A Venise, Lisbonne ou New York, les plus beaux hôtels proposent durant la saison froide des tarifs qui réchauffent le cour. Notre sélection.

Chambre double à 192 livres sterling/277 euros (au lieu de 265 livres/382 euros) avec une réservation 15 jours à l’avance et selon les disponibilités. Cadogan Hotel London, 75, Sloane Street, Knightsbridge, London SW1X 9SG. Tél. : +44 20 72 45 09 94.

Hotel Westin Europa & Regina, 2159, San Marco, à 30124 Venise. Tél. : + 39 041 24 00001. Chambre (Deluxe Single) à partir de 180 euros.

Gran Hotel la Florida. Réservations : reservations@hotellaflorida.com

Proposition de week-end comprenant deux nuits (petit déjeuner inclus), un dîner au restaurant l’Orangerie. A partir de 410 euros. Offre valable jusqu’au 31 mars prochain.

Deux nuits en chambre avec vue sur mer et petit déjeuner, accueil VIP (fruits, fleurs, champagne), entrée gratuite aux Thermes marins de Monte-Carlo, à partir de 455 euros (contre 1 060 euros en saison haute sans le petit déjeuner). Jusqu’au 7 avril prochain. Tél. : + 377 92 16 25 25. Internet : www.montecarloresort.com

Week-end à partir de 870 euros (1 064 euros en haute saison), comprenant le vol A/R au départ de Paris et 3 nuits sur place en chambre double avec petit déjeuner. Valable jusqu’au 28 février (hors fêtes). Informations : Compagnie des Etats-Unis et du Canada, tél. : +33 1 55 35 33 55. Internet : www.compagniesdumonde.com

Pariz*****. Réservations : E-mail : booking@hotel-pariz.cz û Fax : + 420 224 225 475.

Séjour de trois nuits comprenant le logement, le petit déjeuner, un transfert pour l’aéroport et une carte permettant de visiter quelque 40 sites à Prague. A partir de 570 euros. Valable jusqu’au 28 février.

The Grand, 197, Oudezijds Voorburgwal. Tél. : +555 3 111. Internet : www.thegrand.nl

Chambre double à partir de 420 euros. Forfait Sofitel week-end invitation : jusqu’à 40 % de réduction sur la nuit en chambre double classique à partir de 240 euros. Valable toute l’année pour les nuits de vendredi, samedi et dimanche. Tél. : 0 825 88 55 55. Internet : www.sofitel.com

Four Seasons Hotel Ritz Lisbonne. Internet : www.fourseasons.com Tél. : +351 21 381 1423.

Chambre à partir de 365 euros (petit déjeuner inclus).

Forfait Azur, 540 euros (620 euros en haute saison), comprenant 3 nuits en junior suite avec petit déjeuner, un dîner aux chandelles et une bouteille de champagne de bienvenue. Ou forfait Maeterlinck Lune de miel, 410 euros (465 euros en haute saison), comprenant 2 nuits en junior suite avec petit déjeuner, un dîner aux chandelles et la location d’une voiture. Jusqu’au 4 avril prochain. Internet : www.palais-maeterlinck.com

Roosevelt tér 5-7, Pest. Ve arrondissement. Tél. : +36 141 190 00. Internet : www.greshampalace.com

La nuit en chambre double à partir de 160 euros (de 250 à 360 euros en haute saison). Offre valable jusqu’au 31 mars prochain dans les hôtels Lungarno, Continentale, Gallery Art Hotel et Lungarno Suites. Tél. : +39 (0)55 27 26 40 00. Internet : www.lungarnohotels.com

Forfait Sofitel week-end invitation : jusqu’à

1. Londres Cadogan Hotel

Niché dans une belle demeure victorienne au c£ur de Knightsbridge, le Cadogan Hotel fut, au siècle dernier, le rendez-vous chic d’artistes et d’aristocrates venus des quatre coins de l’Europe. Tombé peu à peu en désuétude, il a (heureusement !) repris vie au printemps dernier après une longue restauration menée par l’Américaine Grace Leo Andrieu, qui a distillé çà et là quelques touches contemporaines en préservant le charme raffiné des lieux… Les chambres, vastes et lumineuses, ont toutes bénéficié de cette savante réécriture des classiques, avec des soieries et des velours safran, gris perle ou parme rehaussés par des meubles de bois sombre aux allures contemporaines… Un esprit, une atmosphère élégante et chaleureuse que l’on retrouve à l’identique dans le bar orné de vitraux et dans les salles à manger où boiseries et plafonds à caissons voisinent, en parfaite harmonie, avec de belles appliques années 1950. C’est ici que, chaque soir, les gens du quartier (de plus en plus nombreux) se mêlent aux étrangers de passage pour déguster la cuisine savoureuse et inventive du restaurant Mes’anges. Imaginée par Angela Taylor, une toute jeune chef néo-zélandaise qui a déjà fait ses preuves au Ritz de Londres, la carte fait la part belle aux saveurs métissées avec de vraies réussites, tels ses magrets de canard grillés à la sauce cacao, accompagnés d’une délicate purée de patates douces à l’orange ou encore de ses côtes d’agneau servies avec un confit de betterave et d’une exquise polenta parfumée au romarin. L’une des meilleures tables du moment, à découvrir après une longue balade dans Hyde Park tout proche, ou bien une visite chez Harrods et Harvey Nichols, situés à 100 mètres à peine…

