Comptoir des Cotonniers

Derrière la marque se profile l’entreprise familiale toulousaine Créations Nelson, pilotée par Tony et Georgette Elicha, avec l’appui de leurs deux fils aînés, Alexandre et Laurent. La famille Elicha a commencé dans le jean, exploitant notamment la licence Gaultier Jean’s dans les années 1990. C’est en 1995 qu’elle lance Comptoir des Cotonniers pour  » la femme moderne et volontariste « . L’entreprise a, dans ses cartons, le lancement d’une ligne masculine et la déclinaison de la marque en différents accessoires par le truchement de licences. Pour le printemps-été 2003, Comptoir des Cotonniers mélange les matières fluides (viscose et coton lavés) et les tissus satinés (satin de coton dans un esprit  » sportif chic « ), les vestes reporters et les djellabas, la gamme des bruns et des couleurs rose fushia, violet ou parme.

Mi*Mars

Diplômée en restauration et conservation d’£uvres d’art de La Cambre, Marceline Leduc s’est lancée dans la mode en ouvrant la boutique bruxelloise Volle Petrol, où elle écoulait ses propres créations pour enfants. Elle a ensuite travaillé chez certains grands noms de la mode belge pour devenir une véritable spécialiste de la maille. Fondatrice de Mi*Mars, elle a ouvert son actionnariat à Luc Clement, qui gère la marque belge System, pour avoir un appui à la fois financier et commercial.

La collection printemps-été 2003 fait la part belle aux patchworks parsemés de broderies, s’inspire de la lingerie ancienne, mise sur des mailles très fines pour des pulls ajustés. Les longs cardigans, qui seyent aux fines comme aux rondes, gardent la cote. Le tout est 100 % coton. Les pastels légèrement délavés et les couleurs de terre et de brume sont les coloris de la saison.

Rue Blanche.

C’est en 1987 que Marie-Chantal Regout et Patrick Van Heurck lancent la première collection Rue Blanche, en s’inspirant du nom de la rue où ils installent leur showroom. La griffe connaît un développement progressif, avec l’ouverture de magasins en franchise, une licence au Japon, une première boutique à Paris (Saint-Germain-des-Prés). Rue Blanche s’accessoirise, s’offre une ligne  » jeans « , puis, en 2001, innove avec  » Lolita « ,

qui démarre à la taille 32.

Poésie et féminité pour la collection printemps-été 2003. Blousons courts en coton

huilé et lavé, blazers en lin subtilement patiné, manteaux légers en lin enduit ; la sensation de  » déjà porté  » se prolonge dans les couleurs, délicatement fanées, délavées, affadies. Les gris, les kakis, les bruns se marient au blanc, au rose dragée, au turquoise. Mêmes coloris et mêmes matières û beaucoup de cotons lavés û pour les lolitas. n

Chantal Samson

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