1. FLARE

J Brand, 259 euros

Revival seventies oblige, revoici la patte d’ef, en droite ligne du groupe ABBA. Mais pas de matière satinée ici ; on préfére l’aspect brut du denim. Question coupe, il faut choisir entre le modèle qui s’évase uniformément à partir des cuisses, ou celui, plus subtil, qui joue les largeurs en douceur, à partir des genoux. Mention spéciale aux frocs taille haute et à ceux qui présentent des poches carrées apparentes, cousues sur le devant, apportant une jolie touche rétro. Reste à bien choisir la jambe – ni trop longue, ni trop courte -, et à l’associer à une paire de pompes adéquates.

2. MOM

American Vintage, 100 euros

On le surnomme  » maman « , car c’était l’uniforme de la ménagère de banlieue US des années 90, mais aussi celui des fans de la série Beverly Hills. Ses caractéristiques ? Taille haute, un peu large aux cuisses, serré aux mollets. Et puis, oh malheur, une coupe capable d’aplatir le postérieur tout en élargissant les hanches. Pourtant, il faut lui reconnaître ce petit supplément d’âme nostalgique, qui le rend désirable pour autant qu’il se porte en version sept-huitièmes, combiné à des baskets ou des escarpins, un tee-shirt cropped ou une chemise à carreaux.

3. JUPE-CULOTTE

MiH Jeans, 325 euros

Elle avait été bannie des dressings pendant de longues saisons. Mais la jupe-culotte fait son retour en grâce sur les catwalks des plus grandes griffes. La pièce est droite et ample, coupée net au-dessus de la cheville, voire du mollet. Marquée à la taille et épurée, elle s’apprécie en denim – pour mettre à mal son caractère bourgeois -, mais se décline aussi dans différentes matières, couleurs et imprimés, qu’importe pourvu qu’il ne s’agisse pas du traditionnel velours côtelé. Pour éviter qu’elle ne tasse la silhouette, on veillera à la porter accompagnée d’une paire de talons ultrahauts.

4. DESTROY

Diesel, 555 euros

Il peut être usé jusqu’à la corde, lacéré sur toute la longueur, déchiqueté par endroits ou troué à d’autres. Ce jeans, autre rescapé des années 90, fera sans doute pousser de hauts cris aux quinquas et plus. Mais tout est une question de dosage. Si déchirures il y a, elles se devront d’être mesurées, comme une discrète égratignure à la cuisse ou une légère ouverture au genou. Autre option : préférer un modèle de denim rapiécé, qui cache ce que l’on ne saurait voir. Et si la teinte est corbeau, une nuance de plus en plus remarquée dans les collections actuellement, il n’en sera que plus apprécié.

PAR CATHERINE PLEECK

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