2. Venise Hotel Westin Europa & Regina *****

Pour qui ne craint pas les eaux montantes de l' » acqua alta « , les premiers mois de l’année sont idéals pour visiter Venise. Les touristes y sont plus rares û à l’exception de la semaine de carnaval, début février û et la nappe de brouillard recouvrant la lagune épaissit le mystère de la plus romantique des cités. Pour goûter cette atmosphère unique, il suffit de poser ses bagages à l’hôtel Westin Europa & Regina. Ancienne demeure de la famille de peintres Tiepolo, ce palace situé à quelques mètres de la place Saint-Marc a été entièrement restauré et joue désormais dans la cour des grands, aux côtés des prestigieux Hotel Danieli ou Gritti Palace. Ses chambres typiquement vénitiennes sont décorées avec un soin d’orfèvre, mêlant objets et meubles datant du xviie au xixe siècle. Son restaurant, la Cusina, dispose d’une terrasse permettant de dîner les yeux sur le Grand Canal. On se prend à rêver en suivant les traces de Monet, qui avait immortalisé non loin de là la fameuse église Santa Maria della Salute.

3. Barcelone Gran Hotel la Florida

Laissé à l’abandon à la fin des années 1970, le Gran Hotel la Florida a renoué avec la splendeur de son âge d’or. Niché au sommet du mont Tibidabo, cet hôtel aux capacités  » modestes « , avec ses 74 chambres et suites, s’est offert un lifting géant avant de rouvrir ses portes en avril 2003. Ne conservant que la façade, classée  » monument historique « , les nouveaux propriétaires des lieux se sont offert les services des plus grands designers, principalement Dale et Patricia Keller, pour ancrer dans la modernité ce bâtiment vieux de près de 80 ans. Offrant une vue incroyable sur la capitale catalane et les reliefs pyrénéens, ce havre excentré se propose comme une solution de rechange aux grands hôtels du centre-ville.

4. Monaco Hôtel Hermitage

Pour vivre un week-end princier, quoi de mieux que les fastes monégasques et les douceurs d’une Riviera hivernale ?

L’arrivée sur le Rocher dresse, déjà, le décor idéal d’un séjour en Technicolor : les ruelles accrochées à la falaise, la place du casino et ses boutiques de joailliers et de grands couturiers, le ballet des voitures de luxe d’où surgissent des créatures qui s’engouffrent dans le hall somptueux de l’hôtel de Paris… Un peu en retrait, à une cinquantaine de mètres de ce théâtre des élégances, se trouve, plus discret mais pas moins luxueux, l’hôtel Hermitage.

Construit en 1900, dans un style néo-classique et sur des plans inspirés librement de ceux du palais princier, l’Hermitage a vu sur son berceau se pencher de bien célèbres fées : ainsi, la salle Belle Epoque est le fruit de l’imagination de Gabriel Ferrier, prix de Rome, qui enlumina les murs de fresques évoquant Fragonard et Boucher ; pour ciseler la verrière du jardin d’hiver, on fit appel à Gustave Eiffel… Aujourd’hui encore, passer le perron de marbre de l’Hermitage permet d’entrer de plain-pied dans un monde intimiste et romantique : trompe-l’£il, boiseries tout en harmonies de bleu et de doré, délicates fresques. Les chambres, rénovées depuis quelques mois, mélangent soie et damas, toile de Jouy et velours contemporain en d’élégants camaïeux de beige et de brun. Les vastes fenêtres ouvrent sur le port, où des yachts parmi les plus luxueux du monde (dont celui d’Aristote Onassis) tanguent doucement au rythme de la Méditerranée. La vue n’est pas moins fantastique de la terrasse ou de la verrière du bien nommé Vistamar, le restaurant (une étoile au Michelin) de l’hôtel. Le chef, Joël Garault, se fournit chez la dernière famille de pêcheurs monégasques et propose une carte où bar et dorade locale voisinent avec des coquilles Saint-Jacques ou de saint-pierre cuisinés avec brio. Enfin, l’hôtel est relié par ses sous-sols aux Thermes marins de Monte-Carlo et leur immense piscine d’eau de mer.

