SPÉCIALISTE EN COMMUNICATION SUR LES MÉDIAS SOCIAUX

 » J’ai parfois l’impression d’avoir cessé de vieillir à 30 ou 35 ans et continué depuis à faire ce que j’aimais faire avant cet âge-là, évoque Quentin Pirlot, qui passera fin décembre le cap des 50 ans. Tant que je le pourrai, tant que mon corps me le permettra, je continuerai à enchaîner les sorties en boîte de nuit, les cocktails, les restos, les soirées tardives entre copains, les voyages… Et à faire le plus de sport possible, quitte à mettre ma santé en danger. Mais je n’ai rien d’un ado et je ne suis pas irresponsable. J’assume parfaitement mes obligations professionnelles, mon rôle de père, de compagnon, de fils… Je pense simplement être plus libre que la moyenne des gens de ma génération. Par choix ou parce que les circonstances en ont décidé ainsi.  »

Actif dans le marketing et la communication sur les médias sociaux –  » un secteur plutôt squatté par la génération suivante, ce n’est sans doute pas par hasard  » -, Quentin a longtemps été producteur de spectacles, de concerts et d’événements. Père d’un fils de 17 ans, il s’est séparé de la maman lorsque l’enfant avait 1 an.  » Depuis cette époque, je m’en occupe une semaine sur deux, ce qui m’en laisse autant de totale liberté. Etre père, c’est génial, la vie sans enfants n’est pas mal non plus, du point de vue des contraintes.  »

Il ne s’est jamais marié, a connu plusieurs histoires et, s’il partage aujourd’hui une relation  » très harmonieuse  » depuis deux ans, le couple a choisi de ne pas cohabiter.  » Ce n’est pas un rejet du modèle de société traditionnel, mais une existence qui reste guidée par la liberté de choix. Selon moi, l’évolution de la vie amoureuse et familiale est aujourd’hui déterminante sur le plan social. Mais je refuse la caricature selon laquelle les quinquados seraient des gens instables qui n’arrivent pas à se caser et papillonnent dans tous les sens. Vu la façon dont se comportaient nos parents passé la quarantaine, je n’ai pas l’impression d’être en décalage avec la société actuelle. Même si je ne représente pas la majorité des quinquas. C’est juste que la pression est moins forte.  »

Et puis, conclut Quentin,  » quand on a vécu cinquante ans, on a l’expérience et la maturité qui vont avec. Aujourd’hui, on peut faire plus de choses à cet âge-là que par le passé, retrouver par moments cette insouciance qu’on peut avoir à 25 ans, ces moments d’euphorie. Je ne crois pas que ce soit une sorte de quête de la jeunesse éternelle, même si l’envie de ne pas vieillir est sans doute sous-jacente. Mais ce n’est certainement pas le monopole des quinquas. Et personnellement, je n’y pense pas. « 

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