LE PITCH

Améliorez vos relations et vivez mieux ! Et ce dans divers domaines : la famille, les copains, le boulot, le couple… C’est la proposition que fait l’analyste transactionnelle Agnès Le Guernic. Pour l’auteure, si cette ouverture vers l’extérieur s’avère nécessaire, elle implique d’abord de bien se connaître soi-même et de définir ce qu’on attend vraiment de nos rencontres, en allant au-delà de  » la pression sociale pour la performance et la préférence pour la compétition au détriment de la coopération  » inculquées dès le plus jeune âge.

ON RETIENT

Ce livre faisant le focus sur diverses sphères d’intimité, c’est celle de l’amitié qui a retenu notre attention, et plus particulièrement le schéma-type qui s’installe, selon l’analyste américain Stephen Karpman, au sein d’une bande et qui se résume au triangle Sauveur-Persécuteur-Victime. On entrerait dans un groupe par notre attitude favorite mais on occuperait ensuite tour à tour chaque  » fonction « . Le Persécuteur, par exemple, à force de voir ses propositions rejetées, se métamorphoserait un jour en victime… Cette observation, transposable au boulot en équipe, permet de se situer d’entrée de jeu par rapport aux autres pour ne pas faire capoter une relation. Ainsi, selon le psy Claude Steiner, il faudra toujours passer par quatre questions avant de prendre part à un conflit :  » Est-ce de ma responsabilité ? « ,  » Est-ce de ma compétence ? « ,  » Est-ce que j’en ai envie ?  » et  » Est-ce qu’il y a une demande ? « . Si nous répondons quatre  » oui « , c’est le moment d’agir. Sinon, mieux vaut rester en retrait, sous peine de passer de Sauveur d’une pauvre Victime à Persécuteur mêle-tout !

EN PRATIQUE

 » L’amitié nous aide à structurer notre temps, nous procure des coupures dans les périodes de stress et nous rassure en nous signalant que nous sommes une personne importante pour quelqu’un.  » C’est une évidence mais dans le rush quotidien, le risque est grand de perdre ses amis et de ne garder que ceux liés à l’entourage familial ou professionnel. Pour que les liens ne s’étiolent pas, l’experte rappelle que nos proches ont besoin de  » signes de reconnaissance « , c’est-à-dire qu’on leur manifeste de l’intérêt pour ce qu’ils sont, ce qu’ils nous apportent… La tactique suggérée ici : d’abord se remémorer les gens qu’on apprécie et énumérer mentalement ce qu’on pourrait dire d’eux :  » il/elle est drôle, gentille, honnête…  »  » Le simple fait de penser actualise votre attention et vous permet de prendre l’occasion de le lui dire au bon moment.  » Dès lors, on réactivera dans notre vocabulaire amical des phrases du style  » C’est gentil de m’avoir aidé « ,  » J’ai apprécié tes paroles de réconfort  » ou  » Je retrouve ton humour « . Et Agnès Le Guernic d’ajouter que même une carte postale peut déjà faire beaucoup… On s’y met dès cet été donc !

Améliorez vos relations et vivez mieux !, par Agnès Le Guernic, Ixelles Editions, 256 pages.

PAR FANNY BOUVRY / ILLUSTRATION : CAROLE WILMET

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