5. New York Hudson Hotel

Si Alice, à défaut d’avoir suivi le lapin pressé jusqu’au pays des merveilles, s’était égarée non loin de la 58e Rue à Manhattan, elle aurait forcément poussé les portes de cet étrange édifice. Irrésistiblement attirée par cette explosive lumière jaune s’échappant de la façade de ce que l’on croirait être un néobunker. Car, derrière cette intrigante devanture, le monde imaginé par l’hôtelier Ian Schrager et le designer français Philippe Starck s’inspire û c’est flagrant û de l’univers de l’héroïne de Lewis Caroll.

Mélangeant allègrement les genres et les époques, les concepteurs de l’Hudson se sont amusés à créer un  » chaos organisé « , se jouant des règles d’échelle comme un enfant découvrant les proportions.  » C’est un endroit où l’on se sent  » stoned  » sans même avoir fumé « , expliquait Philippe Starck lors de l’inauguration de l’hôtel, en octobre 2000.

Dans cet espace où l’étrange règne en maître, les hôtes sont invités à passer plus de temps dans les parties communes de l’hôtel que dans leur chambre. Dans la cafétéria, par exemple. Cette vaste pièce mêlant brique rouge, bois sombre et photos de Jean-Baptiste Mondino aurait l’apparence d’un austère réfectoire universitaire si un immense trône posé à chaque extrémité des tables communes ne venait pas mettre un peu de fantaisie dans cet univers tragi-comique. Aménagés autour d’une élégante table de billard au velours violet, les rayonnages sont inaccessibles et les livres… factices. Mais qu’importe, l’immense cheminée et le bar à cognacs confèrent au lieu une touche d’authenticité. Et, si l’on cherche une ambiance plus rock’n’roll, il suffit de se rendre à l’Hudson Bar, à l’inspiration  » kubrickienne  » revendiquée.

Et les chambres dans tout ça ? Mille petites boîtes quasi monacales équipées d’un lit  » king size « , d’un bureau et de deux chevets surmontés d’une lampe signée Francesco Clemente. Autour de ces éléments, difficile de circuler. Mais pourquoi avoir forcément la folie des grandeurs ? A l’Hudson, plus petites sont les chambres, plus grands sont les rêves…

6. Prague Pariz*****

Situé à quelques encablures de la Tour poudrière et à deux pas de la Maison municipale, le Pariz n’a rien perdu du charme qui le rendait, au début du xxe siècle, l’hôtel le plus à la mode de la ville. On y pénètre par une porte ornée d’une fine mosaïque typique de l’Art nouveau, avant d’emprunter l’immense escalier de marbre, colonne vertébrale de l’édifice et fierté de la famille Brandejs, propriétaire de l’hôtel depuis son ouverture, en 1904. Empruntant au Jugendstil, avec ses mosaïques bleutées, le restaurant Sarah Bernhardt mérite que l’on s’y attarde. Avant de remonter vers les chambres, confortables quoiqu’un peu étroites, avec en poche le roman de l’écrivain tchèque Bohumil Hrabal, disparu en 1997, qui a immortalisé le plus fameux hôtel de Prague dans son livre  » Moi qui ai servi le roi d’Angleterre « .

7. Amsterdam The Grand

Au c£ur de la vieille ville, le très chic et très prestigieux hôtel The Grand ravira à coup sûr tous les amoureux d’art et d’architecture… Car cette imposante demeure est l’une des plus anciennes de la ville, bâtie sur un cloître cistercien au Moyen Age, avant d’abriter tour à tour les appartements royaux, la maison de l’amirauté au siècle d’or et l’hôtel de ville dans les années 1920. Les plus beaux éléments d’architecture ont été préservés et les hôtes éblouis peuvent ici admirer pêle-mêle le fronton de la façade orné des dieux Mars et Neptune, les vitraux Jugendstil de Chris Lebeau ou les portes sculptées par Anton Fortuin au xviie siècle et représentant la place du Dam. De tels trésors n’empêchent en rien de savourer l’ambiance à la fois élégante et décontractée des lieux. Et les fidèles ne jurent que par le charme de la piscine et du spa, l’exquise cuisine du Café Roux, sans oublier le raffinement des vastes chambres qui ouvrent toutes sur un petit canal endormi. Autant de bonheurs qui font du Grand l’une des meilleures adresses d’Amsterdam, très appréciée (chuchote-t-on…) de Brad Pitt et de Catherine Zeta-Jones.

8. Lisbonne Four Seasons Hotel Ritz Lisbonne *****

Edifié au sommet de l’une des sept collines de la capitale portugaise, l’hôtel Four Seasons Ritz Lisbonne permet au visiteur d’embrasser d’un regard la ville enlaçant le Tage. Mais s’arrêter sur l’unique panorama serait regrettable lorsque l’on sait que le palace s’enorgueillit de la présence du chef français Stéphane Hestin, ancien élève de Bernard Loiseau à la Côte d’Or, aux commandes de la Varanda, restaurant gastronomique surplombant le magnifique jardin à la française Edouard VII. La plupart des chambres, tendance Art déco ou Louis XVI, disposent d’ailleurs d’un balcon privé permettant d’y plonger le regard. Mais, en ces temps hivernaux, ne serait-ce pas plutôt le spa inauguré il y a un peu plus d’un an qui pourrait finir de vous convaincre ?

