR PIETER VAN DOVEREN / PHOTOS : KRIS VLEGELS

Cesar adore manger et essaie de faire rimer  » saveur  » avec  » santé « .

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