Renseignements

www.tourindiakerala.com

Ambassade de la République de l’Inde, 217, chaussée de Vleurgat, à 1050 Bruxelles. Tél. : 02 640 91 40. Demande de visa : du lundi au vendredi (sauf le jeudi) de 9 h 30 à midi.

Téléphoner

+ 91 suivi de l’indicatif de la ville (sans le 0) et du numéro de votre correspondant.

Se loger

À Fort-Cochin

Le Malabar House. Élue, en 2007, parmi les meilleurs boutiques-hôtels d’Asie par Time Magazine, classée Relais & Château en 2008, cette ex-maison coloniale du XVIIIe siècle n’a rien perdu de ses charmes d’antan, grâce à son propriétaire, le designer allemand Jörg Drechsel. Parmi ses 17 chambres et suites, la 18 (notre préférée), sobre et raffinée, avec ses grands stores en bambou, ses meubles et plafonds en teck et bois de rose, ses antiquités chinées, dispose d’une ravissante terrasse abritée, au lit suspendu et aux sculptures de Ganesh. Au bord de la piscine, illuminée de bougies à la nuit tombée, on savoure les trésors de Biju, le jeune chef indien du Malabar Junction, le restaurant de l’hôtel, le meilleur de Cochin. À ne pas manquer : son tartare de thon salé-sucré et les fruits de mer grillés. 269, Parade Road, à Fort-Cochin. Tél. : + 91 484 221 6666. www.malabarhouse.com

À Chowara (18 km de Trivandrum)

Centre ayurvédique de Somatheeram. Ses cottages aux toits de chaume accrochés sur les hauteurs de Chowara offrent une vue plongeante sur la mer d’Oman. Ses soins ayurvédiques dispensés sous le contrôle de sept médecins sont réputés pour relaxer  » le corps et l’âme « . Les plus : le massage facial aux papayes (détente absolue et peau de bébé à la sortie) ; le romantique restaurant Manaltheeram qui surplombe la plage et le Sirodhara, soin consistant à recevoir sur le front durant 40 min un mince filet continu d’huiles essentielles. Idéal pour combattre insomnie, stress et migraine. www.somatheeram.in

Se restaurer

À Fort-Cochin

Teapot. Ce salon de thé reflète parfaitement l’élégance du quartier colonial de Fort-Cochin : une maison toute blanche, claire, calme et aérée, chic et un brin british. Sous son haut plafond, qui ressemble à celui d’une grange et sur ses vieux coffres à thé qui font office de tables, on feuillette les beaux livres en admirant l’impressionnante collection de théières et l’on se régale des cakes du jour, pancakes au miel et de l’omelette au fromage et au poulet. Peter Celli Street, une rue perpendiculaire à Bastion Street.

À voir

À Fort-Cochin

L’église Saint-François. A 500 m du Malabar House, cette église, édifiée en 1503 par des moines franciscains portugais, est la toute première construite en Inde par des Européens. Allez-y pour la messe de 9 heures le dimanche, quand les hommes arrivent en trombe sur de rutilantes motos, les femmes en amazone, vêtues de magnifiques saris. Ôtez vos chaussures avant d’entrer et levez les yeux pour admirer les  » ventilateurs  » d’époque, des bandes de tissus attachées à de longs pans de bois qui brassent l’air. Sur la droite, le tombeau de Vasco de Gama, inhumé ici-même en 1524.

Sur Church Road

Mattancherry. On ne visite pas cet ancien quartier commerçant, autrefois cité royale, au sud de Fort-Cochin (à quelques minutes à pied) uniquement pour son palais et sa synagogue. Sa ville juive (très concentrée sur la Jew Town Road) vaut à elle seule le détour, tant elle grouille d’échoppes aux mille et un flacons d’essences naturelles et de piles d’habits de soie, d’antiquaires, où l’on trouve toutes sortes de masques peints pour les fêtes et d’entrepôts datant de l’époque de la course aux épices.

Le Dutch Palace. Construit par les Portugais en 1557 et offert au rajah de Cochin, il fut transformé par les Néerlandais pour servir de résidence à leur gouverneur, avant de revenir au rajah de l’époque, qui le fit décorer de fines peintures murales (magnifiquement conservées) mettant en scène des épisodes du  » Ramayana « , grande épopée de l’Inde qui raconte les tribulations de Rama. N’oubliez pas de contourner le palace : à l’arrière, au fond de la cour, se trouve encore la piscine du temple royal où se baignait le maharajah. Un bassin aussi grand qu’un petit lac où, le dimanche, les étudiants viennent nager entre copains. À 300 m à l’ouest du débarcadère du quartier de Mattancherry.

Ouvert de 10 à 17 heures, sauf le vendredi.

La synagogue Pardesi. Si les lampes en verre sont de toute beauté, la vraie splendeur est au sol, dans le pavement composé de centaines de carreaux de faïence bleus, tous différents. Réalisés à Canton, en Chine, ils raconteraient la triste histoire d’une fille de mandarin amoureuse d’un homme du peuple… En quittant la synagogue, arrêtez-vous au hangar voisin, jaune aux volets bleus délavés, montez par l’escalier de gauche au premier étage et vous pourrez acheter (de 1 à 7 euros) du thé au gingembre, des noix de cajou, des flacons d’ambre, des savons au jasmin, du masala et du poivre.

Jew Town, près du Dutch Palace. Ouverte de 10 heures à midi et de 15 à 17 heures. Fermée le samedi et le dimanche.

À Trivandrum

Bruyante, polluée, la capitale du Kerala offre peu d’intérêt. À une exception près : le temple Sri Padmanabhaswami. Le c£ur spirituel de Trivandrum, vieux de 260 ans, aux allures de temple inca. Sur ses immenses colonnes de granit, des centaines de sculptures représentent légendes et divinités. Pour l’admirer au mieux (il en vaut la peine), prenez la petite allée, à droite, près de l’échoppe qui vend de beaux objets artisanaux (50 euros la sculpture de Ganesh en santal).

A rapporter

À Fort-Cochin

Idiom Booksellers. Cette librairie aux airs de caverne d’Ali Baba propose une excellente sélection de livres, romans et guides de voyages sur le Kerala. On y trouve des manuels pour apprendre l’hindi, des cartes détaillées des rivières et villages de la région et toutes sortes de bandes dessinées rigolotes racontant leurs légendes.

Bastion Street. Tél. : + 91 484 221 7075.

Fabindia et The Museum Company. Les deux meilleures adresses pour les étoles, pantalons et chemises en coton ou en soie de belle facture. Les autres boutiques du quartier colonial sont plus chères et de moindre qualité.

279 et 258, Napier Street.

À Trivandrum

Le Connemara Market. On y va pour ses délicieuses mini-bananes rouges et ses fins bracelets multicolores qui s’achètent ici pour une bouchée de chapati.

Palayam Junction.

A lire et à voir

Le DVD Le Fleuve (1951), de Jean Renoir. S’il n’a pas été tourné au Kerala, mais près de Calcutta, ce chef-d’£uvre souvent considéré comme le plus beau film du cinéaste vous mettra dans le bain. Il raconte le quotidien, au bord d’un grand fleuve, en Inde, d’une jeune Anglaise, Harriet. Un document contemplatif, superbe. À l’image du livre éponyme dont il s’inspire, écrit par Rumer Godden (Albin Michel).

Le roman à lire : Les Neuf Visages du c£ur, d’Anita Nair (Piquier). Piquante histoire d’amour, dans le sud du Kerala, entre un écrivain anglais et la nièce d’un célèbre artiste du Kathakali, théâtre dansé aux maquillages élaborés.

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