Fasciné par les belles senteurs, Dimitri Weber va démarrer, début 2007, les Ateliers de parfums. Explications.

Après avoir décroché un diplôme en arts plastiques, le Belge Dimitri Weber – qui a ouvert à Weekend les portes de sa belle demeure – n’a pas hésité à changer de vie pour se consacrer à sa vraie passion.

Quel a été votre parcours ?

A la fin de mes études, j’ai rencontré Béatrice Van Besien, responsable de la communication chez Yves Saint Laurent Benelux. J’ai eu l’opportunité de travailler cinq ans chez YSL Benelux en tant que formateur et maquilleur. Grâce à toute l’équipe, mon goût des parfums et de la beauté s’est affirmé. J’ai complété mes connaissances au sein de Beauté Prestige International où j’ai organisé des formations-événements et des animations pour Issey Miyake, Jean Paul Gaultier et Narciso Rodriguez.

Pourquoi les Ateliers de parfums ?

Devant la surabondance de l’offre et l’avalanche de nouveautés, les consommateurs sont de plus en plus perdus et déstabilisés. Ils ont besoin d’être mis en confiance. Le parfum fait partie de notre culture. D’où mon objectif d’apporter un vrai service qui n’existe pas encore en Belgique et qui consiste à initier les passionnés de parfums en leur faisant mieux connaître les joyaux de la parfumerie et en leur offrant des conseils personnalisés. Des conférenciers parleront de l’histoire des parfums. Les séances d’initiation aborderont différents sujets, tels, par exemple, le travail sur les vraies matières premières, la construction d’un parfum ou le métier du parfumeur. A la fin, les participants pourront créer leur propre parfum. Il y aura aussi des ateliers didactiques qui permettront à chacun de déterminer son identité olfactive. Les Ateliers de parfums seront itinérants, organisés dans toute la Belgique, et cela uniquement dans des châteaux. Ils s’adresseront à tout le monde… et aussi aux grandes sociétés qui recherchent des activités culturelles lors de séminaires ou d’incentives.

Comment voyez-vous l’avenir du parfum ?

La parfumerie de masse, avec son côté  » braderie « , poursuivra son petit bonhomme de chemin. Parallèlement, le segment  » niche  » va se développer. Les vrais amoureux des parfums n’hésiteront pas à se déplacer pour acquérir un parfum rare… comme c’est déjà le cas, à Paris, pour les parfums de Frédéric Malle, par exemple.

Carnet d’adresses en page 92.

Propos recueillis par Barbara Witkowska

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