9. Nice Palais Maeterlinck ****

Né, dans les années 1920, des rêves mégalomanes d’un aristocrate russe qui souhaitait concurrencer le casino de Monte-Carlo, la villa Orlamonde entra dans la légende quand le célèbre écrivain belge Maurice Maeterlinck y élut domicile en accueillant tout ce que la Riviera pouvait compter de personnalités mondaines. Devenu hôtel quatre étoiles dans les années 1980, le palais Maeterlinck a su conserver l’esprit du poète Prix Nobel de littérature. Ainsi, chacune des chambres aux teintes claires et chaudes porte le nom d’une de ses £uvres. Planté sur l’une des falaises du cap de Nice, le palace a su résister à la tentation d’une domestication à outrance du littoral. Pour s’en convaincre, il suffit d’emprunter le petit chemin û ou le funiculaire û qui mène à la plage privée, où les aménagements sont certes sommaires mais qui offre un panorama sublime. L’occasion de lire ou de relire  » Pelléas et Mélisande  » allongé sur un transat sous un doux soleil d’hiver.

10. Budapest Four Seasons Gresham Palace

Dominant depuis 1907 la vaste esplanade où l’empereur François-Joseph et Sissi furent sacrés roi et reine de Hongrie, le palais Gresham est un trésor d’architecture Art nouveau métissé d’influences byzantines. Ce monument classé, abandonné après la Seconde Guerre mondiale, recelait, sous des murs lépreux, toutes les splendeurs de ses origines. Il fallut 110 millions de dollars d’investissements, deux ans de gros £uvre ainsi qu’un incroyable chantier de restauration durant lequel les manufactures qui, jadis, avaient participé à la création du palais mirent leurs archives à contribution, pour que ce joyau scintille à nouveau au c£ur de Budapest.

De l’extérieur, l’hôtel affiche force vitraux, bronzes et mosaïques originaux. Les immenses portes en fer forgé décorées de paons, emblèmes du palais, s’ouvrent désormais sur un univers contemporain aux subtils accents années 1940. Les chambres cossues ouvrent sur des balcons qui offrent une vue imprenable sur Pest, le château et le pont des Chaînes. Plus haut encore, perché au dernier étage sous une incroyable charpente de verre, le spa invite aux soins et ablutions propres aux fameux bains hongrois. Au rez-de-chaussée, le restaurant gourmet Pava et le Gresham Café sont vite devenus les adresses à la mode. Cette résidence magique qui, dès son ouverture, a su séduire stars et têtes couronnées, chouchoute aussi les familles en proposant des berceaux et des peignoirs pour les enfants, des chasses au trésor et autres aventures pour les occuper û et laisser les parents vivre paisiblement leur week-end dans un des plus beaux palaces d’Europe.

11. Florence Hotel Lungarno *****

Sur la rive gauche de l’Arno, à équidistance du ponte Vecchio et du ponte Santa Trinita, le Lungarno est le premier hôtel ouvert par les héritiers du célèbre chausseur Salvatore Ferragamo. Situé non loin du palazzo Spini Feroni, quartier général du groupe situé de l’autre côté du fleuve, cet hôtel cinq étoiles rappelle l’élégance discrète des grandes résidences italiennes. Rénovées en 1997, les 69 chambres et suites aux couleurs maritimes, avec leurs tons crème et bleu, disposent, pour la plupart, d’un incomparable point de vue sur le plus célèbre pont de Florence. Si toutefois, la disponibilité venait à manquer, sachez que, non loin de là, la famille Ferragamo possède trois autres hôtels du même standing qui, à cette période, pratiquent les mêmes prix réduits.

12. Berlin Dorint Sofitel am Gendarmenmarkt

Au c£ur du Gendarmenmarkt, l’un des quartiers de Berlin-Est restauré, le Sofitel appartient à une nouvelle génération d’hôtels. Les designers allemands Harald Klein et Bert Haller ont reconverti cette ancienne auberge de jeunesse socialiste en un luxueux hôtel au design high-tech. Les 92 chambres et suites au charme cosy viennent ainsi confirmer que le mobilier contemporain n’est pas forcément ennemi du confort. Choisissez d’ailleurs votre chambre à partir du cinquième étage, où on peut contempler le majestueux Französischer Dom, qui cohabite avec le Konzerthaus, siège de l’Orchestre symphonique de Berlin.

C.R.

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